samedi 27 juillet 2024

Revue de presse du mardi 07 aout 2012

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  L’essentiel de l’actualité nationale telle qu’elle a été relatée par les quotidiens marocains du mardi 07 aout 2012

 

LE MATIN DU SAHARA ET DU MAGHREB

 

-Dialogue social : Le spectre de l’année blanche s’annonce à l’horizon. L’année 2012 s’annonce blanche pour le dialogue social. Les différentes réunions de négociations engagées entre les centrales syndicales et le gouvernement de Abdelilah Benkirane n’ont abouti à aucun nouvel acquis. Bien au contraire, estime un syndicaliste de l’UMT, la situation actuelle est marquée par le recul des acquis et la violation des libertés sociales et collectives. C’est un statu quo qui n’est pas sans déranger les centrales syndicales qui appellent de nouveau à resserrer les rangs.

 

L’ECONOMISTE

 

-La fin du low-cost. La destination Maroc ne serait-elle plus rentable pour les compagnies low-cost ? Après plusieurs années « d’acharnement » commercial, elles commencent aujourd’hui à réduire leur voilure sur le Royaume. Durant la saison hiver 2011-2012, l’offre a baissé de près de 20 pc. Globalement pour 2012, la capacité sur le Maroc devrait tomber à près de 6,5 millions de sièges contre près de 8 millions en 2011. Notamment du fait du retrait des deux leaders du transport aérien, Rayanair et Easyjet, de plusieurs lignes.

 

-La Libye veut reprendre pied au Maroc. Est-ce le début d’une nouvelle idylle entre Rabat et Tripoli ? L’arrivée aujourd’hui du Premier ministre libyen à la tête d’une délégation forte de 10 ministres semble le confirmer. Le conseil national de transition (CNT) avait annoncé au lendemain de la chute du régime de Kadhafi qu’il n’allait pas oublier ceux qui l’ont soutenu. Et qu’il allait faire appel à ses amis pour la reconstruction du pays. Mais les responsables gouvernementaux libyens ne sont pas là seulement pour cela. Ils viennent également pour réclamer les dus de leur pays et recenser ses avoirs investis au Maroc sous le régime de Kadhafi.

 

 

AUJOURD’HUI LE MAROC

 

-Le HCP livre son point de vue sur la situation des Caisses de retraite : les partenaires sociaux toujours divisés sur les scénarios de réforme. Les Caisse se retraites, c’est l’autre grande réforme qui attend le gouvernement Benkirane. Si les gouvernements précédents disposaient de plus de temps, l’équipe gouvernementale actuelle n’a pratiquement plus le choix. Le temps presse mais les tractations piétinent toujours. Une réunion de la commission technique chargée de la révision des systèmes de retraite n’a pas eu lieu. Mais le retard est dû également aux divergences entre les partenaires sociaux sur les scénarios de réformes possibles.

 

LIBERATION

 

-Le gouvernement Benkirane décide de l’élection du tiers sortant des Conseillers : l’opposition dénonce l’absence de concertation et le retour à la Constitution de 1996. Les élections pour le renouvellement du tiers sortant de la Chambre des Conseillers auront lieu le 28 septembre prochain et les principaux concernés, ceux dont le mandat de 9 ans est arrivé à terme, se sont très vite reconnus. Dans les rangs de l’opposition, la stupeur est totale. Les partis de l’opposition parlementaire n’ont pas été consultés et encore moins les conseillers qui siègent sur les travées de la majorité. Selon des informations, le ministre chargé des relations avec le parlement et la société civile n’aurait rencontré que les parlementaires de la majorité. Ce qui est absolument en contradiction avec les dispositions de la nouvelle Constitution qui accorde d’importantes prérogatives à l’opposition, puisque la Loi fondamentale prône fortement la démocratie participative.

 

AL BAYANE

 

-Avec ses connexions douteuses et accointances avec les terroristes : le Polisario source d’instabilité dans la région. Les capitales européennes alertent contre l’expansion du terrorisme dans la région du Sahel. La prolifération des armes après l’effondrement du régime de Kadhafi et la chute du nord du Mali entre les mains des groupes islamistes armés, liés au réseau tentaculaire d’Al Qaida, ont basculé cette zone dans un chaos total où le trafic d’armes et les actes de kidnapping perpétrés par les islamistes radicaux et les milices du Polisario sont devenus une véritable menace pour la stabilité de la région tout entière.

 

AL MASSAE

 

-L’ancien champion du monde et champion olympique Saïd Aouita déclare: « la FRMA soutient le dopage et le président de la Fédération Abdesslam Ahizoune doit démissionner ». Aouita a ajouté également que: « j’ai gardé le silence durant une longue période mais le moment est venu pour appeler les choses par leurs noms (…) Je détiens des secrets d’une extrême importance que je ne dévoilerai que le 12 août, date de la fin des Jeux Olympiques ».

