dimanche 28 avril 2024

Le « polisario » et ses relais… un nouveau revers venant de Tarascon

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L’arrêt du Tribunal de Tarascon condamnant la Confédération paysanne, un syndicat français utilisé dans le harcèlement judiciaire de l’accord agricole Maroc-UE, constitue un nouveau revers judiciaire infligé au « polisario » et à ses relais, a souligné le professeur universitaire camerounais, Alphonse Zozime Tamekamta.

« L’arrêt du Tribunal de Tarascon condamnant la Confédération paysanne, un syndicat français utilisé dans le harcèlement judiciaire de l’accord agricole Maroc-UE, constitue un nouveau revers judiciaire infligé au +polisario+ et à ses relais. Le +polisario+ ne cesse de multiplier les actes et gestes de déconvenues. De plus, relais, lui prêtent désormais main forte, pour un objectif vainement inatteignable », a indiqué Alphonse Zozime Tamekamta dans une déclaration à la MAP.

Le revers judiciaire de Tarascon est intervenu après un premier revers, infligé par la Haute cour de Londres, par lequel a été rejetée la demande de l’ONG pro-séparatiste, WSC, qui tentait de remettre en cause l’accord d’association liant le Maroc au Royaume-Uni, a rappelé l’universitaire camerounais.

« Au Tribunal de Tarascon encore, la demande curieuse de la Confédération paysanne, qui se croirait à même de faire interdire à Idyl, la poursuite de ses activités, n’a guère abouti…Ce harcèlement judiciaire, si vain, n’a pas prospéré », a-t-il ajouté.

Plutôt, explique l’expert camerounais, le droit international a été dit, en toute impartialité, en mettant hors d’état de nuire, toute velléité manœuvrière suspecte.

« Cette machination tentaculaire, déjà connue, n’a pu prospérer, d’autant que le séparatisme n’est plus un sujet juridiquement commercialisable », a-t-il soulevé, mettant en relief les échecs répétitifs et les revers juridiques et diplomatiques mettant à nu la véritable partie instigatrice du conflit autour du Sahara marocain.

Ainsi, ce nouveau désaccord devrait marquer au rouge le « polisario » et ses relais et leur rappeler l’inconsistance de leur projet longtemps « éventré ».

Le « polisario » et la rengaine nihiliste de sa propre perdition

Il est une lapalissade, au regard des actes répétés de défiance et de violation des accords et traités internationaux, de dire que le « polisario » est une menace à la sécurité civile et régionale, a relevé le professeur d’Histoire des relations internationales (Polémologie et irénologie africaines) à l’Université de Yaoundé.

Il s’agit, poursuit-il, d’un « mode d’expression » contraire aux habitus internationaux, dans l’optique d’un blocage systématique des recommandations de l’ONU.

Suffisamment informée de tels actes qui vont à l’encontre du processus politique souhaité par la Communauté internationale, l’ONU a régulièrement interpellé le « polisario », lui enjoignant de mettre fin à ces actes déstabilisateurs, ajoute-t-il.

A l’observation, poursuit Alphonse Zozime Tamekamta, la bataille juridique, politique et surtout diplomatique ayant été perdue par l’entité fantoche, sa voix dissonante, le « polisario, ne cesse de se fourvoyer, à travers ses rares soutiens, dans la provocation et le déni permanents.

L’inviolabilité de l’accord agricole Maroc-UE…

Tout en précisant que les relations entre l’UE et le Maroc sont parfaitement conformes aux conventions diplomatiques et consulaires et que les relations commerciales agricoles sont régies par l’accord d’association UE-Maroc, l’universitaire a noté que le « polisario » et ses relais ont souvent vainement tenté de saborder cet accord, sans jamais y parvenir.

Il a, dans ce sens, rappelé que l’UE, à travers la Commission européenne et le Service européen de l’Action extérieure-SEAE) avait, une fois encore, confirmé que la population des provinces du sud du Royaume bénéficie pleinement des accords conclus entre le Maroc et l’UE.

Le Tribunal de Tarascon avait rendu un arrêt condamnant la Confédération Paysanne, qui visait à interdire à l’entreprise française spécialisée dans la commercialisation de fruits et légumes en provenance du Maroc, y compris des Provinces du Sud, IDYL, de distribuer ses produits.

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