samedi 27 juillet 2024

« Maroc Le Jour »: Telexpresse dénonce les “égarements” de l’ancien correspondant d’EFE au Maroc

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Sous le titre « Telexpresse dénonce les «égarements» de l’ancien correspondant d’EFE au Maroc », l’Agence marocaine de presse (MAP) a publié, ce jeudi 3 février 2022, dans son quotidien digital « Maroc Le Jour », un article citant notre confrère Telexpresse qui a consacré un portrait incisif à l’ancien correspondant à Rabat de l’agence de presse espagnole EFE, Javier Otazu, dont il a épinglé les «égarements» professionnels et les dérapages déontologiques.

Ci-dessous l’article complet diffusé par le quotidien digital de la MAP « Maroc Le Jour »:

Le site d’information Telexpresse a consacré un portrait incisif à l’ancien correspondant à Rabat de l’agence de presse espagnole EFE, Javier Otazu, dont il a épinglé les “égarements” professionnels et les dérapages déontologiques.

Le site dévoile la “double face” endossée par l’ancien correspondant d’EFE pendant les 16 années qu’il a passées au Maroc, sa “duplicité » assumée et son “hypocrisie” à l’heure de traiter l’actualité marocaine sous le prisme d’une haine viscérale qu’il voue au Royaume.

Telexpresse souligne qu’Otazu a été libéré de cette “frustration”, le 6 août 2020, lorsque son agence l’a nommé dans son bureau new yorkais. Il a trouvé l’occasion rêvée pour “déverser tout son fiel dans un livre sur le Maroc” que l’auteur de l’article qualifie de “véritable anthologie de rancune, d’animosité et d’acharnement contre un pays qui l’a materné. Peu d’auteurs anti-marocains peuvent prétendre à une telle performance, d’autant plus qu’Otazu affirme avoir tenu sa langue en bride pendant dix ans avant de parler”, écrit-il.

Autoproclamé pompeusement comme un “honorable spécialiste” du Maroc, la couverture de l’actualité marocaine par Otazu a été une succession de coups foireux. “Ses sujets de prédilection sont d’une perfidie écœurante et d’une malveillance sournoise”, dénonce le site marocain, en rappelant qu’Otazu s’est spécialisé dans les informations relatives aux tests de virginité, aux bisous sur Facebook, au rôle des Moqaddem ou aux contre-vérités sur certaines affaires traitées par la justice.

Toutefois, relève Telexpresse, “le parcours personnel d’Otazu ne le prédestinait pas à sombrer dans la haine du Maroc”, en raison de son mariage avec une marocaine avec laquelle il a eu deux enfants, ce qui fait de lui, logiquement, “le père de deux enfants maroco-espagnols qui vivent avec leur mère après un divorce tumultueux”.

Telexpresse revient ensuite sur les étapes du séjour, en deux périodes distinctes, du journaliste espagnol au Maroc (1990-1996 et 2011-2020) entrecoupées par des missions au Caire et à Lima.

Le site détaille par la suite la teneur des “sept chapitres de son livre-reflux sur le Maroc (qui) sont un réquisitoire digne des tribunaux de l’inquisition”, écrit-il.

Dans ce livre, l’article relève chez Otazu une “obsession pour la question migratoire, son étonnement feint à l’égard des revendications marocaines des présides occupés, son attitude coupable face à l’unanimité des Marocains sur la question du Sahara et ses accusations farfelues sur un présumé +recul+ des libertés démocratiques au Maroc”.

Mais, c’est sur la question du Sahara que le journaliste espagnol fait une “fixation maladive”, puisque cette partie du Maroc revient “comme un leitmotiv dans sa diatribe de 104 pages”, en faisant sien tout le lexique des séparatistes, en violation de toutes les règles de la déontologie journalistique.

Telexpresse accable Otazu lorsqu’il “parle du Maroc comme un +État voyou+ (Estado Gamberro)”. Arrivé à ce stade, s’indigne le site marocain, “la frontière de la décence et de l’estime de soi est désormais franchie, parce que Javier Otazu, en quittant le Maroc, se considère comme affranchi de toute dignité professionnelle et de tout garde-fou déontologique”.

Une indécence dont il n’arrive pas à se défaire même à New York, puisqu’il “va poursuivre son travail de sape (contre les intérêts du Maroc)”. Il est décrit par Telexpresse comme un “hystérique spécialisé dans le +posage+ de questions commandés sur le Sahara marocain”.

Dès que la question du Sahara est évoquée, Otazu “ne rate aucune occasion pour distiller son venin, sur le fil de l’agence EFE et dans les couloirs et la salle de presse du Palais de verre (…). Pis, il désinforme ses confrères qui, quand ils sont éthiquement faibles, le suivent dans ses manipulations outrancières”, écrit Telexpresse.

Le site marocain estime que “Javier Otazu rêvait de voir le Maroc s’écrouler”. Il en veut pour preuve sa “litanie de mensonges égrenés sur la question du Sahara marocain, sur les manifestations du Rif, sur le préside occupé de Sebta, sur la question de la migration ou des droits de l’Homme, et sur certains faits divers au Maroc”.

Pour illustrer son propos, Telexpresse cite deux exemples fragrants: Il rappelle une série de 8 tweets en une journée postés par Otazu, peu de temps avant de quitter le Maroc, sur des “questions traitées par la justice concernant des journalistes poursuivis dans des affaires de mœurs et des terroristes condamnés par les tribunaux”.

Deuxièmement, s’étonne le site d’information marocain, à l’éclatement de l’affaire Benbattouche en mai 2021, Javier Otazu ne s’occupait plus de l’actualité relative au Maroc, mais il a trouvé le moyen d’exprimer “ses regrets de voir que le Maroc avait des amis en Espagne qui ont critiqué la bourde du gouvernement de Madrid”.

 

En somme, résume Telexpresse, le séjour marocain d’Otazu se réduit à quatre échecs retentissants :”Un, il a transmis en continu une image tronquée de la réalité marocaine. Deux, il a vu son rêve de voir le Maroc à genou s’écrouler. Trois, il a raté l’occasion de contribuer, par un travail professionnel et sans apriori, au rapprochement des deux peuples qui ont une longue histoire commune. Et Quatre, un naufrage de sa vie personnelle”.

 

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