vendredi 26 avril 2024

Lettre ouverte à M. Jean-Paul Lecoq : Épauler le criminel pour stigmatiser la victime

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Dans une lettre ouverte au député français Jean-Paul Lecoq, élu GDR de Seine-Maritime dont on connait la haine qu’il voue au Maroc pour être à la solde de l’Algérie et du polisario, M. Abdelkader El Brihi, de manière franche et directe, met à nu les contre-vérités contenues dans l’intervention de ce député, le 7 octobre dernier en tant que pétitionnaire devant la Quatrième commission de l’Assemblée générale de l’ONU sur la question du Sahara marocain.

Voici la deuxième partie de cette lettre divisée en quatre parties:

Lettre ouverte à

M. Jean-Paul Lecoq

député GDR de la 8ème circonscription de Seine-Maritime

Assemblée nationale

Paris – France

Épauler le criminel pour stigmatiser la victime

(deuxième partie 2/4)

M. le député ;

Après cette leçon de moral importune et mal placée, vous avez évoqué enfin, le sujet pour lequel vous avez été « invité » à parler, à savoir la question du Sahara… marocain. Et là encore, vous continuez de propager des contrevérités, pour ne pas dire des mensonges.

Quand vous dites que « le statut du Sahara occidental, en tant qu’Etat colonisé  par le Maroc, ne souffre d’aucune ambigüité », je ne sais pas si vous avez bien pesé vos mots. Car, lors d’une planche de temps de 4 minutes accordée par la direction de la Quatrième Commission pour chaque intervenant (c’est très peu), le pétitionnaire est appelé à saisir chaque seconde pour passer son message de la manière la plus claire et la plus pertinente qui soit. Pour cela, chaque mot prononcé doit être précis et soigneusement choisi. Ceci est d’autant plus primordial que le pétitionnaire en question a dû, généralement, traverser des milliers de kilomètres pour faire cette intervention.

En tant que député dont la mission principale est de légiférer des loi, vous êtes sensé connaître mieux que quiconque l’impact de chaque mot dans un texte. En votre qualité de vice-président de la commission des affaires étrangères de votre parlement, vous devez comprendre que la signification des mots utilisés au sein de cette commission doit être tellement claire et nette pour ne supporter aucune interprétation insidieuse ou malveillante de la part des parties visées.

Comment, dès lors, peut-on expliquer tous les amalgames qui jonchent votre intervention ? Ou bien parce que vous avez concocter votre texte à la hâte, en avion lors de votre voyage en business classe vers New York… Ou bien vous n’avez fait que lire un texte qu’on vous a remis à la dernière minute. Dans tous les cas, vous avez donné la preuve de votre ignorance totale des moindres vérités sur la question de ce Sahara, qui ne peut être que marocain.

Savez-vous ce que veut dire un « Etat colonisé » ? Cette question est particulièrement pertinente, d’autant plus que vous prétendez, vous-même, que votre affirmation « ne souffre d’aucune ambiguïté » ? Le plus cancre des étudiants de première année de droit vous dira qu’un «Etat colonisé est un Etat qui existait déjà en tant que pays indépendant et souverain AVANT de se faire coloniser par une puissance coloniale». Or, le « Sahara occidental » n’a jamais existé en tant qu’Etat indépendant, et ce au même titre que l’Algérie, entités qui ont toutes les deux été créées par le colonialisme français et algérien.

Quant à la pseudo « république sahraouie », elle a été créée par les services algériens en 1976, bien après le retour de ce territoire sous la souveraineté du Maroc après l’expulsion des troupes coloniales espagnoles suite à la glorieuse Marche verte, une marche pacifique à laquelle ont participé 350 milles citoyennes et citoyens marocains (tous des volontaires civils) en novembre 1975. Par cette marche de génie, le Maroc n’a fait que récupérer une partie de son territoire spolié, qui n’a, en tout cas, jamais constitué un Etat.

En réaction à cette idée géniale du Maroc d’organiser une marche civile et pacifique pour récupérer son territoire (au lieu d’une guerre meurtrière qui aurait pu s’éterniser), l’Algérie de Boumediene (en représailles) a expulsé, en même temps, 40 milles familles marocaines, soient l’équivalent de près de 200 milles personnes si on estime que chaque famille est composée en moyenne de 2 parents et 3 enfants. Cette expulsion s’est produite à l’aube de la fête la plus sacrée chez les musulmans : la fête de l’Aïde El Kebir ou la fête du mouton. Ces victimes ont été arrachées de leur lit et expulsées pieds nus, juste avec ce qu’ils avaient sur le dos, soit un pyjama. Cela s’est passé en plein hiver dans un climat glacial. Ils ont été jetés, sans ménagement, par les militaires algériens de l’autre côté de la frontière. Elles ont tout laissé en Algérie, y compris leurs papiers d’identité, en plus de leurs biens, leurs amis et leur argent, confisqués (en réalité volé) par le régime « révolutionnaire » (sic) de votre idole Boumediene. Certaines de ces victimes ne savaient même qu’elles étaient marocaines et n’avaient jamais posé les pieds au Maroc dans sa superficie actuelle. Car, la plupart d’entre elles sont nées en Algérie (leurs parents se sont même battus avec la résistance de ce pays contre l’occupation française), alors que d’autres étaient tout simplement originaires du Sahara oriental marocain que vos dirigeants avaient rattaché à ce pays avant de partir.

