samedi 4 mai 2024

Ramid et le rôle du système judicaire dans la lutte contre la corruption

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Lareleve.ma

 

  Le ministère de la Justice et des libertés mise sur la réactivation du rôle du système judicaire dans la lutte contre la corruption dans ses différentes formes, a affirmé lundi le ministre de la Justice et des libertés, Mustapha Ramid.

 

  Répondant à une question orale à la Chambre des représentants sur «la réforme judiciaire et la lutte contre la corruption», présenté par le groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI), le ministre a fait savoir que plusieurs dossiers concernant la corruption ont été soumis à la justice par le biais du procureur général du Roi, de l’Instance centrale de lutte contre la corruption et les associations de la société civile. La justice a également été saisie de dossiers traitant de différentes affaires de corruption, rapportées par la presse, présentées par des départements gouvernementaux ou parvenues aux parties concernées sous forme de plaintes.

 

  M. Ramid a fait observer que des services spécialisés en matière de crimes financiers ont été mis en place dans quatre cours d’appel (Casablanca, Rabat, Fès et Marrakech), ajoutant que des formations spéciales ont été assurées au profit des magistrats exerçant dans ces services.

 

  Ces mesures s’inscrivent dans le cadre du volet judicaire de la stratégie du ministère en matière de lutte contre le crime financier et de moralisation de la vie publique, qui constitue un axe principal du programme gouvernemental. Ladite stratégie, a-t-il fait remarquer, est basée sur trois piliers fondamentaux en l’occurrence, judiciaire, législatif et administratif.

 

  S’agissant du volet administratif, le ministre a rappelé la mise en place d’une commission consultative composée de magistrats spécialisés afin d’examiner le rapport de la Cour des comptes et d’en émettre des avis, relevant que cette initiative a abouti sur le lancement par la police judicaire de plusieurs enquêtes sur des crimes financiers.

 

  Sur le plan législatif, il a rappelé les différentes révisions ayant accompagné le développement des crimes financiers, notamment les dispositions relatives à l’encouragement de la dénonciation de ces crimes et à la protection des témoins et dénonciateurs des actes de corruption ainsi qu’au suivi des biens des magistrats.

 

Par ailleurs, M. Ramid a indiqué que la lutte contre la corruption a été l’une des questions importantes ayant dominé la 4ème rencontre du dialogue national sur la réforme du système judiciaire

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