lundi 20 mai 2024

Les Oméga 3 aident à lutter contre l’obésité

-

 

 

 

 

 

Lareleve.ma-AFP

  Selon des travaux de chercheurs du CNRS publiés sur le site de la revue Nature, les Oméga 3 jouent un rôle important dans la prise de poids. Un nouveau pas vers la mise au point de traitements contre l’obésité.

 

 

  Au centre de cette découverte, il y a un gène. Le gène GPR120, à l’origine de la production du récepteur cellulaire des acides gras insaturés, comme les fameux Oméga 3. Lorsque ce gène mute et que son récepteur devient inactif, les individus concernés – en l’occurrence des souris de laboratoire – deviennent obèses et développent des pathologies comme le diabète ou des maladies du foie.

 

 

Cible pour les  futurs traitements

 

  A l’inverse, lorsque le gène GPR120 agit de façon normale, il stimule les récepteurs situés dans le foie et les intestins. Ces derniers produisent de l’insuline et l’hormone liée à la satiété, ce qui limite la prise de nourriture… et donc le risque de prise de poids ! Les souris concernées restent sveltes et se portent beaucoup mieux. « Ces travaux montrent que GPR120 pourrait devenir une cible pour de futurs traitements contre l’obésité et les maladies hépatiques liées au surpoids » estiment les auteurs de l’étude.

 

 

 

C’est quoi les Oméga 3 (source Wikipédia)

 

  Les acides gras oméga-3 sont des acides gras polyinsaturés que l’on trouve en grandes quantités dans certains poissons gras, dans les graines de chia, le lin, la noix, la cameline, le colza et le soja. Des régimes alimentaires apportant une excellente quantité de ces aliments riches en oméga-3 sont le régime méditerranéen, le régime préhistorique et le régime Okinawa.

 

 

  Les oméga-3 et les oméga-6 sont classés acides gras essentiels, car l’organisme humain en a absolument besoin mais ne peut les produire lui-même, il doit donc les retrouver tels quels dans son alimentation. On commença à les étudier dès les années 1970, époque où ils étaient appelés provisoirement « vitamine F ». Ils ne sont plus classés dans cette catégorie aujourd’hui (du fait de la quantité d’apport journalier, entre deux et trois grammes par jour en moyenne pour l’adulte, et d’action pathogène en cas d’excès). Les Oméga 3 et 6 sont les composants de base des thromboxanes (A2 et A3), activés par des oxygénases. Il apparaît cependant que les oméga 6 forment les TXA2, qui sont fortement thrombogènes, alors que les TXA3 sont moins fortement thrombogènes, et sont synthétisés à partir d’oméga 3. C’est pourquoi les Oméga 3 sont bénéfiques pour la santé quand ils ne sont pas en excès.

 

 

- Advertisment -