Le comble est que les autorités algériennes ont toujours affirmé que le Sahara ne les intéresse pas et qu’elles continueront d’observer une position d’observateur purement neutre dans ce conflit. Le summum du comble est qu’il y a encore des gens, comme vous, pour les accompagner dans cette imposture afin de les aider à réussir ce hold-up grotesque.

M. le député ;

Dans votre intervention, vous vous êtes demandé pourquoi « l’ONU ne fait-elle pas appliquer les décisions émises 3 fois par le comité contre la torture contre le Maroc ? Pourquoi n’y a-t-il aucune sanctions contre les responsables politiques et économiques de l’exploitation de ce territoire alors que la cours de justice de l’Union européenne et les NU l’exigent ? Pourquoi n’y a-t-il aucune sanction suite aux rapports annuels du SG des NU qui dénoncent des violations des droits humains en territoires occupés ? ».

Avant de répondre à ces interrogations aussi bien mesquines qu’insidieuses, je voudrais tout simplement vous rappeler que votre lecture du dossier du Sahara est purement sélective, c’est-à-dire à « géométrie variable », puisque vous aimez tant répéter cette locution devant vos interlocuteurs.

Remarquez, d’abord, que le Maroc autorise, au moins, les organes des Nations unies et les ONG internationales, y compris les plus hostiles à visiter le Royaume et enquêter librement, à l’instar d’Amnesty International, Human Rights Watch, … tout en sachant que ces organisations n’ont jamais porté le Maroc dans leur cœur, et ce contrairement à vos amis algériens qui interdisent à tout ce beau monde de mettre les pieds sur leur territoire. Quant aux camps de Tindouf, ils sont hermétiquement fermés devant toute personne suspecte d’honnêteté ou de rectitude. Le Maroc n’a rien à cacher, pourvu que ces ONG rapportent la vérité.

En soulevant ces sujets et en posant ces questions, au demeurant légitimes, est-ce que vous voulez faire croire au monde que les droits de l’homme sont mieux respectés en Algérie et dans les camps de Tindouf qu’au Maroc ? Soyons sérieux M. le député. Tout le monde sait que les droits de l’homme en Algérie n’ont jamais été tolérés pour être respectés. Car, avant d’être respectés, ces droits doivent, d’abord, exister. Une quarantaine de généraux, des dizaines de journalistes, des centaines militants du hirak, des milliers de citoyens kabyles croupissent depuis des années dans les prisons algériennes … sans procès. A l’instar des grands-mères de la place de mai en Argentine durant les années soixante-dix et quatre-vingt, des centaines de mères algériennes se retrouvent régulièrement à Alger pour réclamer aux autorités de leur pays de mettre la lumière sur le sort de leurs enfants « disparus » (sic) durant la décennie noire. Il s’agit de centaines de milliers (on parle de 200 milles) de « disparus », en réalité enlevés, torturés avant d’être assassinés par le clan criminel des généraux Khaled Nezzar, Mohamed Médiène dit Toufik, Smail et Mohamed Lamari, Touati Mohamed, Abdelkader Mejahed et Saïd Chengriha (vrai chef de l’Etat algérien actuellement). Ce sont ces criminels qui dirigent l’Algérie et avec lesquels vous continuez de collaborer malheureusement.

Vous trouvez normal que le « parlement européen » (sic et resic) condamne, à chaque fois, le Maroc pour le « non-respect des droit de l’homme » (sic sic sic) et n’a jamais évoqué ces mêmes droits en Algérie et dans les camps de Tindouf ? Ça pue l’odeur nauséabonde du gaz, du pétrole et des pétrodollars entre les murs de ce parlement.

Et puis, pour qui se prend ce parlement de pacotille pour se permettre de voter une résolution au goût de venin chaque fois qu’un ganache des dirigeants européens veut faire pression sur mon pays ? A force de refaire ce jeu, ledit parlement a fini par voter plus de résolutions contre le Maroc qu’il ne l’a fait contre tous les autres pays de la planète réunis. Décidemment, le Maroc est devenu un point de fixation pour tous les politiciens européens en mal de cause à défendre. Leur passe-temps favori.

Est-ce un hasard ? Même les êtres les plus abrutis de la planète ne pourront jamais croire que ledit parlement se fatigue tant pour les beaux yeux des Sahraouis, et encore moins pour ceux des Marocains. C’est un agenda purement impérialiste que vous êtes en train d’exécuter avec l’aide des généraux algériens. Soyez sûrs que vous ne passerez point.

Jeudi 10 juin 2021, lors de la crise du Maroc avec l’Espagne, ce même parlement a cédé sa tribune aux eurodéputés espagnols pour rédiger et faire adopter l’une des résolutions les plus cyniques de l’histoire de cette institution… contre le Maroc bien sûr. Aujourd’hui que les relations entre le Maroc et la France sont au point mort, le même parlement récidive en se comportant avec une désinvolture pire que la première fois. L’objectif : faire pression sur mon pays par cette solidarité irresponsable, quasiment mafieuse.

Franchement, ça devient agaçant et insupportable. La chance du Maroc, c’est qu’il a un pilote hors-norme, sûr de Lui, que les turbulences n’ont jamais réussi à décourager.

