Finies les années où le Rap parle, dit, exprime, s’exprime, dénonce, attaque, et aime ; une Musique Vivante comme diraient les critiques et les spécialiste en la matière.
En effet, le Maroc connait ces derniers temps, un phénomène de récupération de ce genre musical, par une horde de criminels l’exploitant à des fins désastreuses pour notre société et pour les générations à venir.
Puisées dans un vocabulaire du crime, de délinquance, de débauche, des criminels et ceux qui enfreignent la loi, les paroles utilisées dans les « chansons » de ces bandes de voyous, qui n’ont rien à voir avec la musique, sont destinées à semer le chao dans la société en invitants les jeunes mélomanes à toutes sortes de délinquance, de déviance et de transgression des normes juridiques, des mœurs et des règles de bienséances.
Ces criminels et débiles mentaux veulent nous imposer un style de vie (de non-vie, en fait) digne de celui de la jungle et qui tranche avec la société humaine et le civisme.
Pire encore, «Wjouh Charaa» puisque c’est d’eux qu’il s’agit, enrôlent leurs enfants innocents dans cette vague criminelle les poussant ainsi à s’imprégner de leurs sale vocabulaire et criminels comportements, d’où la nécessité de les combattre et par la société et par les professionnels du milieu artistique, et ce pour les empêcher de drainer la jeunesse dans le monde de la débauche et du crime.
S’adonner au Rap et Hip-Hop, de cette façon grossière en utilisant des mots bâtards par de soi-disant artistes ignorants et illettrés, dont la vie quotidienne est repartie entre le milieu carcéral, le vol qualifié, les agressions sexuelles, la toxicomanie et l’addiction à toutes sortes de drogues, entraineraient cet art dans les gouffres et les abysses de la bassesse et désintéresserait les jeunes et les pousseraient à s’en éloigner.
Car, selon les critiques et les spécialistes, l’art a une fonction essentielle qui est de révéler à l’être humain sa grandeur et sa dignité. La musique, entre autres arts, a un rôle primordial dans le façonnement et l’élévation des gouts, notamment le raffinement de l’ouïe en poussant nos oreilles à écouter de beaux airs de musique et s’éloigner des bruités et de la brutalité d’une pseudo-musique qui détruit les esprits et les âmes.
In fine, il est également du devoir des autorités compétentes de faire valoir les règles de droit en vigueur, et ce pour lutter contre ce phénomène parasite qui empeste les réseaux sociaux profitant de la disponibilité des moyens technologiques et informatiques et du chômage, de l’ignorance et de l’analphabétisme qui gangrènent les milieux des fans qui suivent ces «Wjouh Charaa» ou plutôt : «Wjouh E-Chcharr» (entendez les visages du mal), il n’y a qu’à voir leurs sales gueules pleines de cicatrices, qui témoignent de leur trajectoires criminelles, pour s’en rendre compte..