jeudi 28 mars 2024

Quand le régime vert-kaki d’Alger attaque une entreprise saoudienne à cause de la carte du Maroc

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Les paroles de Ali Aoun, ministre chargé par le régime vert kaki de l’Industrie pharmaceutique, devant une délégation de la société pharmaceutique saoudienne « Tabuk », est on ne peut plus vulgaires et renseignent sur le niveau intellectuel bas des responsables algériens choisis par la junte militaire pour être au devant de la scène dans la gestions des affaires quotidiennes du peuple algérien meurtri par une multitude de crises.

Ce comportement aura des répercussions désastreuses sur les relations de « la Corée de l’Est » avec les investisseurs saoudiens et étrangers qui seraient amenés à réfléchir mille fois avant de tenter un quelconque investissement, aussi humble soit-il, dans le « Militaristan ».

En effet, lors d’une tournée d’inspection des unités de l’industrie pharmaceutique de Blida, lundi 16 janvier, le ministre du régime vert kaki a fait escale au siège de la filiale saoudienne de Tabuk Pharmaceuticals, spécialisée dans la fabrication de médicaments génériques de qualité supérieure, où il a tenu un discours très discourtois et maladroit.

Ainsi, et pour plaire aux galonnés séniles  qui dirigent le pays, Ali Aoune a sèchement ordonné aux dirigeants du groupe Tabuk de changer la carte du Maroc en amputant le royaume de son Sahara!

Le ministre de la junte militaire a perdu « la raison », après avoir échoué a obtenir gain de cause face aux responsables de la filiale du groupe saoudien Tabuk Pharmaceuticals, qui ne font que suivre la position officielle de l’Arabie saoudite qui reconnait la marocanité du Sahara. Une position que le royaume saoudien n’a cessé de réitérer à toutes les occasions au grand dam des vieux généraux séniles…

La fermeté du groupe saoudien Tabuk Pharmaceuticals au sujet de la carte du Maroc, que le ministre a ordonné avec arrogance de changer, a excité ce dernier et provoqué son ire ce qui l’a poussé à demander au groupe saoudien de revoir sa politique d’investissement en Algérie exigeant plus d’engagement et d’opérer dès cette année à l’exportation d’une partie de sa production…

Une bien drôle manière d’attirer les investisseurs étrangers dont le pays a grandement besoin pour diversifier son économie qui repose, en dépit des effets d’annonces, uniquement sur le secteur des hydrocarbures.

Cela révèle sans aucun doute que la question du Sahara marocain est considérée par le régime militaire comme une question de vie ou de mort, car il est liée intimement à sa survie et  résoudre ce différends artificiel impliquerait la fin inévitable de la junte militaire.

Ce comportement vient une énième fois mettre à nu le discours contradictoire tenu par la junte militaire au sujet du dossier du Sahara marocain. En effet, Alger qui ne cesse de marteler à longueur de journée que la question du Sahara marocain ne la concerne pas, se contredit une fois de plus en donnant des ordres à des entreprises étrangères qui investissent sur son propre territoire!

Il va sans dire que les propos tenues par Ali Aoune à l’encontre de la société saoudienne,  sont un moyen pour préserver son poste, comme c’est le cas pour d’autres responsables nommés par la junte militaire dont fait partie Abdelmajid Tebboune. Car, il faut le rappeler en passant,  pour ne plus être inquiété dans le future par des procès, qui son monnaie courante en Algérie,  Ali Aoune n’as pas de choix que de suivre les instructions des Caporaux de « Mama frança » pour ne pas rejoindre ses prédécesseur en prison, tant son dossier et plein à craquer d’antécédents judiciaires.

En effet,  Ali Aoune a été auparavant accusé de corruption et associé au scandale de la banque Khalifa et condamné à une peine de prison avant de bénéficier d’un acquittement, et c’est pour cela qu’il s’affaire à plaire au régime militaire qui dirige le pays. Et à ce titre, il n’y a pas mieux que de créer le buzz sur le Sahara marocain, un sujet de prédilection pour la junte militaire…

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