jeudi 18 avril 2024

Revue de presse du vendredi 11 Mai 2012

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 lareleve.ma-MAPF

 

  L’essentiel de l’actualité nationale telle qu’elle a été relatée par les quotidiens marocains du vendredi 11 Mai 2012:

AL MASSAE

 

 -Le Maire de la ville de Fès, Hamid Chabat tire à boulets rouges sur l’USFP, le PAM et des officiers de la police judiciaire: Il les accuse de le « viser » suite à la condamnation de l’un de ses fils pour trafic de drogue, tout en faisant allusion aux liens entre cette condamnation et la bataille autour du poste de secrétaire général du Parti de l’Istiqlal.

 

-Poursuite du « blocage » à Casablanca: la présentation du compte administratif du Conseil de la métropole reportée pour la 3ème fois et des sources imputent ce report à des différends entre les composantes de la majorité au sein du Conseil de la ville, et ce malgré la signature d’une charte d’honneur.

 

-Les 6.000 étudiants marocains, menacés d’abandonner leurs études en Espagne, observent des sit-in contre la décision du gouvernement de droite de Mariano Rajoy de les priver des avantages dont ils bénéficient à l’instar de leurs homologues européens et la hausse des frais d’études qui seront multipliés par six.

 

-Abdelilah Benkirane demande à sa majorité de le « bousculer », voire de « l’embarrasser » par leurs questions et d’exercer leur rôle de contrôle lors de son passage, prévu lundi prochain, devant la Chambre des représentants. L’un des dirigeants de l’Istiqlal indique que le groupe parlementaire du parti mettra l’accent dans son intervention sur les questions de l’emploi et de l’économie de rente, ajoutant que l’emploi sera l’axe centrale des interrogations du groupe car l’actuel Chef de gouvernement ne peut pas se dérober des engagements du gouvernement Abbas El Fassi concernant le recrutement des diplômés chômeurs.

 

AKHBAR AL YAOUM AL MAGHRIBIA

 

-La CDT hausse le ton contre le gouvernement Abdelilah Benkirane en le mettant en garde contre la prise de décisions unilatérales intéressant la classe ouvrière, allusion faite à la décision du gouvernement d’instaurer la loi sur la grève et sur les syndicats au cours de l’actuelle année législative.

 

-Le gouvernement Benkirane mobilise sa majorité pour le rejet de l’impôt sur la fortune et un rapport de la Commission des Finances à la 2ème Chambre indique que le gouvernement a exprimé son veto 16 fois contre les amendements de l’opposition et en a accepté 11.

 

ASSABAH

 

-Le Maire de Fès, Hamid Chabat tire à boulets rouges sur des magistrats, des policiers, un ancien wali et des responsables du PAM: Il les accuse d’avoir monté de toutes pièces l’affaire dans laquelle son fils a été condamné à la prison pour trafic de drogue et d’avoir « orchestré » d’autres dossiers judiciaires contre ses enfants, exprimant son étonnement quant à la condamnation de son fils aîné.

 

-La CDT menace d’observer la première grève générale sous l’ère du gouvernement Benkirane: Le secrétaire général de la centrale syndicale, Noubir Amaoui, souligne que le gouvernement n’a pas de programme clair et bien précis en matière de financement, critiquant le non aboutissement du dialogue lancé par l’Exécutif avec les syndicats.

 

-Le personnel des Centres d’exploitation de la société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) menacent d’observer une grève ouverte de la faim au cas où leurs revendications relatives à leur titularisation ne seront pas satisfaites, appelant les associations des droits de l’Homme à les soutenir.

 

AL KHABAR

 

-Des proches du courant de la salafia jihadia ont vivement critiqué le choix par les prisonniers de la salafia du mois de mai pour observer des grèves et des protestations au sein de plusieurs établissements pénitentiaires contre le choix de ce mois qui rappelle aux Marocains les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca.

 

-Abdelilah Benkirane va interdire la publication par le Conseil de la concurrence de ses rapports et études sans l’aval personnel du Chef de l’Exécutif, en raison du grand débat que pourrait susciter de tels rapports et études, selon des sources gouvernementales.

