samedi 27 juillet 2024

Revue de presse du vendredi 21 septembre 2012

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   L’essentiel de l’actualité nationale telle qu’elle a été relatée par les quotidiens marocains du vendredi 21 septembre 2012:

 

L’ECONOMISTE

 

-L’Istiqlal à l’épreuve des urnes. Les Istiqlaliens et les dirigeants des autres partis politiques auront les yeux rivés sur Skhirate où aura l’élection du SG de l’Istiqlal ce dimanche. Le Conseil national devra trancher entre Hamid Chabat et Abdelouahed El Fassi, les deux seuls candidats pour l’heure à ce poste. C’est donc un nouvel exercice démocratique pour une formation habituée à choisir son patron par consentement, dans les salons fermés. Aujourd’hui, le vieux parti doit gagner le défi démocratique et sortir de l’épreuve du 23 septembre renforcée. Certains craignent cependant l’implosion de l’Istiqlal si le perdant ne joue pas le jeu. D’autres, plus optimistes, voient les choses autrement. Pour eux, une scission du parti n’est pas à l’ordre du jour, puisqu’il ne s’agit pas de désaccord idéologique ou de programmes. En tout cas, une chose est sûre, le prochain vainqueur de ce bras de fer devra en priorité entreprendre un travail de réconciliation interne des militants.

 

AUJOURD’HUI LE MAROC

 

-Ahmed Lahlimi déclare: « Notre résilience ne durera pas si nous n’engageons pas une nouvelle génération de réformes ». Malgré la conjoncture actuelle, le Haut-Commissaire au Plan affiche un optimisme. Dans cet entretien, il dresse les prévisions du HCP pour 2013 dont il ressort une amélioration des exportations marocaines sous l’effet d’une légère amélioration de la demande mondiale adressée à notre pays. Néanmoins, en cas de réalisation de cette amélioration, elle demeurerait, selon Lahlimi, insuffisante pour assurer la couverture des besoins en importations et n’empêcherait pas une accentuation du déficit de notre commerce extérieur. De plus, Lahimi met l’accent sur un engagement collectif de l’ensemble des opérateurs économiques et sociaux, publics et privés, dans la mise en œuvre d’une nouvelle génération de réformes audacieuses pour assurer l’équilibre de nos finances publiques et la compétitivité de notre économie.

 

LIBERATION

 

-Rencontre entre le CGEM et le Chef du gouvernement: L’entente Patronat-Gouvernement n’est pas du goût des salariés. Bien qu’elle ait été tenue à huis clos, la réunion de Abdelilah Benkirane avec le Patronat semble avoir été fructueuse, puisque le Chef du gouvernement s’est montré disposé à souscrire toutes les propositions qui lui ont été soumises. Certes, d’autres points ont été évoqués, mais les questions touchant à une éventuelle mise à niveau salariale de nature à maintenir le pouvoir d’achat des travailleurs que les syndicats lui ont soumises sont passées à la trappe.

 

-58 médicaments dangereux pour la santé commercialisés au Maroc: Notre système de surveillance et de contrôle est-il faible? Un médicament sur deux est inutile. Pire, 5 pc de ceux vendus en pharmacie seraient même dangereux, estiment Philippe Even, ancien doyen de la faculté de l’hôpital Necker à Paris, et Bernard Debré, médecin et député dans un livre choc paru le 13 septembre et intitulé: « le guide des médicaments utiles, inutiles ou dangereux » qui est actuellement au cœur d’une vive polémique en France. La majorité écrasante de ces médicaments inutiles sont prescrits et commercialisés au Maroc et 58 d’entre eux seraient dangereux.

 

L’OPINION

 

-Liberté d’expression, «droit» au blasphème et sordides provocations: De la primauté du discernement. Un musulman ne peut taire toute offense faite à Dieu ou à ses prophètes, tous, sans exception. Il est dans l’obligation de la dénoncer, faute de quoi il tombe dans l’apostasie. Mais il se doit également de faire preuve de discernement comme Dieu le lui a enseigné dans son Saint-Coran, d’avoir des réactions mûrement réfléchies et d’éviter à tout prix de céder maladroitement aux sordides provocations, ce qui reviendrait à jouer le jeu des impies.

 

LE MATIN DU SAHARA ET DU MAGHREB

 

-Climat des affaires: la CGEM et le gouvernement pour un dialogue franc. La rencontre de haut niveau entre le gouvernement et la CGEM, qui a eu lieu mercredi à Casablanca, est loin d’être une simple cérémonie protocolaire, destinée à échanger les bonnes manières. D’après ce qui est ressorti de cette réunion, les deux parties se sont en effet livrées à un dialogue plutôt franc où les patrons ont dit tout ce qu’ils avaient sur le cœur par rapport aux différents dossiers qui les taraudent et le gouvernement a apporté des réponses, ou tout au moins des promesses, à ces revendications.