C’est bien connu, à l’automne de leur carrière, la plupart des politiciens européens, petits bourgeois, traîne-savate et opportunistes comme ils sont, optent à aller se nicher au parlement européen pour garder un minimum de privilèges et sauver les apparences d’une vie politique, généralement ratée. Si ce parlement grouille de corrompus, les responsables européens n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Au lieu d’accuser des pays d’ « acheter des élus » avec l’intention affichée de ternir leur image, ils ont, plutôt, intérêt à nettoyer leur établissement de personnes prêtes à vendre leur âme et leur conscience. Au lieu de « Marocgate » et « Qatargate », appellations trompeuses qu’ils ont balancés sur la scène médiatique pour détourner l’attention sur les vrais coupables, ils auraient dû parler d’ « Eurogate ». C’est l’appellation la plus appropriée, car le scandale est avant tout européen et non marocain ou qatari. Les accusés ne sont pas les acheteurs, mais plutôt sont les vendus. Le Maroc et le Qatar sont dans une posture on ne peut plus confortable. Leurs adversaires peuvent continuer à gigoter à Bruxelles.

 Et puis, personne ne pourra nous faire croire que ce parlement est composé uniquement d’anges, car il y a beaucoup de « diablotins » qui y siègent. Ceux qui ont été désignés dernièrement ne sont que la partie visible de l’iceberg.

Si les eurodéputés qui défendent le Maroc sont à ce point stigmatisés, pourquoi on ferme les yeux sur les groupes qui ont été créé spécialement pour nuire aux intérêts de ce même Maroc. Vous croyez que l’intergroupe parlementaire « paix pour le peuple Sahraoui » a été créé pour jouer le rôle du père noël ? Vous croyez qu’il fonctionne sans carburant ? Sans gaz ? Sans pétrole ? Vous croyez que ses membres paient les frais de leurs déplacements à travers le monde de leur poche pour faire la pub au polisario et à l’Algérie ? Vous croyez qu’ils s’acharnent contre le Maroc pour les beaux yeux des Sahraouis ? Il y a bien des raisons politiques et économiques qui expliquent l’attitude conciliante de ce parlement avec les adversaires du Maroc. Les européens doivent arrêter de prendre les gens pour des idiots.

La meilleure façon pour le Maroc de répondre à ces enragés, c’est de les ignorer. Leurs textes ne valent pas un oignon, comme on dit chez nous.

M. le député ;

Quand on montre la lune à une personne louche, cette dernière regarde le doigt, pas la lune. C’est exactement votre cas. Car, les vrais tortionnaires se trouvent plutôt dans les camps de Tindouf, du côté de vos « amis » algériens et polisariens. Si vous n’arrivez pas à détecter cette réalité, c’est que vous avez besoin d’actualiser les logiciels de votre radar.

Vous avez assistez à la dernière session de la Quatrième Commission de l’ONU devant laquelle vous avez fait votre fameuse intervention. Du coup, vous aviez l’occasion d’avoir une idée réelle sur ce que valent les droits de l’homme dans les camps de Tindouf, et ce en écoutant le témoignage poignant de l’une des toutes dernières victimes du polisario… Un certain El Fadel Breika, élément du polisario qui a été enlevé (avec d’autres camarades à lui) en 2019, torturé, humilié et emprisonné sans jugement pendant des mois avant d’être relâché sous la pression de l’opinion publique internationale, et surtout des membres de sa tribus qui ont un poids important dans les camps de Tindouf.

Immédiatement après sa libération et son expulsion hors d’Algérie, M. Breika a déposé une plainte contre l’Etat algérien auprès du « Groupe de travail sur la détention arbitraire » (GTDA/ONU) à Genève. Cette plainte a abouti à l’adoption d’une décision accablante contre le régime algérien.

Bien sûr que ce genre d’arrestations n’intéresse guère le parlement européen, ni les grandes gueules de la presse française, et encore moins vous. Vous vous focalisez, tous, uniquement sur le pays le plus sérieux, le plus stable, le plus crédible et le plus ambitieux de la région, le Maroc, avec l’intention de ternir son image. Ces qualités vous dérangent au plus haut point. Votre obsession est de voir les pays maghrébins, tous, enfoncés dans les problèmes et les querelles intestines pour rester éternellement à la merci de l’ex puissance coloniale, la France.

Pour votre information, le crime de M. Breika est d’appartenir à l’« Initiative sahraouie pour le changement », une nouvelle structure qui regroupe de nombreux anciens cadres du polisario, civils et militaires, dans l’objectif de s’opposer PACIFIQUEMENT à la direction actuelle des séparatistes, se libérer de la mainmise des services algériens et agir pour sortir le dossier du Sahara du blocage actuel, en défendant une solution « pacifique, consensuelle et durable » à ce conflit factice et combien stupide, dans le cadre d’une large autonomie sous la souveraineté marocaine… Comme vous devez vous en douter, cette conviction contraint beaucoup les convoitises hégémonistes d’Alger et celles de … votre propre pays, la France. Car, l’application de cette solution signifie qu’il n’y aura plus de conflit du Sahara, donc plus de caillou dans la botte du Maroc. Or, ni Paris, ni Alger ne peuvent supporter de voir le Maroc libéré enfin de ce boulet.

Bien que cela puisse être étrange, M. Breika est chanceux. Car, au lieu d’être exécuter et jeter, comme tant d’autres avant lui, dans le désert en pâture aux charognards, il a été expulsé des camps de Tindouf pour ne pas « contaminer » les autres séquestrés par ses idées on ne peut plus pacifistes.