 

-Les aveux d’un détenu à la prison locale de Ben Ahmed conduisent des policiers au box des accusés. Le détenu en question a prétendu qu’il travaillait en tant qu’intermédiaire entre certains responsables sécuritaires et des trafiquants de drogue, puisqu’il était chargé de la collecte et de la remise de pots de vins versés par lesdits trafiquants aux responsables de la police dans la ville.

 

-La Libye demande au Maroc de lui livrer les anciens responsables du régime Kadhafi: Selon une source diplomatique, le Chef du gouvernement de transition en Libye, Abderrahim Al-Kip, devrait, lors de la visite qu’il entamera aujourd’hui au Maroc, demander à son homologue marocain de remettre à la Libye les anciens responsables du régime Kadhafi s’ils se trouvent toujours sur le sol marocain.

 

-Campagne au sein de la Chambre des conseillers pour boycotter le Forum parlementaire maroco-espagnol prévu en septembre prochain et appeler Mohamed Cheikh Biadillah à présenter des excuses suite à ses déclarations sur Sebta et Melillia, lorsqu’il a indiqué que le moment est inopportun pour l’ouverture du dossier des deux présides occupés par l’Espagne.

 

-L’Instance de protection des deniers publics lance une campagne de collecte de signatures contre les récentes déclarations du Chef du gouvernement à la chaîne « Al Jazeera » concernant la lutte contre la corruption.

 

AL AHDATH AL MAGHRIBIA

 

-Les gardes-frontières marocains en état d’alerte sur les frontières avec l’Algérie suite à la mort, jeudi dernier, de trois gardes-frontières algériens dans un accrochage avec un groupe armé. Selon une source sécuritaire, cette mise en alerte, du côté marocain, s’inscrit dans le cadre de l’immunisation des frontières terrestres entre l’Algérie et le Maroc contre d’éventuelles infiltrations de terroristes.

 

-Le Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane en colère contre le ministre de l’Enseignement supérieur, Lahcen Daoudi sur fond de la décision de ce dernier, d’annuler, sans consultation du Chef de l’Exécutif, des concours pour les postes de recteurs ou de directeurs de plusieurs écoles et instituts supérieurs.

 

ATTAJDID

 

-Après son retour définitif au Maroc en provenance d’Arabie Saoudite, Ahmed Raïssouni, membre du bureau exécutif du Mouvement unicité et réforme (MUR) déclare: « Il y a eu des changements profonds et qualitatifs qui ont été réalisés au Maroc grâce au Printemps arabe ».

 

ASSABAH

 

-Collecte de signatures pour faire tomber le gouvernement Benkirane: Le PAM entre en contact avec les groupes parlementaires de l’opposition à la Chambre des représentants en vue de présenter une motion de censure contre le gouvernement Benkirane. Selon des sources informées, cette mesure va brouiller les cartes de la majorité, ajoutant que le PJD est menacé de perdre la présidence du gouvernement.

 

-Démantèlement d’un groupe armé soupçonné d’avoir tué une ressortissante marocaine en Libye: Les autorités libyennes ont arrêté trois individus soupçonnés d’être derrière l’assassinat d’une ressortissante marocaine dans l’une des avenues de Tripoli et des sources indiquent que l’interrogatoire des personnes arrêtées s’est déroulé sous la supervision du Conseil de transition libyen, ajoutant qu’il a été décidé d’auditionner des membres de la famille de la victime pour déterminer les circonstances de ce crime.

 

-Retour « effrayant » de la maladie de la coqueluche à Mohammedia et Casablanca: Une source médicale à Mohammedia prévoit une hausse du nombre de cas de cette maladie parmi les nourrissons de moins de cinq ans, précisant que les hôpitaux de Casablanca ont admis, ces derniers jours, entre 100 et 150 cas, dont la plupart ont reçu les soins et les vaccins nécessaires alors que le ministère de la Santé demeure toujours aux abonnés absents.

 

AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI

 

-La BNPJ convoque l’un des dirigeants de l’UMT et membre du secrétariat général de la centrale, Brahim Karfa, pour l’auditionner au sujet de l’affaire de la COMANAV et des sources proches de l’enquête indiquent que Karfa devait répondre aux questions relatives aux grèves observées au port de Tanger-Med et qui ont causé de lourds dégâts estimés à plusieurs milliards.

 

AL ALAM

 

-Des rapports des services de renseignements espagnols dévoilent de nouveau la connivence du Polisario avec les cellules terroristes et de trafic de drogue: Des sources informées indiquent que la direction du Polisario tente de camoufler l’implication de trois séparatistes dans un échange de coups de feu lors d’une opération de livraison d’une cargaison de drogue dans laquelle un séparatiste a trouvé la mort et un autre a été blessé.

 

ANNAHAR AL MAGHRIBIA

 

-La ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du développement social, Bassima Hakkaoui, refuse de régler la situation de fonctionnaires malvoyants travaillant au sein de la direction de l’Entraide nationale, et justifie cette décision par l’existence de plusieurs irrégularités concernant l’opération de leur recrutement. Face à cette situation, les 21 victimes menacent de descendre dans la rue si leur situation financière n’est pas réglée après 18 mois de souffrances en l’absence des conditions de travail les plus élémentaires.