 

ASSABAH

 

-Affaire du CIH: Les défenses de Khalid Alioua et de certains mis en cause ouvrent le feu sur le juge d’instruction Noureddine Dahin. Elles l’accusent d’avoir été injuste en incarcérant leurs clients et en leur refusant de prendre connaissance des dossiers de l’instruction, au moment où le même juge a convoqué d’autres accusés dans le cadre de cette affaire.

 

-Le gouvernement reporte sine die l’adoption du décret d’application de la loi organique relative aux nominations aux hautes fonctions. Des sources gouvernementales affirment que ce report est dû à l’émergence de différends entre les ministres sur la vision qui devrait encadrer la mise en application de ce décret.

 

-Istiqlal: Division et grande discorde au sein du Conseil de la présidence du parti autour des candidatures de Abdelouahed El Fassi et de Hamid Chabat au poste de secrétaire général. Alors que M’Hamed Douiri a exprimé son soutien à la candidature de Chabat, Boucetta a opté pour le camp d’El Fassi et Ghellab a décidé de ne soutenir aucun des deux candidats.

 

AL MASSAE

 

-Affaire de divulgation de documents confidentiels relatifs aux indemnités de Salaheddine Mezouar et Noureddine Bensouda: Le fonctionnaire mis en cause révèle aux enquêteurs de la BNPJ l’existence d’un ancien différend entre lui et Bensouda, après que le fonctionnaire ait refusé d’occuper un poste en dessous de ses compétences. Suite à ce rejet, le Trésorier général du Royaume a pris des décisions «abusives» à son égard, notamment sa privation des indemnités réservées aux cadres du ministère, la fouille de son domicile le 17 juin dernier et la saisie de son ordinateur personnel et de son attaché-case.

 

-Des enfants amazighs nés à l’étranger privés de prénoms et le ministère de l’Intérieur pointé du doigt à cause des listes de prénoms établies par le département de Laenser et remises aux différentes représentations diplomatiques du Royaume à l’étranger. Face à cette situation, le Réseau amazigh pour la citoyenneté a indiqué avoir reçu six plaintes dans ce sens au cours du premier semestre de l’année en cours.

 

-Le ministre de l’Equipement et du Transport, Aziz Rebbah, reçoit une lettre anonyme: Des sources sûres indiquent que M. Rebbah a pris au sérieux l’affaire de cette lettre et demandé au directeur du transport et de la sécurité et à plusieurs autres responsables du ministère de réagir au plus vite au contenu de la lettre, ce qui confirme, selon les mêmes sources, la gravité des informations et des données qui y sont mentionnées.

 

-Karim Ghellab, Taoufik Hejira et Yasmina Baddou conduisent un « coup d’Etat blanc » contre la famille El Fassi en exprimant leur soutien officiel à Hamid Chabat, alors que Adil Douiri s’est porté candidat pour briguer un poste au sein du Comité exécutif dont les 26 sièges connaissent une bataille acharnée entre les camps Chabat et El Fassi.

 

AL KHABAR

 

-Une commission ministérielle enquête sur la fuite des épreuves des examens de l’Académie Mohammed VI d’aviation civile: Quatre hauts fonctionnaires du ministère de l’Equipement et du Transport se sont rendus aux locaux de l’Académie à Casablanca pour enquêter sur la fuite des épreuves des examens du Master. Des sources informées indiquent que la commission s’est rendue au bureau d’un chef de service à l’académie et a saisi les feuilles des examens des fils et proches de responsables de la direction de l’aviation civile.

 

-Les ministres du gouvernement Benkirane attachés à la validation des candidats aux hautes fonctions. Lors d’une réunion tenue lundi dernier, Ils ont demandé à Abdelilah Benkirane de reporter le vote du décret d’application relatif aux nominations aux hautes fonctions jusqu’à la définition très précise des points qui accordent aux ministres le pouvoir d’accepter ou de rejeter les noms proposés.

 

-Le syndicat des avocats du Maroc tire à boulets rouges sur Mustafa Ramid et l’Association des barreaux du Maroc à cause de ce qu’il a considéré comme «négociations secrètes» entre le ministre et l’Association pour l’amendement des textes réglementant la loi organisant l’exercice de la profession d’avocat, ce qui est contraire aux dispositions de la nouvelle Constitution.

 

-Hazim El Youssoufi, ambassadeur d’Irak au Maroc déclare que le gouvernement de son pays n’a pas donné le feu vert pour l’exécution du Marocain Mohamed Ilouchen, ajoutant que les efforts déployés par les diplomaties marocaine et irakienne devraient aboutir à une solution urgente à la question des Marocains détenus en Irak. Il a par ailleurs souligné que son pays est disposé à accueillir des acteurs marocains des droits de l’Homme pour s’enquérir de la situation de détention de ces Marocains.

 

ANNAHAR AL MAGHRIBIA

 

-Succession à l’Istiqlal: Hamid Chabat et Abdelouahed El Fassi, les deux candidats en lice pour succéder à Abbas El Fassi, et Mohamed El Ansari, membre du Comité exécutif du parti de la Balance nie l’existence d’une troisième solution pour le choix du nouveau SG, précisant que la porte des candidatures restera toutefois ouverte jusqu’à la dernière minute avant l’entame de l’opération du vote.

