vendredi 19 avril 2024

Omar Brouksy : un héraut sans gloire

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Lareleve.ma-par Bouhddou Toudghi

 

  Qui est donc ce journaliste d’une agence de presse occidentale, qui a complètement éclipsé le cuisant échec de la petite  kermesse qu’envisageait d’organiser le 22 aout 2012, devant le parlement, une vingtaine tout au plus de résidus non recyclables du mouvement 20 février, qui voulaient exprimer publiquement leur rejet du rituel fondamental de la BEIAA, en raison, plaident-ils avec un sérieux cocasse… «de la rigidité de leurs colonnes vertébrales», résultante, à coup sur, de leur tétanie cérébrale.

 

Cette question est d’autant plus lancinante, que suite a l’intervention des forces de l’ordre venues disperser cette poignée de délures  a l’échine trop raide, le ministre de la communication, Mustapha EL KHALFI, s’est senti obligé d’exprimer en personne «ses regrets à l’ AFP concernant cet incident au cours duquel un journaliste de cette agence a été légèrement bousculé», tout en indiquant que «son homologue de l’intérieur a également demandé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les responsabilités a ce propos».

 

  En réalité, il s’agit du grand journaleux Omar Brouksy, qui après avoir longuement quémandé son accréditation au sein de l’AFP, a fini par gagner ses galons de correspondant de cette agence de presse française,  a force d’écorner l’image  du Maroc par la publication d’une kyrielle d’assertions tendancieuses et saugrenues, puisées exclusivement au sein de milieux hostiles au Royaume.

 

 Dés lors, fort de cette immunité journalistique française,   Omar Brouksy s’est arrogé désormais le droit d’agir en Résident General au dessus de la loi, poussant l’outrage jusqu’à taxer de «voleurs» les agents du maintien de l’ordre en exercice de leurs fonctions, qui procédaient le plus légalement du Monde, Mercredi dernier à la dislocation d’un rassemblement officiellement non autorisé.

 

  Cette attitude, pour le moins surprenante, émane de surcroit d’un professeur universitaire, qui, parallèlement à son droit de journaleux, enseigne à la faculté de droit de Settat le droit constitutionnel ; une matière qui définit «l’Etat comme étant le lieu exclusif ou peut s’exprimer le droit, car sans Etat il n’y a pas de droit ».

 

  Mais Omar Brouksy n’en a cure de tous ces principes juridiques universels, qu’il ne cesse de fouler du pied pour qu’il obtienne une chaire universitaire au sein du «mouvement 20 février», l’habilitant à dispenser à coup de fumette sa théorie sur «l’anarchie des masses».

 

   En effet, cet anti-constitutionnalité, qui demeure nostalgique de ses pénibles égarements d’adolescent au quartier «Mabella», à Rabat, a dés le départ adhéré aux revendications nihilistes du «Mouvement 20 février»  et c’st ce qui explique, au bout du compte, sa présence «très remarquée» au rassemblement interdit contre la BEIAA, en qualité de manifestant et non pas de journaliste de l’AFP, qui ne l’avait nullement mandaté pour couvrir ce non-événement.

 

  En dépit de sa formation de juriste censé respecter avec rigueur la primauté de la loi, Omar Brouksy n’a pas apprécié d’être évacué manu-militari, et décide de crier au scandale en alléguant qu’il a été violenté en qualité de correspondant de l’Agence française d’information, sachant que d’autres confrères à lui, étaient présents sur les lieux et n’ont fait l’objet d’aucune violence.

 

  En réalité, notre héraut sans gloire, toujours prédisposé à se victimiser en se lamentant sur le fait qu’il soit dans le collimateur des autorités, a bel et bien été frustré par la débandade rapide de ses ouailles du 20 février ayant fini par faire le dos rond face aux forces de l’ordre et c’est ce qui l’a incité à créer , opportunément, la diversion autour de son cas, conformément à la méthode plusieurs fois utilisée par son mentor et idole, Aboubakr Jamai, au pied duquel Omar Brouksy ne cesse de se prosterner obséquieusement à l’époque où il officiait au «Journal hebdomadaire» et ce, sans jamais ressentir la moindre douleur à sa colonne vertébrale.

 

 

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