Le vitiligo est héréditaire : faux

Segmentaire (il ne concerne qu’une partie du corps) ou généralisé (les taches apparaissent de façon symétrique sur le corps), le vitiligo n’est pas une maladie héréditaire.  Il n’existe pas de gène du vitiligo, mais des prédispositions familiales. Selon l’Inserm, une cinquantaine de gènes de susceptibilité ont été identifiés dans le vitiligo, mais une personne qui  un ou plusieurs de ces gènes, si elle présente plus de risque de développer la maladie, ne sera pas systématiquement atteinte. Selon l’Inserm, une personne dont un parent du premier degré est atteint à un risque de 5 à 8 % de développer la maladie.

   Le vitiligo, c’est dans la tête : faux

Le vitiligo est souvent perçu comme une maladie , soit la survenue de  qui affectent la santé  alors que les causes sont psychiques ou émotionnelles. Il s’agit d’une maladie auto-immune, l’ cellulaire est impliquée dans la destruction des , les cellules de l’épiderme qui synthétisent les principaux pigments qui colorent la peau. D’autres facteurs,  et non-génétiques, contribuent également à la survenue de la maladie.

   Il ne faut pas s’exposer au soleil : faux

Une exposition raisonnable n’est pas contre-indiquée. Il est tout à fait possible de s’exposer au soleil lorsque l’on souffre de vitiligo, même s’il faudra redoubler de vigilance concernant la protection des zones dépigmentées.

En outre, le  participe à la repigmentation de la peau. Les traitements reposent en effet sur l’association de crèmes à appliquer sur les zones dépigmentées et d’une exposition aux rayonnements UVB, via des lampes de photothérapie ou une exposition au soleil si la  le permet. Il faudra environ 6 à 24 mois pour obtenir des résultats satisfaisants ; les poignets, les mains et les pieds restent très difficiles à traiter.