vendredi 17 mai 2024

Ramid: Un troisième mandat pour Benkirane à la tête du PJD est un non-sens

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Le Conseil national du PJD s’est ouvert ce samedi 25 novembre à Salé. Alors que Mustapha Ramid, membre influent du secrétariat général du PJD, déclare qu’un troisième mandat pour Abdelilah Benkirane à la tête du parti serait à son avis un non-sens, ce dernier a affirme qu’il n’aspirait pas à un troisième mandat en tant que  SG du parti de la Lampe. Les détails.

Le Conseil national du PJD a ouvert, ce samedi 25 novembre à Salé, ses travaux sur fond de division. Entre le courant des ténors hostiles à un troisième mandat pour le secrétaire général en fonction du PJD, Abdelilah Benkirane, et les partisans de ce dernier qui affichent leur ferme soutien, le clivage a aujourd’hui le mérite d’être clair.

Tenue à huis-clos durant deux jours, cette session extraordinaire est consacrée à la présentation d’un document relatif aux orientations futures du parti, à l’adoption d’un projet d’amendement des statuts et à l’approbation de la procédure d’élection du conseil national par le congrès national..

Le Conseil national doit décider de l’amendement ou non de l’article 16 des statuts intérieurs qui limite à deux mandats successifs la fonction de secrétaire général du parti. Pour rappel, Abdelilah Benkirane est en train d’épuiser son deuxième mandat à la direction du PJD et sauf amendement de l’article 16, il devra passer la main.

Mustapha Ramid, membre influent du secrétariat général du PJD, a déclaré à l’ouverture du Conseil national qu’un troisième mandat pour Abdelilah Benkirane à la tête du parti serait à son avis un non-sens. Une manière claire de dire que Benkirane doit laisser sa place pour ne pas affecter l’avenir du PJD.

Dans une déclaration à la presse, Benkirane affirme qu’il n’avait pas demandé un troisième mandat au poste de secrétaire général et qu’il acceptera la décision du Conseil national. Et l’ancien chef de gouvernement d’ajouter que les propos de Mustapha Ramid sont «démesurés» et que «l’avenir le prouvera».

Le Conseil national doit également se prononcer sur l’amendement de l’article 37 qui autorise les ministres du parti à siéger au secrétariat général en tant que membres ès-qualités.

Les travaux de cette session portent également sur l’adoption de la procédure d’élection du secrétaire général et des membres du secrétariat général, la désignation du président et du comité du congrès et l’approbation de l’ordre du jour et du budget du congrès.

 

 

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