jeudi 25 avril 2024

Revue de presse du samedi 21 Avril 2012

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Lareleve.ma-MAPF

 

  L’essentiel de l’actualité nationale telle qu’elle a été relatée par les quotidiens marocains du samedi 21 Avril 2012 :

AL MASSAE

 

-Casablanca: L’insécurité pousse un policier à faire usage de son arme de service après avoir été agressé sur la voie publique par un récidiviste qui s’attaquait aux passants à l’aide de son arme blanche. L’acte du policier s’inscrit dans le cadre des nouvelles initiatives prises pour la lutte contre la criminalité, qui autorisent aux agents de police à faire usage de leurs armes de service au cas où ils sont attaqués ou agressés à l’aide d’armes blanches.

 

-Retrait du ministre de l’Equipement et des transports, Abdelaziz Rebbah et du Directeur général de l’ONCF Rabie Khlie d’une rencontre jeudi qui devait les réunir avec un collectif d’associations opposées au projet du TGV. Les deux responsables se sont retirés après avoir été surpris de la distribution d’un document faisant partie du dossier de presse, contenant des allusions irrévérencieuses sur le projet.

 

-D’anciens responsables libyens du régime Kadhafi recherchés par les nouvelles autorités en place ont quitté dernièrement le Maroc par crainte d’être arrêtés. Une source indique que ses départs sont intervenus après la demande d’extradition formulée par les nouveaux responsables libyens en marge de la dernière visite en Libye du ministre de l’Intérieur Mohand Laenser.

 

-Bras de fer entre l’USFP et le Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste (PADS) lors des élections de l’Ordre des avocats.

Une source précise qu’une lutte serrée pour la présidence sera engagée entre Hassan Ouahbi, proche du PADS, et Mohamed Chahbi, proche de l’USFP et des informations font état de l’entrée en lice de Mohamed El Yazghi et Driss Lachgar pour apporter le soutien à leur candidat.

 

AKHBAR AL YAOUM AL MAGHRIBIA

 

-Le projet de loi relatif aux garanties fondamentales accordées aux militaires suscite la colère des parlementaires, en raison de l’article 7 qui confère une immunité totale aux militaires contre toute poursuite judiciaire, et un député PJDiste affirme qu’il ne faut pas instaurer des lois qui pourraient devenir des prétextes pour commettre des actes non passibles de poursuites judiciaires.

 

-Abdelilah Benkirane œuvre à rassembler les composantes de sa majorité gouvernementale en début de la semaine prochaine pour circonscrire la crise éclatée à cause des cahiers des charges du pôle audiovisuel public. Des sources proches du gouvernement indiquent que les ministres PJDistes, et à leur tête le Chef du gouvernement ont décidé d’observer le silence vis-à-vis de la campagne menée contre le ministre de la Communication, Mustapha El Khali jusqu’à son retour de son voyage à l’étranger.

 

-Le ministre de l’Intérieur Mohand Laenser déclare n’avoir soumis aucune liste de walis et de gouverneurs au Cabinet Royal et que les informations faisant état d’une «crise» entre lui et le Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane à cause de la liste des walis et des gouverneurs sont «erronées».

 

-Le ministre de l’Equipement et du Transport, Aziz Rebbah se retire d’une rencontre avec les opposants au projet du TGV après la distribution d’articles contenant des allusions tendancieuses au projet. De son côté, Sion Assidon, membre du Collectif opposé à ce projet déclare que le ministre cherchait un motif pour se retirer et éviter ainsi toute confrontation.

 

-L’équipe des magistrats chargés de la lutte contre les crimes financiers est fin prête pour la poursuite des dilapidateurs des deniers publics: Le ministère de la Justice et des libertés achève l’opération de formation approfondie de 50 juges avant leur répartition sur quatre Cours d’appel pour la création de sections chargées de la lutte contre ce genre de crimes.

 

ASSABAH

 

-Des dysfonctionnements à l’origine de la suspension des travaux au nouveau siège de la Chambre des représentants. Le président de la première Chambre Karim Ghellab ordonne l’arrêt des travaux en attendant les résultats d’une expertise sur les marchés de l’extension conclus sous le mandat du président sortant Abdelouahed Radi.

 

-Le réseau de narcotrafiquants (Mzioukates) fait tomber des officiers de la gendarmerie royale et de la police et la BNPJ procède à l’arrestation de 21 personnes dont des agents de sécurité en exercice à Rabat, Salé, Khémisset et Témara pour leur présumée implication dans cette affaire.

