mardi 30 avril 2024

Revue de presse de ce samedi 13 avril 2024

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Voici les principaux titres de la presse nationale développés de ce samedi 13 avril 2024:

Le Matin

La réforme du cursus des études en médecine marque une véritable restructuration et réunit tous les ingrédients nécessaires à sa réussite, dont avant tout l’engagement du gouvernement. Voilà l’avis de l’ancien doyen de la Faculté de médecine et de pharmacie de Tanger, Pr Mohamed Ahallat. Si la préoccupation des étudiants en médecine porte essentiellement sur la réduction du nombre d’années de formation, alors il faut leur expliquer qu’il s’agit d’un problème pédagogique qui nécessite une solution pédagogique, ce qui est tout à fait possible. En aucun cas, cela ne doit servir de motif pour boycotter les cours, souligne le professeur Ahallat, qui va même jusqu’à soutenir que la septième année s’avère peu avantageuse pour les étudiants. Bien pire, des étudiants perdent de leur niveau à la fin de cette année d’externat, tandis que d’autres assimilent des pratiques qui vont à l’encontre de l’éthique médicale.

Malgré les récentes pluies qui se sont récemment abattues sur des régions du Maroc, le pays traverse toujours l’une des plus difficiles saisons de sécheresse, a indiqué Charafat Afilal, ancienne ministre déléguée chargée de l’Eau. D’après la même responsable, ces précipitations auront certes un impact bénéfique, mais seulement sur les cultures printanières, alors que le déficit hydrique reste toujours présent, en raison de l’insuffisance des précipitations. La solution pour pallier cette situation de stress hydrique devenue chronique serait l’adaptation des politiques publiques à la réalité actuelle, a-t-elle déclaré au Matin. Elle a souligné l’urgence de limiter les surfaces irriguées destinées aux cultures gourmandes en eau qui avaient gagné beaucoup de terrain au détriment des cultures céréalières résistant à la sécheresse que le Maroc devait maintenir.

Chariot Limited, le Groupe d’énergie de transition axé sur l’Afrique, a annoncé, mercredi dernier, avoir reçu tous les agréments gouvernementaux et réglementaires nécessaires du Royaume du Maroc permettant ainsi de finaliser les Accords de partenariat avec Energean plc Group, tels qu’annoncés le 7 décembre 2023. Suite à cet accord, Energean détient respectivement 45 et 37,5% dans les licences offshore de Lixus et Rissana, et en devient l’opérateur. Chariot, pour sa part, conserve respectivement 30 et 37,5% des intérêts dans ces licences, l’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym) maintenant sa participation de 25% dans chacune d’entre elles. La société annonce également avoir reçu d’Energean le paiement initial de 10 millions de dollars américains. E

Le département de la Transition énergétique, en partenariat avec la GIZ, planche sur l’élaboration de deux plans d’efficacité énergétique. Deux régions sont concernées, Souss-Massa et l’Oriental. Ces futurs programmes s’assignent des objectifs ambitieux en termes de réduction de l’empreinte carbone et d’implémentation de pratiques d’efficacité énergétique dans différents secteurs d’activité.

Assabah

Le processus de renouvellement des structures de la Chambre des représentants constitue l’une des étapes les plus importantes du début de la session parlementaire de printemps. Cette session se distingue par une compétition féroce entre les membres des différents groupes parlementaires pour obtenir un siège au bureau et dans les structures de la Chambre. Alors que cinq groupes ont pu garder leurs présidents, le sort de deux grands groupes est encore entouré de mystère, ce qui laisserait envisager des surprises de dernière minute et entraîner la chute de deux noms éminents, dont l’un a gelé soi-même sa candidature à la présidence du groupe parlementaire qu’il dirigeait en raison de problèmes judiciaires. La Commission de la justice et de la législation, qui était dirigée par le groupe haraki (MP), retournera certainement au groupe USFP (opposition) sous la direction de Saïd Baaziz, après que le Parti de la Rose a perdu tout espoir de rejoindre la coalition gouvernementale.

