La chance pour l’humanité d’empêcher le pire du changement climatique et d’assurer un avenir viable et durable pour tous existe toujours. Cependant, il est suspendu à un fil fragile alors que les climatologues appellent directement tout le monde à saisir cette chance décroissante de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés Celsius (2,7 degrés Fahrenheit) ou de risquer de nuire aux personnes vivant aujourd’hui et à leurs descendants pendant des milliers d’années.
Avec des graphiques montrant des individus – des bébés aux retraités – susceptibles de souffrir de plus en plus de la chaleur croissante, le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies donne une tournure plus personnelle aux conclusions sur les menaces imminentes que ses études antérieures destinées aux gouvernements.
« Il existe une fenêtre d’opportunité qui se referme rapidement pour assurer un avenir vivable et durable pour tous », indique le rapport.
« Les choix et les actions mis en œuvre au cours de cette décennie auront des impacts maintenant et pendant des milliers d’années », a-t-il ajouté, soulignant
les risques à long terme tels que la désertification et l’élévation du niveau de la mer.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a salué le rapport comme un guide pour désamorcer une « bombe à retardement climatique ».
Les gouvernements sont loin d’avoir tenu leurs promesses dans l’Accord de Paris de 2015 visant à limiter le réchauffement climatique en abandonnant les combustibles fossiles au milieu de crises telles que COVID-19, l’invasion russe de l’Ukraine, les pénuries alimentaires et les liens tendus entre la Chine et les États-Unis, les deux principaux gaz à effet de serre. émetteurs de gaz.
Le résumé du GIEC pour les décideurs politiques, condensant des milliers de pages de science climatique dans six rapports gigantesques publiés depuis 2014, est parsemé de références à des modes de vie plus sains, tels que le vélo, la marche et des régimes riches en fruits et légumes avec moins de viande à
haute teneur en carbone.
Il décrit également les risques croissants pour la santé mentale liés au réchauffement climatique.
« Nous avons introduit le côté humain » du changement climatique, a déclaré Hoesung Lee, président du GIEC, lors d’une conférence de presse, affirmant qu’il s’agissait d’un changement significatif depuis le dernier document politique du GIEC en 2014, qui faisait peu référence aux individus et à leur comportement.