vendredi 26 avril 2024

Coca-Cola et Pepsi cola: compagne de boycott théologique !

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 Lareleve.ma-M.B

 

  Les anti-impérialistes et autres mouvements prônant le boycott des produits américains et israéliens se réjouiront de La publication des résultats sur la présence d’alcool dans les colas, dont Coca Cola et Pepsi qui sont vus par ses mouvements comme l’incarnation même de l’impérialisme américain et de ses alliés.

 

  Et pour cause, dorénavant ils peuvent joindre boycott politique à un certain boycott théologique selon Mohamed Béchari, le représentant de la  Fédération Nationale des Musulmans de France.

 

  «J’avais, il y a plusieurs années déjà appelé au boycott des produits américains et israéliens suite à un appel lancé par des intellectuels arabes et musulmans. Il s’agissait plus à ce moment-là d’un boycott politique. Mais aujourd’hui je lance un boycott théologique à ces boissons. Aujourd’hui ces produits ne correspondent pas à l’éthique des musulmans donc il faut prendre des décisions pour que les musulmans ne les consomment plus», lançait-il.

 

  Mohamed Béchari participera en septembre prochain au conseil de la jurisprudence islamique mondial placée sous l’égide de l’Organisation de la Coopération Islamique pour inviter les pays musulmans à pouvoir prendre une position ferme et s’il faut oui ou non boycotter ces boissons colas.

 

  Il est à rappeler que le Prophète a dit : « Tout ce qui enivre est vin. Et tout vin est interdit » (rapporté par Muslim, n° 2003). Un jour, questionné par un homme originaire du Yémen au sujet d’un alcool que les Yéménites fabriquaient à partir du sorgho (dhurra), le Prophète lui demanda : « Provoque-t-il l’ivresse ? – Oui, répondit l’homme. – Tout ce qui enivre est interdit » répondit le Prophète (rapporté par Muslim, n° 2002).

 

  On a beau dire qu’on ne boira qu’un petit verre, le premier verre en appelle un second, et chemin faisant, toute la bouteille y passe. C’est une des constantes de la nature humaine. L’islam a donc interdit de consommer même en une quantité faible au point de ne pas provoquer l’ivresse, ce qui provoque l’ivresse lorsque pris en plus grande quantité : « Ce qui provoque l’ivresse en grande quantité est interdit même en petite quantité » (rapporté par Abû Dâoûd, n° 3681). « Ce dont la (consommation d’) un faraq [= quelques litres] provoque l’ivresse, même la consommation de ce qui tient dans le creux de la main en est interdite » (rapporté par Abû Dâoûd, n° 3687, at-Tirmidhî, n° 1866).

 

  Il faut préciser ici que certains illustres savants étaient d’avis que seul les alcools de raisin et de datte sont interdits en grande et en petite quantité ; quant aux autres alcools, ils sont interdits lorsqu’ils sont pris en quantité telle qu’elle provoque l’ivresse ; par contre, il n’est pas interdit d’en consommer en quantité tellement minime qu’elle ne provoque pas l’ivresse et à condition que ce soit pour une raison valable – besoin de force physique pour supporter un travail pénible, par exemple.

 

La publication des résultats de l’enquête de 60 millions de consommateurs sur la présence d’alcool dans les colas, dont Coca Cola et Pepsi, a eu l’effet d’une bombe chez les Musulmans de France.

 

  Au total, 19 marques ont été testées par l’Institut national de la consommation. Près de la moitié des sodas analysés contiennent de l’alcool à des doses jusqu’à 10 mg par litre, une dose relativement faible, représentant au total près de 0.001% d’alcool.

 

  Qu’adviendra-il donc des colas consommés à grande quantité dans ces moment difficiles de canicule ?

 

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