samedi 27 juillet 2024

Revue de presse du vendredi 15 juin 2012

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  L’essentiel de l’actualité nationale telle qu’elle a été relatée par les quotidiens marocains du vendredi 15 juin 2012 :

 

AL MASSAE

 

-Le Trésorier général du Royaume, Noureddine Bensouda refuse d’évoquer l’affaire des accusations proférées à son égard, et selon lesquelles il aurait perçu des primes de manière illégale et indique qu’il est un simple fonctionnaire qui se soumet aux ordres du ministre des Finances. Pour sa part, l’ancien ministres de l’Economie et de Finances, Salaheddine Mezouar affirme que les indemnités qu’il percevait durant son mandat ont été versées à ses prédécesseurs et qu’elles ont toujours fait l’objet de vives polémiques, affirmant que des dirigeants du PJD l’ont contacté pour dénoncer ce qui a été publié à son sujet, alors que Abdelaziz Aftati a refusé de présenter ses excuses et démenti avoir cité nommément Mezouar.

 

-Taoufiq Hjira, membre du Comité exécutif de l’Istiqlal et président de la Commission préparatoire du 16ème congrès national du parti se rend d’urgence à Oujda pour mettre fin à la crise interne suite à l’échec de l’élection des délégués au congrès au niveau de la province de Berkane. Des sources du parti de la Balance indiquent que ce qui s’est passé à Berkane témoigne de la bataille acharnée en cours entre les courants pro-Abdelouahed El Fassi et pro-Hamid Chabat pour briguer des postes au sein du Conseil national.

 

ASSABAH

 

-Le Conseil constitutionnel invalide, d’un seul coup, l’élection de quatre députés PJDistes, dont trois à la circonscription de Tanger-Asilah et appartenant à la liste de Najib Boulif, ministre chargé des Affaires générales et de la gouvernance, suite à un recours déposé par Adil Dfouf, membre du Conseil national du PAM, et le quatrième dans la circonscription des Oudayas à Marrakech.

 

-La DGSN décide lors d’un conseil de discipline extraordinaire de procéder à la mutation de nombreux agents dans des villes du sud, notamment à Laâyoune et Zagora pour manquement de respect à l’égard de personnalités influentes dont des ministres et des acteurs politiques nationaux et étrangers. Suite à cette décision, de nombreux agents de police ont fait part de leur mécontentement.

 

-L’opposition ittihadie accuse des ministres PJD d’adopter la politique d’intimidation à leur égard et de nombreux ministres du Cabinet Benkirane font état de leur mécontentement des sorties médiatiques « gratuites » du groupe parlementaire du PJD à la Chambre des représentants et de leur impact sur l’image de la majorité gouvernementale, notamment les dernières accusations à l’encontre de Salaheddine Mezouar, ancien ministre de l’Economie et des finances et président du RNI.

 

-Le juge d’instruction à la 2ème Chambre près de la Cour d’appel de Marrakech décide la fermeture des frontières devant Mohamed El Hor, adjoint du Maire de Marrakech et le retrait de son passeport ainsi que son placement sous contrôle judiciaire. Il sera auditionné dans le cadre d’une affaire portant sur l’enrichissement illicite, la dilapidation de deniers publics et l’abus de pouvoir.

 

-Driss Lachgar fait part à l’un des hiérarchiques de l’USFP dans la région du Sahara de son intention de se porter candidat pour le poste de Premier Secrétaire du parti en remplacement de Abdelouahed Radi. Des sources indiquent par ailleurs que Lachgar, qui a passé plus d’une semaine à se déplacer dans les provinces sahariennes, est parvenu à convaincre les notables de la région de l’efficience de sa candidature.

 

AL KHABAR

 

-Scandale: Des indemnités astronomiques au profit des hauts fonctionnaires du ministère de l’Enseignement supérieur sous l’ère Akhchichine: Ces indemnités ont atteint 6.358.000 DH en 2010 et baissé à 3.260.000 DH.

 

-Abdelatif Ouahbi, président du groupe du PAM à la Chambre des représentants, exprime son mécontentement vis-à-vis de l’implication de membres de son groupe dans la prise de bec entre des députés du PJD, de l’USFP et du RNI lors de la séance des questions orales sur fond d’accusations de Abdelaziz Aftati contre Salaheddine Mezouar de percevoir une indemnité de 40 millions de centimes « sous la table ».