 

-Les opposants au projet du TGV au Maroc provoquent la colère du ministre de l’Equipement et des transports Abdelaziz Rabbah qui s’est retiré, jeudi, d’une réunion suite à la distribution d’un article diffamatoire concernant ce projet.

 

-Appel pour l’élection du Premier secrétaire de l’USFP à travers un suffrage. La bataille des candidatures pour le poste de Premier secrétaire du parti de la Rose s’enflamme après l’annonce officielle de Habib El Malki de sa candidature en plus d’autres candidats potentiels qui attendent l’occasion pour se déclarer après avoir pris connaissance de l’identité de leurs adversaires à la course à la tête du parti.

 

AL KHABAR

 

-Arrestation de plus 8000 personnes, dont 6055 prises en flagrant délit en dix jours suite à une campagne conjointe menée par des brigades des différents services de sécurité contre la criminalité à travers le territoire national.

 

-Le ministre de l’Intérieur Mohand Laenser dément avoir reçu une réponse négative du Cabinet royal concernant une quelconque liste de walis et gouverneurs, affirmant qu’aucune liste n’a été établie et qu’aucun nom n’a été adressé pour être désigné au poste de wali ou gouverneur.

 

-Un communiqué «conjoint» attise la tension entre le SNPM et le ministère de la Communication. Le ministère dément avoir signé un tel communiqué avec la coordination des journalistes de la deuxième chaîne «2M» que le ministre de la Communication avait rencontrée avant son voyage au Gabon, ajoutant qu’il n’est pas tenu de respecter le contenu de ce communiqué qui diffère largement de ce qui a été convenu.

 

-Retrait de Aziz Rebbah et de Mohamed Rabie Khlie d’une rencontre sur le projet du TGV après avoir pris connaissance du contenu d’un document attentatoire au ministre du Transport, à certains ministres du gouvernement et aux responsables du projet.

 

 

AL AHDATH AL MAGHRIBIA

 

-Dialogue social: Le gouvernement et les syndicats se mettent d’accord sur la méthodologie et l’ordre du jour. La deuxième réunion de la Commission du secteur public enregistre une avancée sur la voie du dialogue et l’ambiance détendue n’a pas empêché les responsables syndicaux d’exprimer leur attachement à l’application par le gouvernement du restant de l’accord du 26 avril 2011.

 

-Le ministre de l’Equipement et des transports annonce le lancement, prochainement, d’une caravane d’information pour présenter des éclaircissements sur le grand projet du TGV avant de se retirer d’une conférence de presse consacrée au même sujet suite à la distribution d’articles par des opposants au projet.

 

-Le ministre de la Santé ordonne une enquête pour élucider les circonstances du décès du jeune supporter widadi, Hamza Bekkali. Une source affirme que Hossein El Ouardi s’est rendu jeudi au CHU Ibn Rochd pour s’enquérir des circonstances d’admission à l’hô pital du jeune supporter, blessé lors la rencontre WAC-ASFAR et comment il l’a quitté avant de succomber à ses blessures à son arrivée à Sidi Kacem.

 

ANNAHAR AL MAGHRIBIA

 

-Le ministère de l’Intérieur exprime sa ferme volonté à lutter contre la culture du cannabis et les narcotrafiquants, et le budget 2012 alloue une enveloppe budgétaire de 21 milliards de DH et 8000 postes d’emploi au ministère.

 

-Cahiers des charges du pôle public audiovisuel: Le départ d’El Khalfi au Gabon reporte le débat sur les cahiers des charges et le Secrétaire général du Parti travailliste Abdelkrim Benatik souligne que « les médias sont le chemin le plus court pour asseoir la mainmise sur l’avenir du pays et le peuple ».

 

 

AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI

 

-Quatre heures de dialogue social n’ont pas réussi à trouver une solution au conflit entre le gouvernement et les syndicats sur la loi organique sur la grève.

 

-Le TGV «choque» Rebbah et Khlie. Les deux responsables se sont retirés d’une rencontre initialement prévue avec les représentants de la société civile après la distribution d’articles contenant des allusions irrévérencieuses et tendancieuses sur le projet, et les représentants de la société civile expriment leurs regrets suite à ce retrait, notamment après l’engagement du ministre à ouvrir un dialogue et un débat public à ce sujet.

