samedi 27 juillet 2024

Autodafé du Coran: les divagations du complotiste Maati Monjib

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Maâti Monjib, cet «historien» que personne ne connaît en tant que tel a encore fait parler de lui. On le sait, aigri après que les autorités aient asséché ses sources d’enrichissement illégal, le pseudo-historien vaut une haine assumée à son pays qu’il accuse de tous les maux de la planète.

Pour lui, le Royaume est la cause de toutes les crises que connaît le monde, du réchauffement de la planète, de la disparition des îles sous l’eau, de la montée des eaux des océans et même, si ça se trouve, de l’extinction des dinosaures. L’important pour lui, c’est de noircir l’image de son pays.

Cette fois, non pas en s’attaquant à son propre pays, son passe-temps favori, mais en s’en prenant carrément à la religion de près de deux milliards d’individus parmi les habitants de la planète.

Évidemment, pour tout au monde, il n’aura raté l’occasion de l’autodafé du Coran, en Suède, pour commenter l’incident.  Monjib a, ainsi, prétendu publiquement que brûler le Coran «relève de la liberté d’expression» et que c’est une preuve de la démocratie.

En réagissant de la sorte, à contre-courant de la nation entière de l’islam, l’historien vise sans doute les faveurs des pays européen, ceux nordiques en particulier.

Mais au fond, c’est manifestement la réaction du Maroc, son propre pays auquel il voue une haine viscérale, qui l’indispose. Il dénigre donc la décision souveraine du Maroc de rappeler son ambassadeur en Suède suite à ce déplorable incident, ainsi que l’indignation de l’ensemble des Marocains et leur rejet catégorique de cet acte islamophobe.

Versant dans ses théories farfelues, il met carrément en doute, la sincérité de la réaction de l’État Marocain. Maâti Monjib s’est permis sans vergogne de traiter la décision du Maroc de «populiste» qui n’a d’objectif que de montrer le Royaume comme étant un État et une nation qui défend l’Islam.

Invité par le dénommé Fouad Abdelmoumni, un autre énergumène qui ne rate aucune occasion pour inciter et s’acharner publiquement contre le Maroc, devant ses «adorateurs» sur la chaîne YouTube, Maâti Monjib débite donc ses balivernes, accusant Le Maroc de populisme et prétendant que la liberté d’expression à Stockholm permet à quiconque de mettre le feu au livre saint en public. Il ignore sans doute qu’il s’agit d’un délit, voire d’un crime, puni dans toutes les législations du monde, y compris celle des pays européens qui lui versent des subsides.

Maâti Monjib peut-il brûler par exemple un exemplaire de la Bible, en public, en Suède? Peut-il renier l’holocauste en public en France ? A-t-il le courage d’interdire des membres de la communauté LGBT de brandir leur étendard dans le pays dont il détient la nationalité?

Jamais il n’osera pareille chose. El là, la liberté d’expression n’aura plus aucune signification pour lui. Lui qui sait pertinemment que l’antisémitisme est puni par la loi et que cela peut lui valoir des années de prison, même dans les pays les plus démocratiques.

En incitant et s’acharnant publiquement contre le Maroc, et en cherchant par tous les moyens à instrumentaliser les pays étrangers contre leur patrie, dans une étrange nostalgie au temps des puissances coloniales, qui ont souvent fait appel à des traîtres afin de faciliter leur pénétration dans les pays des autres, avant de les rejeter par la suite, Mounkib, Abdelmoumni et consorts  resteront toujours au yeux des citoyennes et citoyens marocains de simples minables qui ont l’habitude de se faire l’écho de toute revendication de nature à faire monter leurs actions en bourse d’entités et d’organisations étrangères connues pour leur hostilité envers le Maroc.

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