dimanche 23 juin 2024

L’excès de sel favorise l’apparition de ce cancer de plus en plus fréquent

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Ajouter du sel systématiquement dans son assiette est un réflexe chez beaucoup d’entre nous. Une habitude qui pourrait, malheureusement, favoriser l’apparition d’un cancer de l’estomac. Celui-ci figure au cinquième rang des cancers les plus fréquents et, de façon inquiétante, il est en augmentation chez les moins de 50 ans.

Les personnes qui ajoutent fréquemment du sel à leur alimentation présentent 40 % de risques supplémentaires de développer un cancer de l’estomac par rapport à celles qui n’utilisent pas la salière à table. Une forte consommation de sel est souvent associée à un risque de développer une maladie cardiovasculaire. Elle peut en effet augmenter la  et le risque d’accident cardiovasculaire. Elle contribue également à renforcer le risque de  et d’ostéoporose.

Une étude menée par l’université de médecine de Vienne (MedUni Vienne) révèle un nouveau méfait. Ce travail, montre que les personnes qui ajoutent fréquemment du sel à leurs aliments ont environ 40 % de risques en plus de développer un cancer de l’estomac par rapport à celles qui ne le font pas.

Les chercheurs se sont basés sur les données de plus de 470 000 adultes. Entre 2006 et 2010, les participants ont répondu à un questionnaire incluant l’interrogation « À quelle fréquence ajoutez-vous du sel à vos aliments ? ». L’équipe a ensuite comparé les résultats de l’enquête avec l’excrétion de sel dans l’urine et les données des registres nationaux du cancer.

   Le cancer de l’estomac en augmentation chez les moins de 50 ans

Il en ressort que les personnes déclarant ajouter toujours ou souvent du sel à leurs aliments présentaient un risque accru de 39 % de développer un cancer de l’estomac. « Le cancer de l’estomac figure au cinquième rang des cancers les plus fréquents dans le monde, rappellent les auteurs. Le risque de cette tumeur augmente avec l’âge, mais les dernières statistiques révèlent une augmentation préoccupante chez les adultes de moins de 50 ans. Les  comprennent notamment le tabagisme, la consommation d’, le  et l’ »… Facteurs auxquels il faut désormais ajouter une consommation accrue de sel.

Rappelons que l’ (OMS) préconise de ne pas absorber plus de 5 grammes de sel par jour pour un adulte, 2 grammes pour un enfant. Or, en Europe, nous consommons en moyenne 8 à 19 grammes de sel par jour.

À noter : des études menées auprès de populations asiatiques, qui consomment fréquemment des aliments fortement salés (, sauces, marinades) avaient déjà prouvé qu’un régime alimentaire très salé augmentait le risque de cancer de l’estomac.

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