 

-Le Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane accepte de rencontrer le PDG des compagnies maritimes COMANAV et COMARIT, Abdelali Abdelmoula, pour trouver une solution adéquate en vue de sauver les deux compagnies et leur accorder toutes les garanties pour la récupération des navires saisis pour non-paiement de créances.

 

AL AHDATH AL MAGHRIBIA

 

-La MGPAP menacée de faillite: Des rapports gouvernementaux et indépendants affirment que le volume des détournements de fonds s’élève à 100 milliards de centimes et les victimes s’interrogent sur l’absence de la lutte contre la corruption dans cette affaire.

 

-Le gouvernement n’arrive toujours pas à trouver une solution à la crise des Caisses de retraite: La commission technique chargée des études sur la réforme des régimes de retraite indique que la crise pourrait s’amplifier à partir de 2013 en l’absence d’une intervention pour les sauver d’un manque de liquidité financière et face à la hausse du nombre des retraités.

 

-Les centrales syndicales préparent leurs réponses suite à l’arrêt du dialogue social. La FDT, l’UGTM et l’UNTM envisagent de tenir mardi prochain une réunion pour la coordination de leurs positions vis-à-vis du trébuchement du dialogue social.

 

ANNAHAR AL MAGHRIBIA

 

-Noubir Amaoui, secrétaire général de la CDT, accuse Abdelilah Benkirane de porter atteinte aux droits de la classe ouvrière et appelle à une grève générale, tout en indiquant que la prévarication électorale a fait émerger un gouvernement qui n’a pas de programme prospectif.

 

-Les hauts cadres expulsés par le ministère de l’Education nationale intentent un procès contre Abdelilah Benkirane. Des sources au sein de la coordination des 43 cadres relevés de leurs fonctions par le ministre Mohamed El Ouafa indiquent que la note sur laquelle s’est basée le ministère pour l’intégration de ces cadres est la même qui a servi pour leur révocation sous prétexte qu’ils ne sont pas concernés par le procès verbal du 20 juillet.

 

AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI

 

-Les groupes parlementaires de la majorité à la Chambre des représentants refusent l’impôt sur la fortune en prétextant que cet impôt aura des impacts négatifs sur l’économie nationale à savoir l’évasion et la fraude fiscales et la fuite des capitaux.

 

Bayane Al YAOUM

 

-Saâd Dine Otmani reçoit des assurances de la nouvelle Administration française sur des questions sensibles pour le Maroc, et à leur tête l’affaire du Sahara et les relations économiques bilatérales.

 

RISSALAT AL OUMMA

 

-La CDT s’élève contre le gouvernement Benkirane et brandit la menace d’une grève générale pour protester contre les restrictions des libertés syndicales et l’absence d’un programme précis de l’Exécutif pour résoudre les problèmes auxquels fait face le Maroc notamment sur le plan social.

 

AL MOUNAATAF

 

-Des prisonniers impliqués dans l’exécution de leurs plans criminels par le biais des membres de la cellule du « mouvement des moujahidines au Maroc ». Des sources indiquent que les services de sécurité ont identifié trois suspects ayant des liens avec ledit mouvement et que les recherches sont en cours pour leur arrestation.

 

-Des partis politiques œuvrent pour l’élaboration d’une loi autorisant l’avortement et le président de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin affirme la nécessité de la jurisprudence pour accélérer la mise en place d’un cadre juridique autorisant l’avortement dans des cas particuliers.

 

ASSAHRAA AL MAGHRIBIA

 

-En réponse au vote contre six budgets sectoriels, le gouvernement mobilise ses troupes au sein de la Chambre des conseillers pour sauver la Loi des finances. Le président du groupe istiqlalien à la 2ème Chambre, Mohamed Ansari impute le vote négatif des six budgets au manque de coordination entre les composantes de la majorité à la Chambre des conseillers et à la programmation inadaptée du travail des Commissions.

 

-De hauts responsables risquent de tomber dont des présidents de communes en raison de l’habitat anarchique à Agadir et des arrestations et des blessés suite à la démolition de 70 habitats anarchiques à Meknès.

