jeudi 9 mai 2024

Le sélectionneur algérien de la Tanzanie, marceé sur les pas de la junte au pouvoir à Alger

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Adel Amrouche, sélectionneur de la Tanzanie, était parmi les rares figures algériennes sensées, voire même intelligentes, qui évitaient systématiquement de souffler sur le brasier, dès qu’il était question du Maroc.

Après la dernière confrontation entre les Lions de l’Atlas et les Étoiles du Kilimandjaro dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 (victoire du Maroc 0-2 à Dar es Salam), il a même avoué la supérioté des hommes de Walid Regragui, héros de la dernière Coupe du monde Qatar 2022.

«L’équipe nationale du Maroc est une équipe mondiale, donc perdre contre elle est logique et non embarrassante. Le Maroc a atteint la demi-finale de la Coupe du Monde 2022, et le résultat est équitable. Je n’ai pas dans l’équipe nationale de Tanzanie des joueurs de la même qualité que ceux du Maroc, c’est pourquoi je considère cela comme un match utile avant de participer à la Coupe d’Afrique. Nous tirerons des leçons de cette rencontre et nous essaierons d’être meilleurs dans les prochains matchs», avait déclaré l’Algérien, qui affronte mercredi prochain cette même équipe lors de l’entrée en lice de la Tanzanie dans la Coupe d’Afrique des Nations.

Mieux encore, il y a à peine deux jours, l’Algérien a souhaité le meilleur pour le Maroc lors de la CAN. «Vous êtes nos frères. J’envoie un message à tous mes amis marocains: je ne souhaite que le meilleur pour le Maroc, l’Algérie et la Tunisie», a-t-il déclaré samedi à nos confrères d’Arryadia.

Seulement, Amrouche a retourné soudainement sa veste 24h après et à deux jours du match Maroc-Tanzanie entrant dans le cadre de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, mercredi prochain.

«La FRMF est une puissance prouvée dans le monde du ballon rond africain. D’ailleurs lors du dernier match face au Maroc, ils nous ont imposé de jouer le soir alors qu’on voulait jouer en début d’après-midi. Actuellement, c’est le Maroc qui gère le football africain. Ils choisissent aussi leurs arbitres et nous, nous demeurons de simples spectateurs».

Du jour au lendemain, les Lions de l’Atlas sont passés de sélection mondiale à équipe qui gagne grâce au lobbying.

En agissant de la sorte, le coach poursuit, sur le terrain de football, la politique des caporaux au pouvoir, ces vieux séniles, souffrant des pires tares psychologiques et physiques, qui n’ont qu’un objectif: porter des coups à n’importe quel prix contre le Maroc.

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