 

-Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, met en place une commission composée de magistrats de l’Inspection générale de l’agriculture et la charge de procéder à un audit des finances du Fonds de développement agricole dans la direction agricole à Settat au moment où la brigade nationale de lutte contre les crimes économiques et financiers poursuit son enquête sur des irrégularités et dysfonctionnements au sein de cet établissement.

 

AL AHDATH AL MAGHRIBIA

 

-Après la décision d’augmentation des prix à la pompe: Le gouvernement pourrait prendre une série d’autres mesures « impopulaires », selon des déclarations du ministre de l’Equipement et du Transport, Abdelaziz Rebbah au cours desquelles il a affirmé que même si ces hausses peuvent paraître « impopulaires », elles serviront l’intérêt du peuple marocain à court et à moyen termes. Selon des observateurs, ces hausses pourraient toucher les produits de consommation subventionnés pour sauver ce qui reste du système de compensation.

 

-La proposition d’un projet de loi interdisant la publicité des boissons alcoolisées suscite l’ire des professionnels du secteur du tourisme. En cas de son adoption par le gouvernement, ce texte de loi donnera le droit aux magistrats d’ordonner la fermeture de tous les commerces qui affichent ces publicités pour une durée allant de 20 jours à trois mois.

 

ANNAHAR AL MAGHRIBIA

 

-Le PJD perd quatre sièges à la Chambre des représentants après que le Conseil constitutionnel ait invalidé l’élection de trois députés PJDistes dans la circonscription de Tanger-Asilah, dont la tête de liste n’était que le ministre Najib Boulif pour usage de symboles religieux. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a également annulé l’élection d’un quatrième député PJDiste dans la circonscription de Marrakech-Menara.

-Des milliers de personnes participeront à la marche du « refus » qui sera organisée par la CDT dimanche à Kénitra, selon les organisateurs. La marche, qui connaitra une forte présence des forces de la gauche unifiée et d’acteurs associatifs et des droits de l’Homme, appellera au départ du Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane et du ministre de l’Equipement et du Transport, Abdelaziz Rebbah.

 

AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI

 

-Province de Larache: violents affrontements entre des habitants et les forces de l’ordre au cours desquels des bombes lacrymogènes ont été utilisées et des champs incendiés aux douars Chlihat et Shisihat relevant de la circonscription de Ksar Kébir. Les affrontements se sont déclenchés après que les habitants aient accusé une société espagnole spécialisée dans la culture du riz d’exploiter des terres du domaine public pour cette culture sans y faire travailler les habitants de la région.

 

-La Cour des comptes enquête sur les Caisses noires de l’Etat et le dossier des indemnités de Salaheddine Mezouar, ancien ministre de l’Economie et des Finances, sur la table du gouvernement.

 

RISSALAT AL OUMMA

 

-Au moment où le gouvernement brandit le slogan de la bonne gouvernance et de la lutte contre la rente, la Direction des douanes et des impôts indirects publie une note interne relative à la levée d’interdiction temporaire de l’importation du filet maillant dérivant. Le président de la fédération nationale des droits du consommateur, Bouazza Kherrati, dénonce vivement cette mesure, soulignant que la suspension, même temporaire, de la loi 19-07 interdisant l’usage des filets maillants dérivants constitue une violation des lois en vigueur au regard de ses conséquences dangereuses sur les richesses halieutiques nationales.

 

ASSAHRAE AL MAGHRIBIA

 

-Scénarii des effets prévus de la hausse des prix des carburants: Le HCP prévoit une hausse des prix avec des retombées positives sur le budget général qui connaitra une amélioration de 0,2 et de 0,75 pc du PIB respectivement en 2012 et 2017.

 

-Examens du Baccalauréat: Facebook fait tomber plus de 20 élèves et des étudiants universitaires qui procédaient à la réception des questions et à la rédaction des réponses sur le réseau social. Ainsi, 8 personnes ont été arrêtés à Khouribga, 3 à Casablanca et d’autres à Salé, Settat et Larache.

 

ATTAJDID

 

-Les médicaments constituent la 3ème cause des intoxications au Maroc après les produits alimentaires et les piqûres de scorpions selon le Centre Anti-Poison et de Pharmacovigilance du Maroc (CAPM) qui a recensé plus de 20.000 cas d’intoxication médicamenteuse sévère entre 1980 et 2009.

 

BAYANE AL YAOUM

 

-La hausse des prix des carburants sauve le budget de l’Etat malgré qu’elle ait affecté le pouvoir d’achat des citoyens et réduit sa consommation, selon le HCP.