 

BAYANE AL YAOUM

 

-Mohamed Horani (CGEM) et Noubir Amaoui (CDT) face à face lundi prochain dans le cadre de la quête de la paix sociale, alors que trois centrales syndicales émettent leurs réserves concernant la loi sur la grève.

 

 

RISSALAT AL OUMMA

 

-Le gouvernement dans une course contre la montre pour faire sortir la loi organique sur la grève et le secrétaire général adjoint de la CDT déclare que cette loi ne résoudra pas les tensions sociales si les dysfonctionnements ne sont pas réglés.

 

 

AL MOUNAATAF

 

-Les réserves du Maroc en devises en baisse et ne pourront couvrir que cinq mois d’importations et le déficit de la balance commerciale s’alourdit et atteint au cours des quatre premiers mois de l’année en cours 49 MMDH, soit 5 pc du PIB.

 

-Echec de la rencontre entre le ministre de l’Equipement et du Transport, Aziz Rebbah et le Collectif «Stop TGV». Le ministre s’est retiré de la rencontre après avoir été surpris par la distribution d’articles contenant des allusions tendancieuses sur ce projet, et le Directeur général de l’ONCF décide de programmer une nouvelle rencontre.

 

 

ASSAHRAE AL MAGHRIBIA

 

-La bataille sur la succession à Mohamed Abied à la tête de l’UC attise le conflit au sein du parti, alors que des membres de cette formation s’opposent au gel de l’appartenance d’Abdallah Firdaous.

 

-Le PPS critique « le populisme » des ministres du PJD: Ahmed Zaki, membre du bureau politique du parti du Livre déclare que le PJD n’a pas l’autorité ou le pouvoir pour s’arroger le droit d’être le gardien de la chose religieuse au Maroc.

 

-Nabil Benabdellah: «Le plus difficile c’est l’entrée au gouvernement actuel et le plus facile c’est être dans l’opposition ». Le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la politique de la ville et secrétaire général du PPS estime par ailleurs que le projet sociétal est «une ligne rouge», ajoutant que son parti ne peut pas garder le silence face à toute décision visant à lui porter atteinte.

 

 

LE MATIN DU SAHARA ET DU MAGHREB

 

-Enseignement supérieur Daoudi remet les pendules à l’heure. Il pleut des circulaires dans le ministère de l’Enseignement supérieur. Lahcen Daoudi sévit encore et remue fortement le cocotier dans un secteur qui stagne depuis des décennies. La dernière note date du 17 avril.

 

Elle porte sur le non-respect par certains établissements de l’enseignement supérieur privé des dispositions des autorisations qui leur sont délivrées. Pour cause, ces écoles lancent des campagnes publicitaires mensongères et font la promotion de diplômes dans des spécialités auxquelles elles ne doivent pas avoir accès selon les termes de l’autorisation. Le ministre est donc sur deux fronts: contre les pubs mensongères et les diplômes non reconnus.

 

 

AL BAYANE

 

-Dialogue social : dans l’attente du déblocage et les partenaires sociaux jouent à la patate chaude. Le dialogue social dans la fonction publique n’a, semble-t-il, suscité qu’un intérêt limité dans l’opinion. Une des raisons probables de ce désintérêt tient au sentiment partagé, que la volonté de sortie de crise est moins franche. De plus, la situation de bouillonnement qui caractérise la scène politique et les inquiétudes des syndicalistes sur l’agenda social que propose le gouvernement laissent peu d’espoir à un scénario de réforme tant souhaitée, dans le sillage de la nouvelle Constitution. Pour l’heure, cette reprise de langue s’avère décevante et les perspectives s’annoncent sombres, tant que les piquets de grève ne sont pas levés et les positions des uns et des autres inchangées.

 

LIBERATION

 

-Dialogue social : FDT, UMT et CDT rejettent la loi sur la grève. Ces trois syndicats ont estimé qu’il n’était pas prioritaire dans la conjoncture actuelle, marquée par une régression et des restrictions des libertés syndicales dans de nombreux secteurs, de débattre d’une telle loi. Pour eux, l’urgence impose de revoir les textes des commissions paritaires vu que les élections les concernant approchent à grands pas. Quant à l’UNTM et l’UGTM, adossés au PJD et à l’Istiqlal, elles se sont déclarées favorables à un tel texte

 

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