 

-Des doutes autour des critères adoptés pour la nomination aux hautes fonctions au ministère de la santé: Les critères adoptés pour le choix des candidats pour des postes de responsabilité au ministère sont vivement critiqués par les syndicats et des cadres du secteur de la santé qui accusent le ministère d’avoir échoué dans la mise en œuvre du décret concernant les modalités de nomination des chefs de division et des chefs de service au sein des administrations publiques, en pointant du doigt plusieurs dysfonctionnement relatifs aux systèmes de notation, de présélection et l’évaluation approximative prônée par certains responsables.

 

AL KHABAR

 

-Le ministre de l’Economie et des Finances, Nizar Baraka, affirme qu’il n’y a pas de crise de l’économie nationale et que l’obtention par le Royaume d’une Ligne de Précaution et de Liquidité ne signifie pas l’intervention du FMI dans la politique économique du Maroc, ajoutant que le recours à cette LPL n’est qu’un outil préventif contre toute éventuelle crise.

 

-L’Algérie exprime ses réserves sur la recommandation relative à l’ouverture des frontières avec le Maroc qui devrait être soumise au sommet de l’UMA prévu à Tunis. Selon des sources médiatiques algériennes, Alger a justifié cette décision par le fait que les questions des frontières doivent se traiter de manière bilatérale.

 

-Le ministre de l’Energie et des Mines, Fouad Douiri met en place un nouveau mécanisme de contrôle de la qualité des produits pétroliers fournis aux différentes stations d’essence et ce à travers le lancement en septembre prochain d’une étude dans ce sens. Cette étude pourrait provoquer un vif débat au sein du secteur du raffinage du pétrole au Maroc contrôlé seulement par la SAMIR qui souffre d’une crise financière aigue.

 

-Campagne au sein de la Chambre des Conseillers pour réclamer de Mohamed Cheikh Biadillah de présenter des excuses officielles suite à ses déclarations à l’agence de presse espagnole « Europa Press » dans lesquelles il a indiqué que le Maroc n’a pas l’intention d’engager les discussions avec l’Espagne sur la souveraineté sur les présides de Sebta et Mellilia et les autres îles occupées.

 

AL MOUNAATAF

 

-Enseignement: Le Maroc classé aux derniers rangs à cause de l’échec de la politique du gouvernement en la matière. Selon le rapport du Conseil national de recherches espagnol, les universités marocaines occupent un rang très médiocre, soulignant que l’improvisation caractérise toujours la gestion du secteur. Ainsi, l’université Abdelmalek Saadi a occupé la 2824ème place au niveau mondial, suivie de l’université Cadi Ayyad (2922ème place).

 

BAYANE AL YAOUM

 

-Le scandale des affaires de dopage ternit la participation marocaine aux Jeux Olympiques de Londres: La situation exige une intervention du gouvernement pour arrêter l’hémorragie et l’ancien champion du monde et olympique Saïd Aouita déclare que l’athlétisme marocain a besoin d’un « nettoyage radical ».

 

ASSAHRAE AL MAGHRIBIA

 

-Les professionnels du transport appellent le ministre Abdelaziz Rebbah à engager un dialogue pour la présentation des propositions d’amendements de certains articles de Code de la route. Dans ce sens, le syndicat national des chauffeurs de taxis (CDT) a adressé une lettre au ministre dans laquelle il lui demande de fixer un rendez-vous pour trouver des solutions adéquates aux revendications en suspens et qui menacent la situation socio-économique de cette catégorie.

 

-Hamid Chabat décide d’organiser un meeting électoral à Casablanca, fief de son rival Abdelouahed El Fassi: Il souhaite voir la présence des dirigeants du parti, des membres du Conseil national et des secrétaires locaux et provinciaux.

 

-Compte à rebours pour le renouvellement du Conseil de la région de Marrakech-Tensift-Haouz, prévu en septembre prochain. Selon des sources informées, la bataille sera acharnée entre Hamid Narjis, l’actuel président du Conseil de la région et qui a démissionné du PAM, Ahmed Touizi, le coordinateur régional du parti du tracteur et Abdelali Doumou, parlementaire et membre du bureau politique de l’USFP et ancien membre du Conseil de la région.

 

RISSALAT AL OUMMA

 

-Sommet de l’UMA: L’Algérie émet officiellement ses réserves sur la recommandation qui appelle à l’ouverture des frontières terrestres entre l’Algérie et le Maroc en vue de faciliter la circulation des personnes entre les pays du Maghreb, comme rapporté par le quotidien algérien « El Khabar ». Selon une source gouvernementale algérienne, citée par le journal, cette décision est due au fait que le dossier des frontières terrestres est une question purement bilatérale et que les canaux diplomatiques entre Rabat et Alger sont ouverts et n’ont nullement besoin de médiation d’autres parties ou du règlement des différends lors des réunions multilatérales.

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