samedi 20 avril 2024

Le Parlement marocain rejette unanimement   toute  ingérence dans les affaires du Royaume

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Ébranlé par les affaires de corruption, le Parlement de Strasbourg braque son regard vers le Maroc, dans une entreprise de fuite en avant, et ce à contre-courant de la politique étrangère de l’Union Européenne vis  à vis du  Royaume et au moment où les relations entre Rabat et Bruxelles sont au beau fixe.

Réunies en séance plénière , ce lundi 23 janvier,  pour « évaluer » la résolution du Parlement européen (PE), les deux chambres marocaines ont unanimement rejeté  les accusations « fallacieuses » des députés européens et toute « ingérence » dans les affaires du Royaume.
La Résolution sur la soi-disant situation des journalistes au Maroc, dont les amendements sont portés et promus par des milieux à l’hostilité avérée, a été  votée, jeudi, lors d’une séance plénière, où l’hostilité anti-marocaine a été patente chez quelques eurodéputés.
Se faisant l’écho de plusieurs parlementaires, M. Ahmed Touizi, du Parti Authenticité et Modernité (PAM),  a accusé la France – sans la citer – d’être à l’origine d’une campagne antimarocaine à Bruxelles.
« Dans les coulisses de cette décision se cache un pays que l’on croyait ami et partenaire sûr, mais l’odeur du gaz lui a fait perdre sa tête », a-t-il opiné, en référence au rapprochement entre Paris et Alger, et ce lors de la séance plénière de ce lundi à Rabat pour « évaluer » la résolution du Parlement européen (PE).
dans un communiqué rendu public ce lundi, après la séance plénière, les parlementaires marocains considèrent que « La résolution du PE a gravement nui au capital confiance entre les deux institutions législatives.
Et le même communiqué d’ajouter que, la  résolution due PE constitue un dépassement inadmissible de ses prérogatives et attributions, et une attaque inacceptable contre la souveraineté, la dignité et l’indépendance des institutions judiciaires du Royaume.
Le Parlement marocain exprime, par la même,  sa déception vis-à-vis de la position négative et du rôle non-constructif  joué lors des débats et des concertations au sujet du projet de la résolution, par certains groupes politiques appartenant à un pays considéré comme un partenaire historique du Maroc, et ce en référence  à la France. Le parlement marocain déplore ces positions et ces pratiques sans rapport avec la sincérité et la loyauté qu’exige l’esprit du partenariat.
En effet, la résolution votée par le Parlement européen ne laisse plus aucun doute possible sur l’implication du parti de Macron, surtout après l’embarras du président français qui a platement évité de répondre à la question sur ce vote, tout le contraire du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, qui a défendu ouvertement le vote des eurodéputés du PSOE contre ce texte controversé, lors d’un point de presse le 19 janvier courant.
Le Parlement, ajoute  le même communiqué, rejette l’instrumentalisation et la politisation d’affaires relevant de la compétence de la justice pénale et du droit commun.
La résolution du PR, souligne le communiqué, a sciemment contourné  tous les mécanismes institutionnels de dialogue et de coordination, lesquels avaient précisément été créés pour servir de cadre de dialogue et de débat franc et sans exclusive, à la hauteur du partenariat et du respect mutuel.
Le Parlement marocain appelle à rejeter tout amalgame délibéré entre les droits de l’Homme, protégés au Maroc par la Constitution, les lois et les institutions, d’une part, et les allégations véhiculées par certaines parties et organisations connues pour leurs positions hostiles et dogmatiques à l’encontre du Maroc, d’autre part.

Et le Parlement de conclure par une décision de Reconsidérer ses relations avec le Parlement européen en les soumettant à une réévaluation globale, visant à prendre des décisions fermes et appropriées.

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