 

-Le ministre de l’Equipement et du transport, Aziz Rebbah annonce que son ministère examine actuellement un projet visant l’annulation des permis de confiance réservé aux professionnels du transport routier et son remplacement par une carte professionnelle.

 

AL HARAKA

 

-Malgré le contrôle rigoureux des examens du baccalauréat, des rapports régionaux et provinciaux font état de nouveaux cas de tricherie.

 

AUJOURD’HUI LE MAROC

 

-Sur une population de 30 millions, à peine 800 l’ont déjà fait : pourquoi le don d’organes ne marche pas au Maroc? Quand il s’agit du don d’organes, le Maroc est à la traîne. Avec peu de sensibilisation et trop de réticence, l’on est aujourd’hui à uniquement 0,4 donneurs par million d’habitants. Ce chiffre est quatre fois plus élevé en Tunisie et 100 fois plus en France ! Malgré les efforts pour la promotion du don d’organes, le nombre de greffes au Maroc reste largement en dessous des besoins épidémiologiques et des milliers de patients survivent en souffrance dans l’espoir que cela change un jour.

 

LIBERATION

 

-Après les accusations du PJD, Mezouar dans la tourmente : Le RNI veut aller jusqu’au bout pour sauver l’honneur de son président. Le RNI est prêt à en découdre. C’est l’honneur perdu du président du parti, Salaheddine Mezouar qui mobilise désormais les troupes après les accusations de corruption faites, en directe, de la Coupole par un député du PJD contre le leader du RNI. Les excuses du ministre Boulif au nom du PJD n’y changeront rien. Pour la famille politique de Mezouar, l’affront est immense et les RNIstes réclament l’ouverture d’une enquête.

 

-Le HCP fait la part des choses : L’économie nationale sera affectée par la hausse du prix des carburants. Un effet de boule de neige. C’est l’impact produit par la dernière augmentation des prix des carburants. Un sujet qui continue à alimenter le débat car la pilule a du mal à passer. Et pour cause, les prix sont en hausse constante et le panier de la ménagère est mis à mal. Tout est désormais clair. La situation risque même d’être plus compromise. C’est ce qui ressort de la dernière note du HCP sur la simulation de l’impact de l’augmentation des prix des produits pétroliers sur les principaux agrégats de l’économe nationale 2012-2017.

 

L’ECONOMISTE

 

-Finances publiques : un séisme à 9,2 pc. La situation des Finances publiques ne risque pas de s’améliorer en 2012. Selon les dernières statistiques, le déficit du Trésor a été quasiment multiplié par 4 sur un an. A fin mai, il s’est aggravé de 16,1 MMDH. Les projections de la Loi des finances sont plus inquiétantes. Le déficit dépasserait, à fin 2012, 75 MMDH, soit plus de 9 pc du PIB. C’est 25 MMDH de plus que le niveau de 2011 qui était déjà un record.

 

-Cliniques au black. La fraude sévit dans les cliniques privées. Exit le serment d’Hippocrate et autres codes déontologiques. Place au business. Les cliniques privées et leurs médecins ont de plus en plus recours au noir pour rémunérer leurs prestations. Ce constat est aujourd’hui on ne peut plus avéré. Pour échapper à l’impôt, les cliniques ne reculent devant rien : chèques de garantie, surfacturations, paiement au noir. Ces agissements lèsent non seulement le patient, mais également les caisses de l’Etat minées par la sous-déclaration.

 

LE MATIN DU SAHARA ET DU MAGHREB

 

-Réforme de la loi organique des Finances : Démarrage des concertations entre le gouvernement et le Parlement. Le gouvernement se concerte avec le Parlement autour de la réforme de la loi organique des Finances. Un chantier qui devient désormais plus que jamais urgent. L’exécutif lui accorde la priorité dans son agenda législatif. Nécessité oblige ! En premier lieu, le texte doit être adapté aux nouvelles dispositions constitutionnelles. Il s’agit aussi de répondre aux doléances des parlementaires qui réclament depuis des années le renforcement de leur rôle dans le contrôle des finances publiques. Le nouveau gouvernement s’est engagé à accélérer la mise en œuvre de la réforme tant attendue, en étroite collaboration avec l’institution législative. La tenue d’une journée d’étude sur le sujet, dernièrement, au sein de la Chambre des représentants en est le premier pas concret.

 

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