vendredi 26 avril 2024

Rencontre internationale sur le diabète à Marrakech

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Lareleve.ma

 

  Plus de 300 experts en diabétologie venus de différents pays ont échangé samedi à Marrakech sur les meilleurs moyens de traitement et de prise en charge des patients souffrant de diabète. Cette rencontre internationale, baptisée “Global premix summit”, a réuni des spécialistes, en provenance d’une vingtaine de pays des régions de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient (MENA), de l’Afrique du Centre, de l’Australie et de l’Asie du sud-est.

 

  L’accent a été mis, lors de cette rencontre, sur la faiblesse de la prise de conscience au sein de la population, des risques, causes et complications du diabète. Selon une étude Ipsos réalisée en 2011 pour le compte des laboratoires Novo Nordisk, seules 40% des personnes interrogées dans la région connaissent vraiment les causes et risques réels de la maladie.

 

  C’est le cas au Maroc où pas plus de 41% de la population est consciente des causes et les risques du diabète, selon l’étude. De son côté, le Pr. Abdelmjid Chraïbi, chef de service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition à l’hôpital Avicenne à Rabat, a fait observer que le taux de personnes atteintes de diabète et dont l’âge dépasse 20 ans, se chiffre à 6,6%. Il précise également qu’il existe quelque 1,5 million individus souffrant de cette maladie au Maroc, dont la moitié n’en est même pas consciente.

 

Utiliser l’insuline à un stade précoce, une recommandation

 

  Dans une déclaration à la MAP à l’occasion de cette rencontre, le professeur Chraïbi a fait savoir que des données laissent prévoir que le nombre de personnes atteintes de cette maladie sera doublé durant les 25 prochaines années, notamment dans les pays en développement.

 

  “Il appartient à ces pays de déployer des efforts énormes pour la promotion de la sensibilisation et l’amélioration de la prise en charge des patients et ce, dans l’optique d’atténuer les effets néfastes de cette maladie et d’éviter ses complications, en l’occurrence les maladies cardio-vasculaires et les maladies ophtalmologiques.” a-t-il dit.

 

   Le Pr. Chraïbi, également membre de la société marocaine d’endocrinologie, diabétologie et nutrition, a mis en avant l’importance de l’utilisation de l’insuline à un stade précoce, ce qui permettra de limiter l’évolution de la maladie et de générer des répercussions graves sur la santé du patient.

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