Alors, M. le député, vous qui « défendez la cause juste du peuple sahraoui », où étiez-vous quand les bourreaux algériens et polisariens avaient arrêté, torturé et enfermé M. Breika avec d’autres camarades à lui, dans les galeries sous-terraines de la tristement célèbre prison Dheibia, à quelques mètres des locaux officiels du polisario ? A ce que je sais personnellement, M. Breika est un Sahraoui authentique et il avait besoin de personnes de bonne volonté pour dénoncer son enlèvement. De même, il a besoin aujourd’hui de soutien pour lui permettre de s’exprimer librement et … pacifiquement.

Alors, est-ce que vous êtes disposé, en tant que député français, à l’introduire au sein de votre parlement, à l’instar de votre amie Soltana Khaya, pour qu’il puisse exprimer ses convictions pacifistes ? Est-ce que, au moins, vous êtes au courant de l’existence de ce mouroir (prison de Dheibia) où croupissent des centaines d’innocents ? J’allais dire que ces gens sont emprisonnés sans procès, mais, finalement, je me suis rappelé que, dans ces camps, il n’y a pas de procès parce qu’il n’y a ni tribunal, ni juge, ni procureur, ni avocat. La seule loi qui y prévaut est la loi du plus fort. Plus on a de protecteurs au sein de la direction du polisario, plus on peut s’offrir des « droits » et des incartades que les autres ne peuvent pas se permettre. (Référez-vous une nouvelle fois au témoignage de M. Barikallah au magazine « Jeune Afrique »)

Si vous n’avez pas écouter le témoignage émouvant de ce militant courageux (M. Breika), c’est que vous étiez en train de faire du shoping dans les magasins de luxe de Manhattan. Vos amis algériens vous ont sûrement conseillé de quitter la salle des auditions dès la fin de votre intervention devant la Quatrième commission. C’est le mot d’ordre des services algériens qui encadrent les pétitionnaires « invités » (!!!) à défendre la thèse séparatiste (donc algérienne), et ce depuis des années que dure cette confrontation tragi-comique au sein de cette Commission.

Ai-je besoin de rappeler que les services algériens prennent toutes les précautions nécessaires pour éviter que les pétitionnaires « invités » par leur soin ne rencontrent jamais les VRAIS Sahraouis venus du sud du Maroc pour défendre la marocanité de leur Sahara avec sérénité et courage. On aurait aimé que cette commission offre l’occasion d’une rencontre sincère entre les vrais sahraouis des deux bords : ceux venus des camps de Tindouf et les autres venus des provinces du sud du Maroc. Si les Sahraouis venus des provinces du sud du Maroc ont toujours marqué, durant toute la période des auditions, leur forte présence dans la salle et dans les couloirs de ladite commission à la recherche de leurs cousins venus d’Algérie, la déception a toujours été forte. Ils n’ont jamais rencontré de sahraouis des camps de Tindouf, du fait qu’ils ont toujours été soigneusement écartés des listes des pétitionnaires « invités » par les services algériens. La raison est très simple : les sbires algériens et polisariens ne leur font pas confiance. Ils sont sûrs qu’une fois à New York, ces « invités encombrants » leur fausseront compagnie afin de rejoindre la délégation marocaine pour rejoindre leurs familles au Maroc ou rester sur place pour fuir l’enfer des camps de Tindouf.

Il n’est un secret pour personne que les Sahraouis des camps de Tindouf n’attendent que l’occasion pour S’EVADER (le mot est bien choisi) de cette grande prison naturelle. Le choix de la région de Tindouf, un enfer sur terre, pour y installer ces maudits camps n’est pas fortuit. Satan, en personne, n’aurait pas choisi un meilleur enfer où même les créatures les mieux adaptées et les plus robustes y perdent leurs capacité de résistance. Pour rendre le site plus étanche encore, avec ses bunkers et ses blockhaus naturels formés par d’interminables séries de dunes de sable et de rochers et dominés par une chaleur torride, les services algériens ont bouclé l’ensemble des camps par de fortes ceintures de milices séparatistes et de soldats algériens fortement armés et ultra équipés pour ne rien laisser filtrer.

  Je peux vous assurer que si ce blocus est levé, il ne restera personne dans les camps de Tindouf. Tout le monde, y compris les séquestrés algériens, mauritaniens et maliens regagneront, sans hésitation  aucune, le Maroc. D’ailleurs, des milliers de ces Sahraouis ont réussi à déjouer les mesures de contrôle imposées aux camps pour rejoindre le Royaume. Ils ont risqué leur vie et ont dû recourir à toute sorte de subterfuges pour quitter ces camps, en passant notamment par la Mauritanie ou l’Espagne. Il suffit de vous renseigner pour trouver la vérité.

Aussi, les habitants de ces camps ne peuvent pas quitter ces camps sans autorisation spéciale, même pour se déplacer d’un camp à l’autre à l’intérieur de l’Algérie. Ils leur est, également, interdit de circuler ou de travailler sur le territoire algériens. Ces autorisations ne sont jamais livrées à n’importe qui, et encore moins à toute la famille par crainte qu’elle ne revienne pas. Par conséquent, on retient toujours une partie de la famille comme garantie (otage) pour être sûr du retour de ceux qui quittent les camps.

A force d’écouter les mensonges de vos amis algériens, ils ont fini par vous faire croire que les habitants des camps de Tindouf sont libres de se déplacer librement au sein et hors des camps. De ce fait, vous croyez que si un sahraoui veut partir ailleurs, il n’a qu’à se réveiller le matin, prendre sa valise et attendre le passage du bus pour aller où il veut. Ça, c’est la propagande des services algériens. La réalité est totalement différentes.

