vendredi 17 mai 2024

Maroc : une stratégie diplomatique privilégiant la coopération Sud-Sud et la démarche gagnant-gagnant

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La ferveur du Royaume à défendre ses droits légitimes dans les forums internationaux n’a d’égal que son attachement aux principes de modération, de justice et de coopération. Constante, proactive et combinant le politique, l’économique et l’humain, la machine diplomatique marocaine est l’un des éléments qui constituent la force de frappe du Royaume.

Afrique: Un retour en force souverainement orchestré

Ce fut le déclic d’une dynamique vertueuse ayant marqué le retour en force du Maroc dans son giron continental, avec un investissement économique certes, mais surtout diplomatique en termes de recherche de solutions des conflits, de lutte contre le terrorisme, de formation, de régularisation des sans-papiers, et la liste s’allonge.

Articulés autour d’une stratégie diplomatique privilégiant la coopération Sud-Sud et la démarche gagnant-gagnant, ces secteurs d’intervention ont démontré leur efficacité et leur maturité aux plans bilatéral et multilatéral. Résultat: Le Maroc est le premier investisseur africain en Afrique de l’Ouest et le deuxième investisseur africain dans toute l’Afrique. Les exportations du Maroc vers le continent ont progressé de 13% en moyenne annuelle pour atteindre 2,1 milliards d’euros. Adossée à des visites royales au cours desquelles le Souverain dirigeait d’importantes délégations commerciales et économiques (plus de 46 visites dans 25 pays africains et près d’un millier d’accords conclus), rien d’étonnant à ce que cette stratégie porte ses fruits. Le Royaume, offensif sans être agressif dans sa démarche diplomatique, n’a fait que reprendre (et royalement !) son siège à l’Union africaine (janvier 2017).

Le Maroc à l’UA, les séparatistes à l’agonie

Quid des polisariens et de leurs mentors ? Au risque de s’en offusquer, la diplomatie marocaine ne souffre point d’inconstance. Fidèle à ses principes, elle est et reste la même partout, y compris en Amérique Latine, jadis bastion gardé des séparatistes, désormais théâtre du retrait en cascade de la reconnaissance de la fantomatique “Rasd”, particulièrement dans le sillage de la tournée royale en 2004 dans cinq pays de la région (Mexique, Brésil, Chili, Pérou et  Argentine).

Pour y parvenir, le Maroc compte sur la justesse de sa cause, le dynamisme de ses femmes et de ses hommes, et la lucidité de son approche en termes d’intégration des forums interrégionaux et internationaux, comme c’est le cas en Asie en Asie-pacifique, en privilégiant toujours la démarche win-win.

Autant dire que le Royaume, pour se donner les moyens de ses ambitions, a opéré un considérable maillage de sa présence à l’international, comme en témoigne le nombre de consulats et d’ambassades ouverts de par le monde, doublé d’un dynamisme avéré au niveau des relations bilatérales et d’une présence accrue dans les forums et organisations internationaux.

A ce beau tableau, il importe d’ajouter que le Maroc s’est doté, en 2011, d’une Académie marocaine des études diplomatiques, une Direction relevant du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, sensée porter encore plus haut, encore plus loin l’image du Maroc.

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