Le gouvernement a attribué à certaines établissements et entreprises opérant dans le domaine de l’alimentation animale, en particulier sur les marchés de l’Aid Adha, la responsabilité de ne pas avoir pris assez de précautions pour empêcher l’utilisation de substances suspectes en évitant de les mentionner sur l’étiquetage des sacs et de spécifier les constituants des aliments composés et les marges autorisées. Les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture semblent ne rien épargner pour s’assurer que les substances destinées à l’alimentation du bétail et de tous les autres animaux commercialisés ne représentent pas de danger pour la santé, et qu’elles n’entraînent aucun changement nocif dans les produits d’origine animale consommés par les êtres humains, en tenant compte des normes internationales en vigueur dans le domaine. Lors de sa dernière réunion, le gouvernement a adopté un décret spécial relatif à la qualité, la sécurité sanitaire et l’étiquetage des matières destinées à l’alimentation des animaux producteurs de produits alimentaires.

Des groupes parlementaires ont demandé au ministre de l’Intérieur d’intervenir et de dévoiler les mesures visant à réglementer le service de Voiture de transport avec chauffeur (VTC) et le soumettre sous la tutelle des autorités compétentes, notamment après une série d’agressions commises contre les chauffeurs VTC dans la capitale économique. Les professionnels n’ont pas cessé de réclamer des mesures concrètes afin de remédier à cette situation. La Fédération démocratique des transports avait maintes fois demandé de réglementer le marché VTC, en adressant plusieurs courriers aux autorités compétentes et présentant un projet de loi relatif à ce sujet au ministre du Transport et de la Logistique, a déclaré son secrétaire général, Samir Frabi, au site web du journal.

Assahra almaghribia

Rachid Talbi Alami, du Rassemblement national des indépendants (RNI), a été réélu vendredi président de la Chambre des représentants pour la période restante de l’actuelle législature, lors d’une séance plénière tenue à l’occasion de l’ouverture de la deuxième session de l’année législative 2023-2024. Talbi Alami, candidat de la majorité parlementaire, a recueilli 264 voix sur les 324 exprimées contre 23 pour son unique adversaire Abdellah Bouanou, président du groupement parlementaire du PJD. Talbi Alami a bénéficié du soutien des députés des groupes RNI, PAM, PI et du groupe constitutionnel démocratique et social, qui composent la majorité, ainsi que d’autres parlementaires indépendants, tandis qu’Abdellah Bouano, n’a pas été soutenu par les groupes de l’opposition, qui ont préféré l’abstention.

Noureddine Harrak, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants au Maroc, a déclaré que l’association n’a pris aucune décision d’augmenter les prix des boissons après l’Aïd El-Fitr, contrairement à ce qui a été diffusé sur l’intention des professionnels de négocier une hausse des prix. Le secteur des cafés et restaurants est soumis à la loi sur la protection de la liberté des prix et de la concurrence, ce qui interdit totalement la fixation des prix, a-t-il affirmé. Toutefois, la hausse du prix du café a conduit certains professionnels à envisager individuellement une augmentation des prix des boissons, a-t-il expliqué dans une déclaration au journal. Il a, par ailleurs, souligné que l’augmentation des prix d’un ou deux dirhams ne suffirait en aucun cas à compenser les pertes subies par les professionnels du secteur, notamment dans le contexte actuel que traverse le pays caractérisé par une hausse du taux d’inflation et ses répercussions sur le pouvoir d’achat des citoyens, ainsi que sur le secteur touristique en général et sur celui des cafés et restaurants en particulier.

Al Akhbar

Le gouvernement a lancé la tenue de réunions des comités avec les centrales syndicales. Les réunions tenues depuis mardi dernier ont eu lieu successivement avec des représentants de l’UMT et de l’UGTM, et seront enchainées après-demain avec ceux de la CDT et de la CGEM, selon des sources syndicales. Comme déterminés par le Comité supérieur du dialogue social, présidé par le chef du gouvernement, plusieurs points prioritaires ont été abordés lors de ces réunions, notamment l’amélioration des revenus dans les secteurs public et privé, en réponse au souhait du gouvernement de répondre aux revendications légitimes des travailleurs, la réforme du système de retraite pour préserver les droits des retraités, la législation du travail, y compris la loi régissant l’exercice du droit de grève, ainsi que les dialogues sectoriels.

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