Bien sûr que toutes les restrictions ne sont pas visible pour les délégations étrangères qui visitent les camps. Les sbires du polisario veillent soigneusement à préparer les trajets des visiteurs étrangers de manière à ne rien laisser filtrer. Pour les services algériens, c’est une question de vie ou de mort. Même les personnes que ces visiteurs doivent rencontrer sont choisies parmi les plus soumises et briefées avant d’être installées à un point déterminé de ce trajet. C’est très rare de laisser un visiteur étranger se « balader » seul dans les camps. Et même quand ça arrive, le visiteur est suivi de loin, par les nombreux « informateurs » disséminés partout dans les camps, de manière à connaître les personnes rencontrées. Au cas où ledit visiteur publie, après son départ, un témoignage ou une déclaration gênante, les services polisariens détectent plus facilement la source de ce témoignage.

Malgré ces mesures sécuritaires draconiennes dignes du tristement célèbre régime de Nicolae Ceaușescu, votre ex camarade, qui a réussi à maintenir le pauvre peuple roumain sous une chape de plomb pendant des dizaines d’années, certains visiteurs ont profité de cette inadvertance, ou de la confiance qu’on leur faisait, pour découvrir la triste réalité escamotée et amasser suffisamment de preuves et de témoignages accablants pour traduire les dirigeants algériens et polisariens devant les tribunaux internationaux pour crime de guerre et crimes contre l’humanité. Deux exemples pour ouvrir les yeux des éléments les plus aveugles.

Le premier exemple concerne le scandale dévoilé par le rapport publié en 2003 par la « fondation France liberté » dirigée par votre amie et non moins ex alliée, Danièle Mitterrand, suite à une « mission internationale d’enquête sur les conditions de détention des prisonniers de guerre marocains détenus à Tindouf (Algérie), du 11 au 25 avril 2003 ». Nous y reviendrons plus loin dans le chapitre des droits de l’homme de cette lettre.

Le deuxième exemple concerne un autre scandale crapuleux, qui a été dévoilé par deux journalistes australiens, du «Sydney Morning Herald», Violeta Ayala et Dan Fallshaw, qui ont été invités par le représentant du polisario en Australie à se rendent à Tindouf, pour réaliser un film sur « l’aspect humain » du conflit du Sahara. Un document destiné, au départ, pour alimenter la machine de propagande des services algériens, qui ne s’attendaient évidemment, pas à un retour de manivelle crucifiant.

Une fois sur place dans les camps, les deux journalistes ont dû faire face à la surprise de leur vie en constatant que des dizaines de personnes de couleur noire sont soumises à l’esclavage. Leurs maîtres (les Baydanes, Blancs) les appellent « Haratines » (négros). Ces derniers font partie du patrimoine des familles concernées, au même titre que les dromadaires, les chèvres… Leurs propriétaires sont libres d’en faire ce qu’ils veulent. Pour se déplacer seule, une personne de couleur noire doit disposer d’un document appelé « attestation de libération d’esclave », sinon elle se fait arrêter avant d’être punie et remise à ses maîtres. Quant aux femmes « noires », elles servent d’objets de plaisir au profit de leurs maîtres, qui décident de ce qu’elles doivent faire, avec qui elles doivent se marier… Ces derniers disposent de tous les droits sur leurs enfants, qu’ils peuvent vendre dès leur plus jeune âge.

Scandalisés par cette découverte macabre, les deux journalistes ont aussitôt décidé de changer de sujet pour dévoiler au monde entier la gravité de cette pratique esclavagistes, moyenâgeuse et honteuse. Le fruit de leur travail a été présenté dans un film/documentaire sous le titre « Stolen, ou l’horreur des camps du polisario », qu’ils ont projeté dans plusieurs manifestations à travers le monde. Vous pouvez regarder les deux parties du film sur YouTube :

  • Première partie : https://www.youtube.com/watch?v=huBHulA-_wE
  • Deuxième partie : https://www.youtube.com/watch?v=_nZ_xZZoO6E

Dès qu’ils ont été alertés par leurs mouchards disséminés partout dans les camps des agissements « douteux » des deux journalistes, les responsables sécuritaires du polisario n’ont pas hésité un instant à les arrêter avant de les soumettre à un long interrogatoire. S’ils les ont relâché par la suite, c’est parce qu’ils sont Australiens. Les séparatistes du polisario et, surtout, leurs mentors algériens ne pouvaient supporter les pressions des pays occidentaux qui se solidarisent entre eux dans des cas pareils.

Dans ce cadre, Violeta Ayala a affirmé avoir été témoin de pratiques d’esclavage. « Ce n’est pas parce qu’ils mènent un combat pour leur indépendance que les dirigeants du polisario peuvent se permettre de telles violations des droits de l’homme. En tant que journalistes, il est de notre devoir de dénoncer ces pratiques. A l’origine, nous nous étions rendus sur place pour travailler sur la problématique des familles séparées. Mais durant notre séjour, nous avons été les témoins de scènes d’esclavage ».

Ci-joint le communiqué de « Reporters sans frontières » : https://rsf.org/fr/deux-journalistes-australiens-interpellés-par-les-services-de-sécurité-du-front-polisario

M. le député ;

Vos amis algériens ne vous donneront jamais ce genre d’informations. Convaincus que vous leur vouez une confiance aveugle, ils ne vous fournissent comme information que ce qui est censé être utile pour vous faire avaler cette arnaque grossière. Raison pour laquelle je vous invite, si vous cherchez sincèrement la vérité, à vous débarrasser de vos œillères et à faire, vous-même, les recherches nécessaires. Ne vous limitez pas aux documents qui vous parviennent de vos amis algériens et polisariens. Ne croyez même pas ce que je vous raconte dans cette lettre ouverte. Cherchez vous-même la vérité. Aujourd’hui, avec tous les moyens technologiques disponibles, vous pouvez le faire sans quitter votre bureau.