 

AUJOURD’HUI LE MAROC

 

-Justice : Une réforme royale de troisième génération. La réforme de la justice est sans aucun doute un chantier majeur du règne de SM le Roi Mohammed VI. Le Souverain a mis le doigt sur la question en 1999 déjà lors de l’un de ses premiers discours. La volonté royale de s’attaquer sérieusement à la réforme et les propos contenus dans ce discours sont les jalons de la feuille de route. En 2002, nouvelle interpellation royale à ce sujet. Aujourd’hui, on peut dire que le processus que vient d’inaugurer le Maroc et mené par le Souverain en personne est une réforme de troisième génération à tous les niveaux : l’implication de la plus haute autorité de l’Etat, les objectifs et le contenu même de la réforme et enfin la démarche novatrice. Autant d’ingrédients qui permettent raisonnablement de pronostiquer une belle réussite.

 

LE MATIN DU SAHARA ET DU MAGHREB

 

-Budget 2012 : Journée décisive en plénière chez les conseillers. C’est aujourd’hui que le projet de loi de Finances devra passer le cap de la Chambre des conseillers après un bras de fer serré entre le gouvernement et l’opposition en commissions. Après la réponse de l’Argentier du Royaume aux critiques de l’opposition, l’opération tant redoutée du vote sera lancée. Le gouvernement est appelé à resserrer les rangs en mobilisant ses conseillers.

 

L’ECONOMISTE

 

-Risque pays : Gare à l’onde de choc ! la crise qui touche la zone euro a entraîné une dégradation sans précédent du comportement de paiement des entreprises. Les incidents ont bondi à 47 pc dans les pays du sud de l’Europe : Espagne, France, Italie et Grèce. C’est un niveau jamais vu depuis la seconde guerre mondiale. L’Espagne, la France et l’Italie concentrent plus de la moitié du commerce extérieur marocain. Et l’Europe en général, 2/3 de nos exportations. A moyen terme, la contagion sera inévitable.

 

-Impôt sur la fortune : L’amendement de suppression présenté ce vendredi. Le sort de l’impôt sur la fortune sera scellé aujourd’hui, vendredi, lors de l’examen en plénière du projet de budget pour 2012, démarré hier jeudi. La majorité a décidé de présenter un amendement pour supprimer cette disposition votée au niveau de la Commission des finances la semaine dernière. Il semble que le ministère des finances a obtenu l’accord du RNI pour voter contre l’ISF contrairement à l’abstention que le parti de Mezouar avait décidée.

 

AL BAYANE

 

-Gouvernance locale à Casablanca : Face au chaos, agir dans l’urgence. Incontestablement, le maire de Casablanca, Mohamed Sajid semble décidé de plonger la ville dans le chaos avant de partir. Une gestion opaque de la mairie, des dysfonctionnements en cascade relevés par la Cour des comptes, des projets structurants de la métropole accusent du retard et des blocages à tous les étages depuis presque deux ans au niveau des travaux de la Commune urbaine de la plus grande ville du pays. Un constat hallucinant. Et au moment où les Casablancais et les habitants de la ville attendaient un déclic à l’échelle de la mairie pour être en phase avec cette dynamique royale de développement, la session du Conseil de la ville, consacrée notamment à l’examen des comptes administratifs des deux exercices précédents, a été renvoyée jeudi, faute de quorum, aux calendes grecques.

 

LIBERATION

 

-Face au retard gouvernemental, un don de 50 million d’euros de l’UE risque d’être amendé : Inquiétudes féminines sur l’inapplication de l’agenda de l’égalité. Le mouvement féminin ne cache pas ses inquiétudes. L’opposition non plus. Depuis la nomination du gouvernement Benkirane, l’agenda de l’égalité, adopté en mars 2011, par l’Exécutif d’Abbas El Fassi a disparu des radars du ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, dirigé par Bassima Haqqaoui. Dans ce cadre, l’UE avait fait une promesse de 50 millions d’euros et 20 postes budgétaires pour des administrateurs en charge du suivi de l’agenda de l’égalité ont été même accordés. Aujourd’hui, les couloirs de l’Union bruissent de rumeurs inquiétantes. L’UE serait entrain d’envisager sérieusement d’annuler sa promesse de don face au retard enregistré dans l’exécution de ce plan d’action sur lequel le Maroc s’est pourtant officiellement engagé en mars 2011.

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