Est-ce une coïncidence ou connivence? c’est une question qui mérite une réponse tant de la part de Ahmed Zefzafi, père de Nasser Zefzafi impliqué dans les événements du Rif, que de Maître Abdelaziz Nouidi, avocat de Ennaâma Asfari, l’un des vingt-quatre séparatistes détenus dans le cadre des événements de novembre 2010 ayant coûté la vie à onze éléments des forces de l’ordre..
Et pour cause, le père Zefzafi et Me. Abdelaziz Nouidi participeront, le mercredi 28 février courant, à une conférence sur le « Combat pour les droits de l’Homme dans la région du Rif », au siège de l’Union européenne (UE) à Bruxelles, qui abritera le même jour une rencontre au sujet du « Hirak rifain » organisée par le « Mouvement du 18 septembre pour l’indépendance du Rif« .
La question n’aurait pas droit de cité, n’était-cela nature du « Mouvement du 18 septembre », connu pour ses positions séparatistes et antinationales.
En effet, « Mouvement du 18 septembre pour l’indépendance du Rif est un groupuscule séparatiste basé aux Pays-Bas et téléguidé par le narcotrafiquant rifain, Said Chaou, ancien député à la Chambre des représentants, impliqué dans le financement par l’argent de la drogue de ce un mouvement séparatiste au Rif..
A cet effet, le narcotrafiquant Said Chaou compte mobiliser un nombre important de la communauté rifaine établie en Europe. Le Mouvement aurait mis à la disposition de ses sympathisants des moyens de transport pour se déplacer à Bruxelles, selon nos confrères du site Yabiladi.
Le père Zefzafi et donc entrain de jouer avec le feu, sinon comment expliquer ses activités, ses navettes et déplacements répétitifs ses dernier temps entre les capitales européennes?..
Ces déplacements suspects, lors desquels Ahmed Zefzafi est accompagné la plupart des temps par des activistes au sein du mouvement séparatiste de Said Chaou, le père de l’inculpé « number-one » dans les événements d’Al-Hoceima vient de démontrer, si besoin est, qu’il applique à la lettre le plan infernal des séparatistes, même s’il feint toujours ne pas épouser leurs thèses ..
Il est à rappeler que, le narcotrafiquant Said Chaou, originaire d’Al Hoceïma, a quitté le Maroc pour les Pays-Bas dans les années 1980. Après y avoir fait fortune grâce au commerce des coffee shops ( spécialisées dans la vente des drogues), ce cousin d’Ilyas El Omari, secrétaire général du PAM, revient au Maroc en 2003.
En 2007 il commence sa carrière politique et devient député sous les couleurs du parti d’Al Ahd, présidé par Najib El Ouazzani, avant que ce dernier ne fusionne avec le PAM en 2008.
Depuis 2010 Chaou ne peut plus rentrer au Maroc après avoir fait l’objet de deux mandats d’arrêt internationaux émis par la justice marocaine, pour « association de malfaiteurs » depuis 2010, et « trafic international de stupéfiants » depuis 2015.