En tant que député, vous avez le droit de consulter certaines archives relatives au Maroc et certaines cartes géographiques avant et après l’arrivée du protectorat dans mon pays et que « Madame la France » a tenu à voler avant de quitter le Maroc en 1956. Mais, je doute qu’on vous accorde ce privilège. Car, lesdites cartes font parties des secrets d’Etat les mieux gardés. Leur divulgation risque de porter un coup fatale aux intérêts supérieurs de la France. En attendant, je vous invite à jeter un coup d’œil sur les cartes du Maroc ci-jointes.

La première carte, qui date de 1880, montre que les frontières du Maroc s’étendaient jusqu’aux environs des frontières libyennes à l’est, au fleuve Sénégal au sud et près de Tombouctou (Mali) au sud-est. Les Hoggar, Aïn Salah, Adrar, Touat, Tindouf, Béchar, qui ont été rattachés par le colonialisme français à l’Algérie, faisaient bien partie intégrante de l’Empire chérifien du Maroc. L’Algérie n’existait même pas à cette époque. La petite partie hachurée au nord constituait la limite ouest de la présence des Ottomans en Afrique du Nord. Ces derniers, comme vous deviez le savoir, n’ont jamais réussi à étendre leur domination sur le Maroc. Malgré leur puissance, ils se sont cassés les dents à chaque fois qu’ils ont essayé de le faire.

La deuxième carte date de 1912. C’est l’année du début de la mise en place du protectorat français au Maroc. Je dis « début de la mise en place du protectorat » parce que l’installation totale ne sera effective qu’en 1934 (cette opération a duré pendant plus de 24 ans, soit près de la moitié de la durée de la présence française au Maroc), et ce à cause de la résistance héroïque du peuple marocain. Si on veut comparer, l’Allemagne nazie a conquis la France en près d’un mois seulement, juste le temps nécessaire pour l’avancée des machines militaires.

Sur cette carte, on voit que le colonialisme français a déjà rétrécit la carte du Maroc du côté est. Mais, si on regarde de ce côté (est), on constate qu’une bonne partie du Sahara oriental, que la France allait rattacher à l’Algérie avant de quitter ce pays, faisait toujours partie du territoire marocain. Quant aux frontières sud du Royaume, elles se situaient encore au niveau du fleuve Sénégal.

Je ne dis pas ça pour tenter de gagner votre soutien. Mon pays n’en n’a point besoin. Non seulement il a suffisamment de soutiens et de vrais amis DESINTERESSES sur lesquels il peut compter le cas échéant, mais il est suffisamment fort pour ne compter que sur son valeureux peuple pour défendre sa souveraineté. L’expérience de plus de 13 siècles d’existence ininterrompue en tant qu’Etat libre, structuré et souverain le prouvent clairement. C’est ce qui fait de lui le plus vieil Etat du monde avec l’Angleterre. C’est, d’ailleurs, l’une des raisons pour lesquelles la France et les autres puissances coloniales européennes l’ont émietté pour tenter vainement de l’affaiblir.

Aujourd’hui, ces dernières se sont rendues compte que le Maroc séculaires est en train de renaître de ses cendres, tel un phénix, et de reconquérir la place glorieuse qui lui revient et qui a toujours été sienne. Raison pour laquelle il est constamment confronté à des coups fourrés d’une rare lâcheté. Mais rassurez-vous, j’ai une confiance totale en mon pays. Je sais qu’il s’en sortira comme d’habitude, non seulement indemne, mais vainqueur. Il a fini par acquérir une forte immunité et une carapace suffisamment solide sur laquelle vos stratagèmes se briseront incha Allah.

M. le député ;

Votre show devant la Quatrième commission de l’ONU était aussi sournois que mesquin. Désolé de vous dépiter, mais est-ce que vous croyiez franchement que c’est en criant devant un micro que vous alliez embobiner l’assistance et lui faire avaler toutes vos balivernes ? Triste spectacle et perte de temps lamentable, car personne ne croyait pas un mot du laïus que vous avez déversé devant les représentants des pays de la planète. Pour peu, et dans le but d’attirer l’attention des délégués présents dans la salle, vous auriez dû enlever votre chaussure et frapper avec sur la table pour donner un semblant de sincérité à vos propos, rappelant, ainsi, l’histoire de la «chaussure du camarade Khrouchtchev », le 12 octobre 1960, au siège de ces mêmes Nations Unies.

La carte du Maroc avec le Sahara oriental que le colonialisme français a rattaché à l’Algérie.

  Le paradoxe ne réside pas dans le fait que vous vous êtes mis du mauvais côté, mais c’est plutôt d’épauler le criminel pour stigmatiser la victime. A vous entendre implorer les esprits qui hantent les couloirs des Nations unies pour appeler la communauté internationale à « appliquer les décisions émises par le comité contre la torture contre le Maroc ? » (sic), je me suis demandé comment un être humain normal peut-il accepter de tomber volontairement dans le piège des deux poids/deux mesures et d’aller si loin dans la duplicité et la fourberie ? Comment pouvez-vous dénoncer de prétendues violations de droits de l’homme au Maroc et fermer les yeux sur les crimes odieux commis en Algérie et dans les camps de Tindouf ?

