Le chercheur et inventeur marocain Rachid El Yazami a confirmé que le Maroc possède des atouts majeurs pour la fabrication de batterie en lithium et que les professionnels commencent à s’intéresser aux projets liés à cette industrie et à établir des partenariats avec des pays étrangers pour apporter cette technologie qui concerne la transition énergétique et les voitures électriques.
Rachid El Yazami a souligné que si les énergies renouvelables, comme l’énergie solaire est combinée avec le stockage de l’énergie dans des batteries, un grand nombre de problèmes liés à l’énergie seront résolus.
Cité par le site SNRTnew, le scientifique qui a donné, mercredi 15 mai, une conférence sur les batteries au lithium, la recherche scientifique et l’industrie des batteries, a précisé que le Maroc dispose de deux matériaux de base utilisés dans la fabrication de ces batteries.
Rachid El Yazami a rappelé, dans une déclaration accordée au même site dans le cadre de la 2e édition du Forum international de la chimie, que le Royaume possède le plus grand stock mondial de phosphate, la matière première pour la fabrication de ces batteries ainsi que le cobalt, un composant essentiel qui contribue à accroître la densité énergétique des batteries.
Le chercheur a également souligné qu’avec la recherche scientifique, les écoles d’ingénieurs et les facultés des sciences qui forment les cadres pour accomplir ces projets dans les futurs, notamment avec la présence d’entreprises européennes et asiatiques spécialisées, va faciliter la tâche pour fabriquer ces batteries au Maroc et les exporter à l’étranger.
Pour rappel, le scientifique marocain Rachid El Yazami a été l’un des premiers à appeler à la construction d’une usine de batteries au lithium au Maroc et a souligné la nécessité de bien choisir un partenaire industriel expérimenté qui respecte les normes de qualité et de sécurité.
Il a également insisté sur l’importance d’avoir une chaîne de production interconnectée qui « commence avec l’exploitation minière et se termine avec la production et l’innovation, parce que le marché de l’énergie est l’avenir », conclut le scientifique.