 

-Les « matraques » de Benkirane reviennent en force lors de manifestations de diplômés chômeurs devant le siège du Parlement: 50 personnes grièvement blessées et cinq autres arrêtées lors de la dispersion par les forces de l’ordre de deux manifestations organisées mercredi et jeudi par les Coordinations des diplômés chômeurs.

 

AL AHDATH AL MAGHRIBIA

 

-Un conflit se profile à l’horizon entre le PAM et l’Istiqlal à cause de l’affaire de l’OCE. Larbi El Mahrachi, Conseiller du PAM à la deuxième Chambre du Parlement a souligné que le parti du Tracteur mènera une bataille pour le renvoi devant la justice du dossier des dysfonctionnements de l’OCE, relevés par la commission d’enquête parlementaire, et Mohamed El Ansari, président du groupe istiqlalien à la Chambre des conseillers, a estimé que « le dossier de l’OCE n’est pas un sujet de surenchères au sein du parti », ajoutant qu’ »il n’y a pas de prévaricateurs au sein de l’Istiqlal ».

 

-Course vers le Secrétariat général de l’Istiqlal: Karim Ghellab, Taoufik Hjira et Yasmina Baddou annoncent leur soutien à la candidature de Hamid Chabat à l’issue d’une réunion à Rabat au domicile de Hjira en présence aussi d’Abdelkébir Zahoud.

 

AL MOUNAATAF

 

-La Coordination indépendante des cadres supérieurs au chômage poursuit pour la troisième journée consécutive ses manifestations à Rabat pour dénoncer la politique de deux poids deux mesures prônée par le gouvernement dans le traitement de son dossier revendicatif, le non-respect de la mise en application du procès-verbal du 20 juillet, et la discrimination injustifiée entre ces cadres et les diplômés chômeurs sahraouis recrutés dernièrement dans la fonction publique sans avoir passé de concours.

 

-Suite à une visite rendue à l’ambassade irakienne à Rabat, Abdelaziz El Bakkali, coordinateur de la coordination des familles des détenus et portés-disparus marocains en Irak révèle que des Marocains ayant purgé leurs peines d’emprisonnement dans les prisons irakiennes sont toujours détenus par les autorités irakiennes sous prétexte qu’ils ne veulent pas retourner au Maroc. Dans ce cadre, El Bakkali a appelé le ministre de la Justice et le ministre délégué chargé des MRE, ainsi que les organisations nationales des droits de l’Homme de s’atteler à l’examen de ce dossier.

 

RISSALAT AL OUMMA

 

-Etat d’alerte à l’Académie Internationale Mohammed VI de l’Aviation Civile après l’arrivée d’une commission du ministère de l’Equipement et du Transport pour diligenter une enquête sur la fuite des épreuves du Master en aviation, alors que l’Institut supérieur des études maritimes vit, lui aussi, au rythme d’un autre scandale suite au changement par l’administration des conditions d’accès au concours d’admission.

 

-Les Istiqlaliens se rendent dimanche prochain à Skhirate pour l’élection de leur nouveau secrétaire général et les ministres proches d’Abbas El Fassi retiennent leur souffle par crainte de perdre leurs portefeuilles ministériels, vu que le nouveau secrétaire général a le droit de demander au chef du gouvernement de procéder à un remaniement ministériel ou de changer carrément les ministres istiqlaliens.

 

AL ALAM

 

-Un autre scandale de détournement de produits subventionnés. Selon le bureau régional du Centre marocain des droits de l’Homme à Taounate, les autorités de Taounate ont saisi deux camions chargés d’orge subventionné et procédé à l’arrestation de neuf personnes impliquées dans ce détournement.

 

ASSAHRA AL MAGHRIBIA

 

– »Khat Achahid » demande au Rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, Juan Mendez, qui compte se rendre dans les camps de Tindouf, de programmer une rencontre avec les opposants du polisario, victimes d’une campagne de répression, et attire son attention sur la grave erreur commise par la fondation Kennedy qui a évité de rencontrer des opposants au front séparatiste à Tindouf.

 

AL ITIHAD AL ICHTIRAKI

 

– Nizar Baraka, ministre de l’Economie et des Finances déclare: le volume de la masse salariale augmentera de 3,7 MMDH au titre du budget 2013, affirmant que tous les fonctionnaires ayant quatre années d’ancienneté dans le même cadre vont bénéficier de la promotion en 2013.

 

-La défense de Khalid Alioua et d’autres mis en cause dans le cadre de l’affaire du CIH promet de recourir à des formes inédites de protestation pour contester l’arrestation illégale des personnes poursuivies. Selon des sources bien informées, la défense compte organiser une conférence de presse pour jeter la lumière sur la détention préventive devenue un moyen de vengeance dans toutes ses formes, y compris politique. Selon les mêmes sources, la défense estime que Alioua, ancien PDG du CIH, et les autres personnes poursuivies dans le cadre de cette affaire sont en prison pour des faits non déclarés par la justice, ce qui est anticonstitutionnel et contraire au principe de la présomption d’innocence.

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