Vous semblez oublier que l’odeur nauséabonde des actes criminels de votre ami préféré, Brahim Ghali (au demeurant chef du polisario), est parvenue jusqu’au tribunal de haute instance espagnol, qui a fini par lancer un mandat d’arrêt contre ce bourreau accusé de tous les crimes que vous pouvez imaginer : arrestation d’innocents, enlèvement, séquestration, torture, viols, détournement de l’aide humanitaire … L’une des nombreuses victime de ses actes ignobles, Khadijatou Mahmoud, fait le tour de l’Europe pour raconter l’horreur des actes de viol qu’elle a subis par ce criminel.

Le comble est que le 7 février dernier, le parlement européen a invité votre amie, une certaine Soltana Khaya, à s’exprimer, alors que ce même parlement a refusé de recevoir Khadijatou Mahmoud qui voulait juste raconter l’horreur qu’elle a vécue dans le bureau de Brahim Ghali.

De quel côté se situe la géométrie variable dont aimez tant parler ? Au lieu de venir en aide à cette malheureuse victime d’un viol épouvantable (elle n’avait que 18 ans au moment des faits et elle était encore vierge), vous vous mettez, TOUS, du côté de son violeur. Quelle honte !!!

https://lobservateur.info/article/467/monde/espagne/khadijatou-mahmoud-a-la-razn-je-navais-que-18-ans-jetais-vierge-brahim-ghali-ma-violee

Quant à la « cour européenne de  justice », dont vous vous targuez tant, vous savez mieux que quiconque qu’il s’agit, ni plus ni moins, d’un simple appendice de l’union européenne, une sorte de matraque dont les pays européens (France en premier) se servent à outrance pour intimider les adversaires et faire chanter les concurrents, à l’instar de vos prétendues ONG, comme Amnistie internationale, Reporters sans Frontières… C’est une instance politique installée et financée par l’UE, qui paie ses fonctionnaires et le loyer de ses locaux. Normal qu’elle fonctionne par télécommande pour servir les intérêts de ses employeurs.

On se souvient des verdicts télécommandés prononcés, le moment opportun, par cette même cour contre l’accord de libéralisation agricole entre le Maroc et l’Union européenne et son annulation partielle afin de TOUJOURS laisser une brèche politique au profit des adversaires du Maroc, pour l’attaquer encore et encore à chaque fois que les intérêts européens le nécessitent. Des scènes burlesques pour faire chanter le Maroc en faisant appel à des mercenaires de tout bord…

Dans tous les cas, les arrêts et des décisions ridicules de cette instance n’ont aucune valeur et n’intimident personne. D’ailleurs, ce n’est pas ce genre d’arrêts sur mesure qui vont priver les Marocains de leur Sahara.

M. le député ;

Pour avoir une idée sur le degré d’atrocité des crimes commis par les dirigeants du polisario et les services algériens, je vous invite, non à écouter les témoignages des victimes puisque leurs cris ne vous émeuvent guère, mais plutôt à découvrir le constat macabre fait par une ONG française, foncièrement anti-marocaine et totalement pro-algérienne : la « fondation France liberté » de Danielle Mitterrand (l’épouse de votre ex allié du programme commun), qui vouait une haine viscérale à l’égard de tout ce qui est marocain. La pauvre !! Que Dieu ait pitié de son âme pour tout le mépris qu’elle vouait à l’égard de mon pays, qui ne lui a, pourtant, rien fait de mal !! Exactement comme vous, elle souffrait d’un syndrome chronique et incurable qui s’appelle « Monarchie marocaine ».

Je sais que vous êtes immunisés contre les cris de douleur venus d’outre-tombe des camps de Tindouf et des centres de détention secrets éparpillés un peu partout en Algérie, mais essayez de lire le rapport publié, en 2003, par cette fondation suite à une enquête accomplie au sein des camps de Tindouf. Le polisario détenait encore quelques prisonniers de guerre marocains.

 Malgré le soutien aveugle de Mme Mitterrand à la junte militaire qui s’accapare toujours le pouvoir en Algérie, les envoyés de « France liberté » n’ont pu contrôler leur stupéfaction devant la découverte des horreurs de cette supercherie appelée « cause sahraouie » : une mine à ciel ouvert de monstruosités cauchemardesques. Aussitôt, ladite fondation a décidé de dépêcher une enquêtrice qui devait agir discrètement pour mettre la lumière sur le vrai visage du polisario et de ses commanditaires algériens. Mission réussie. Normal. Les sbires algériens et polisariens faisaient confiance totale à leur sponsor parisien et comptaient sur sa discrétion, exactement comme ils l’ont fait avec les deux journalistes australiens et comme ils le font encore avec vous aujourd’hui. Désormais comme elle, vous avez gagné les galons de leur confiance. Vous pouvez vous enorgueillir. Car, ce n’est pas une tâche facile. Comme au sein de tous les milieux crapuleux, il faut galérer pour parvenir à gagner la confiance des chefs criminels.

Le résultat de cette enquête dépasse toute imagination. Même les nazis s’ont pas osé aller si loin dans leurs pratiques criminelles, surtout avec les prisonniers de guerre. (voir extraits à la fin de cette lettre).

