samedi 18 mai 2024

Maria Sharapova remporte son premier Roland-Garros et devient la nouvelle reine du tennis

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Lareleve.ma-Reuters

 

  La nouvelle numéro une mondial Maria Sharapova a battu facilement Sara Errani en finale de Roland-Garros, le seul titre du Grand Chelem qui lui manquait.

 

  A genou sur la terre battue du Court Central, elle se prend la tête dans les mains avant de se lever les bras tendus vers le ciel. Maria Sharopova a réalisé son dernier rêve de championne: remporter Roland-Garros, le seul trophée du Grand Chelem qui manquait à son palmarès. La Russe n’a pas rencontré de grande difficulté ce samedi pour s’imposer contre Sara Errani 6-3 6-2 en 1h29. La onzième finale féminine d’affilée en deux sets sur la terre parisienne!

 

  Sharapova, qui va repasser numéro une mondial lundi, devient la sixième joueuse de l’ère Open à avoir remporté les quatre titres majeurs après Billie Jean King, Chris Evert, Martina Navratilova, Steffi Graf et Serena Williams. Elle avait d’abord remporté Wimbledon en 2004 à 16 ans avant de s’imposer à l’US Open en 2006 et en Australie en 2008.     Roland-Garros était le dernier Grand Chelem à lui résister sur une surface, la terre, qui n’est pas sa préférée.

 

Errani dépassée par la puissance russe

 

  «C’est un moment irréel, un moment unique dans ma carrière, je m’en suis encore plus rendu compte quand j’étais à genou, » se réjouit-elle après le match. « J’ai débuté jeune, j’ai toujours pensé que je pouvais faire mieux, dans mon jeu, sur terre battue, malgré tout ce qu’on disait sur moi (elle a connu un creux dans sa carrière il y a deux ans, NDLR) et c’est pour ça que je suis ici aujourd’hui.»

 

  Sharapova s’est montré nettement supérieure à la surprise italienne de la quinzaine. Solide au service, elle a agressé Errani de retours puissants, en particulier sur des deuxièmes balles de service trop lente (110 à 120 km/h trop souvent). Double-breakée d’entrée dans le premier set, l’Italienne n’a réussi à prendre le service se son adversaire qu’une fois pour revenir à 4-1. Trop souvent à trois mètres des missiles russes, elle s’incline d’abord 6-3.

 

Trophée remis par Seles

 

  Breakée blanc d’entrée, Errani, qui a peut-être laissé quelques plumes lors de son titre en double vendredi, a vécu un scénario semblable au 2e set. Malgré quelques beaux points, où ses variations de jeu lui ont permis de gêner parfois la Russe, elle s’est à nouveau retrouvée mener sans obtenir l’opportunité de recoller. Aucun suspense dans cette finale où les frappes puissantes et précises de la Russe n’ont pas trouvé de répondant.

 

Elle jouait très vite, c’était très difficile pour moi

 

  «J’étais nerveuse au début, elle jouait très vite, c’était très difficile pour moi, » a reconnu Errani, dont c’est la première finale de Grand Chelem en simple. « J’ai mieux joué dans le second set, mais je n’ai pas réussi de longs échanges comme je le voulais et elle a gagné beaucoup de points grâce à son service. » Si les joueuses ont le même âge, 25 ans (avril 1987 toutes deux), 24 cm les séparent. L’Italienne fait 1m64, contre 1m88 pour la Russe.

 

  Monica Seles, vainqueur en 1990, 1991 et 1992, a remis le Trophée Suzanne-Lenglen à celle qui lui a finalement le mieux succéder au concours de la joueuse… la plus la sonore. La Russe, remerciant son staff, ses proches et ses parents, a même fait quelques remerciements en Français – qu’elle a appris lors d’une blessure a-t-elle rappelé en conférence de presse, et verser quelques larmes lors de l’hymne russe.

 

   Numéro une mondial, quatre titres du Grand Chelem et une célébrité certaine grâce à son look glamour, la joueuse la plus « bankable » du tennis féminin compte-t-elle s’arrêtait là? « J’ai déjà l’argent, la gloire, des titres du Grand Chelem, mais c’est l’amour du tennis qui fait que je continue et je suis loin d’en avoir fini, » promet-elle.

 

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