Si vous cherchez vraiment à connaître ne serait-ce qu’une toute petite partie des horreurs renfermés par cette boîte de pandore, je vous invite à jeter un coup d’œil sur ce rapport intitulé : « Rapport – Mission internationale d’enquête sur les conditions de détention des prisonniers de guerre marocains détenus à Tindouf (Algérie) – 2003 ». https://docplayer.fr/11145060-Rapport-mission-internationale-d-enquete-sur-les-conditions-de-detention-des-prisonniers-de-guerre-marocains-detenus-a-tindouf-algerie.html

Je vous invite, également, à vous référer à un article publié par l’une des anciennes journaliste de votre propre journal « L’Humanité », en l’occurrence Laurence Mazure, qui a effectué plusieurs voyages dans les camps de Tindouf « sans se rendre compte » de ce qui s’y passait réellement. En lisant le rapport de « France Libertés », elle a passé en revue les scènes suspectes qu’elle a vues auparavant dans lesdits camps. Elle s’est, enfin, rendue compte qu’elle avait été tout simplement manipulée par les services algériens. Voici sa conclusion :

 « Personnellement je pense qu’exiger, au nom du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, que l’on SE TAISE sur des exactions commises par le front polisario, équivaut à vouloir ménager l’impunité des personnes responsables par le SILENCE… C’est faire d’un vrai droit -celui à l’autodétermination pour le peuple sahraoui-  un principe absolu qui justifie tout et n’importe quoi, dans les actes comme dans les propos… ».

« EXIGER LE SILENCE, remettre tout débat à un lendemain plus hypothétique que jamais, c’est également prendre les gens (les Sahraouis comme les autres) pour des imbéciles. Et le triste constat que je dois faire est que le front polisario prend, depuis trop longtemps, ses interlocuteurs, journalistes ou autres, pour des imbéciles ».

Tout est dit. C’est une journaliste de « L’Huma » qui le dit. Vous pouvez la contacter (je pense qu’elle collabore actuellement avec « Le Monde diplomatique »). Les initiateurs de ce conflit EXIGENT des sympathisants du polisario de SE TAIRE (de fermer leur gueule) sur les « dépassements » !!! dont sont victimes les séquestrés des camps de Tindouf. Aussi, le polisario et les services algériens prennent leurs ses interlocuteurs, vous M. le député en premier, pour des imbéciles. Désolé de vous le dire, mais c’est la vérité.

Tous ceux qui se taisent sur les crimes commis par les services algériens et polisariens sont complices de ces exactions, et donc aussi responsables que les exécutants directs de ces crimes.

M. le député ;

Dans son dernier rapport au Conseil de Sécurité sur le Sahara marocain (octobre 2022), que vous auriez dû consulter avant de présenter votre diatribe devant la Quatrième commission, le Secrétaire général des Nations Unies a mis en exergue, une nouvelle fois, une liste exhaustive de violations caractérisées et systématiques des droits de l’Homme, commises par le polisario contre les « populations vulnérables » séquestrées dans les camps de Tindouf, tout en insistant sur les restrictions continues imposées aux droits à la liberté d’expression et d’association. De même, il a lancé un appel à la communauté internationale pour dénoncer le recrutement, l’embrigadement et l’endoctrinement d’ENFANTS SOLDATS.

Des images et des vidéos horribles de ces enfants soldats, juste un peu plus grands et plus lourds que les mitraillettes qu’ils manipulent…, enfants qui peinent à exécuter des manœuvres que même les hommes les plus robustes redoutent. Tout cela sous les yeux morbides de Brahim Ghali en personne, fier de son crime honteux, à tel point qu’il a commis l’erreur d’exhiber les images et les vidéos de ce scandale sur les sites internet polisariens. Evidemment, dès que le scandale a éclaté et que les condamnations ont commencé à fuser, notamment par des pétitionnaires sahraouis marocains devant la Quatrième commission de l’ONU, ses strapontins se sont, aussitôt, précipité d’effacer.

https://www.google.fr/search?q=enfants+soldat+chez+le+polisario&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwi8_7fk8Lz9AhUFTKQEHRI4BOsQ_AUoAXoECAEQAw&biw=1199&bih=862&dpr=1#imgrc=wgc5Io_kO-dOJM&imgdii=ZvH6KBX2JCasCM

Faites un effort M. le député. Essayez de chercher la vérité et de lire un peu. Je ne peux pas croire que vous êtes si partiale que ça.

Tenez… dans le but de vouloir redorer leur image déjà ternie par les crimes qu’ils commettent depuis près d’un demi-siècle, les dirigeants du polisario, eux-mêmes et sous l’impulsion de leurs commanditaires algériens, ont proposé, il y a quelques mois seulement d’indemniser leurs victimes. Malheureusement pour eux, la plupart de ces dernières ont refusé ce geste louche, tout en accusant l’Algérie d’être la vraie responsable des crimes qu’elles ont subis.

Quand vous aurez consulté les annexes ci-joints et ouvert les liens que j’ai insérés dans cette lettre (et j’espère que vous le ferez), vous saurez de quel côté se trouve l’impunité que vous avez évoquée lors de votre intervention. Elle est du côté algérien. Selon le droit international que vous aimez répéter tout le temps à l’adresse de vos interlocuteur, c’est bien l’Algérie qui est responsable, en tant que pays hôte, de toutes les atrocités commises sur son territoire par ses services de renseignement et les éléments du polisario.

Suivre, troisième partie : Les colons, les vrais, c’est la meute des politiciens qui animent la scène politique en France

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