samedi 27 juillet 2024

Revue de presse du vendredi 30 Mars 2012

-

 

 

 

Lareleve.ma-MAP

 

  L’essentiel de l’actualité nationale telle qu’elle a été relatée par les quotidiens marocains du vendredi 30 Mars 2012

 

AL MASSAE

 

-Le ministre de la Justice et des Libertés, Mustafa Ramid, indique que le nombre des cas de corruption enregistrés dans les tribunaux en 2011 s’élève à 4.000, relevant que la Conseil supérieur de la magistrature a suspendu temporairement 8 juges, émis des décisions de sanction disciplinaire à l’encontre de 169 huissiers de justice et révoqué d’autres fonctionnaires.

 

-Abdelhamid Amine, Abderrazak Drissi et Khadija Rhamiri qualifient leur expulsion de l’UMT de « coup monté » visant à mettre à l’échec la concrétisation des recommandations du 10ème congrès national de la centrale syndicale et à adopter l’esprit et la méthodologie prô née lors des précédents congrès, soulignant qu’ils vont continuer à assumer leurs responsabilités en tant que membres du secrétariat national de l’UMT.

 

-Négociations entre le secrétaire général du PAM, Mustafa Bakkouri, et Tahar Chakir, meneur du courant des notables qui a été écarté du bureau politique. Des sources partisanes indiquent que cette rencontre avait pour objectif de contrecarrer les effets de cet écartement sur l’unité du parti.

 

AKHBAR AL YAOUM AL MAGHRIBIA

 

-Le ministre de la Justice et des Libertés, Mustafa Ramid, indique que la situation du secteur de la Justice est détériorée et ses chiffres sont alarmants. Il propose une feuille de route pour la réforme de ce secteur qui exige une infrastructure logistique et des instances judiciaires efficaces tout en envoyant des messages forts aux procureurs généraux, aux avocats, aux greffiers, aux manifestants et aux sympathisants de Amina Filali.

 

-Retour imminent de Hassan Nejmi à la présidence de l’Union des Ecrivains du Maroc après l’annonce de Abderrahim Allam, l’actuel président de l’Union de ne pas avoir l’intention de présenter sa candidature pour un nouveau mandat.

 

-Contradiction des chiffres du ministère de l’Economie et des Finances et de Bank Al Maghrib: Le ministre délégué chargé du Budget, Driss El Azami, appelle Abdellatif Jouahri à respecter ses prérogatives et les lois régissant ses responsabilités, affirmant que c’est le gouvernement qui sera soumis en fin de compte à la reddition des comptes.

 

-Nouveau scandale autour du sélectionneur national Eric Gerets: Le contrat liant l’entraîneur de l’équipe nationale de football à la FRMF est considéré par la Direction des impôts comme inexistant sur le plan juridique en l’absence de taxation sur le revenu de Gerets, ajoutant que le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle n’a pas encore paraphé ce contrat puisqu’il ne lui a pas été soumis et reste donc non conforme aux dispositions du Code de Travail relatif à l’emploi des étrangers .

 

-Le dernier rapport de la Cour des comptes suscite un débat politique au regard du volume des dysfonctionnements constatés dans plusieurs établissements publics: Tous les regards restent braqués sur la réaction du gouvernement Benkirane alors que le président de l’Instance nationale de protection des deniers publics au Maroc, Tarik Sbaï, indique que ce rapport fait état de nombreux dysfonctionnements passibles de poursuites judiciaires.

 

ASSABAH


-Hafid Benhachem, le délégué général de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion déclare devant la Commission de la Justice et de la législation à la Chambre des représentants que les services de son administration ont saisi de « la viande de poulet périmée » qui devaient être servie aux prisonniers dans une ville, sans la nommer, et provoque l’ire des membres de la commission en leur présentant un film avec de belles photos sur les dispensaires au sein des prisons.

 

-Le ministre de la Justice et des Libertés, Mustafa Ramid, indique qu’il soumettra le rapport de la Cour des comptes 2010 à l’Instance consultative créée pour l’examen dudit rapport dans le cadre de la mise en œuvre du principe constitutionnel relatif à la corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes, notant que tous les cas faisant état de dysfonctionnements à connotation pénale seront déférés devant le parquet général.

 

-Des députés de l’Istiqlal et du MP à la Chambre des Représentants menacent le ministre de la Santé, Houssein El Ouardi, de la reddition des comptes et d’une réaction vive et vigoureuse lors des débats sur le budget de son département, estimant que le ministre a déclaré la guerre à des personnalités istiqlaliennes au sein du ministère dont le secrétaire général à qui le ministre a retiré la délégation de signatures.

 

-Les élections communales auront lieu en septembre prochain, selon une source très proche du gouvernement. La même source souligne que la majorité gouvernementale a l’intention de dynamiser sa coalition au niveau local, provincial et régional ainsi que sur le plan des élections des chambres professionnelles.

 

-Salah El Ouadie, l’un des dirigeants du PAM, adresse une lettre ouverte aux militants du parti dans laquelle il souligne qu’il ne se portera pas candidat pour un poste de responsabilité au sein des instances du parti tout en leur promettant de ne pas prendre sa retraite politique.

 

-L’Espagne insiste sur le renouvellement de l’accord de pêche avec le Maroc: Le conseiller du ministre de l’agriculture et de la pêche maritime du gouvernement autonome des Iles Canaries insiste sur la nécessité d’entamer des négociations sur un nouvel accord de pêche avec le Maroc, relevant que les pertes engendrées par l’absence de cet accord coûte aux Iles Canaries 30 millions d’euros annuellement.

 

AL KHABAR


-Le ministre de la Justice et des libertés, Mustapha Ramid dévoile de nouvelles données « accablantes » concernant le secteur de la justice au Maroc. Il indique que le Conseil supérieur de la Magistrature a prononcé des sanctions à l’encontre de 44 magistrats, averti 650 membres du corps de la magistrature et rendu son verdict dans 4000 cas de corruption.

 

-Le Délégué général de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion, Hafid Benhachem annonce devant les membres de la Commission de la Justice et de la législation de la Chambre des représentants, la vente de vieux bâtiments et complexes pénitentiaires menaçant ruine et la restauration d’autres pour en faire des musées pour attirer des touristes. Il affirme aussi avoir arrêté une nouvelle politique consistant en l’éloignement des établissements pénitentiaires des habitations afin de leur éviter les désagréments des événements qui y surviennent de temps à autre.

 

-Des sources au sein de l’USFP écartent la possibilité de candidature de Driss Lachgar, membre du bureau politique, pour le poste de Premier secrétaire lors du prochain congrès en remplacement d’Abdelouahed Radi, qui ne compte pas postuler pour un nouveau mandat. Les mêmes sources précisent que Lachgar a perdu « sa popularité suite aux critiques virulentes de militants du parti lui imputant l’entière responsabilité du recul de l’aura du parti de la Rose.

 

AL AHDATH AL MAGHRIBIA

 

-La Cour des comptes fait état d’une grande contradiction entre la forme et le contenu des budgets des partis politiques: Elle indique que 13 formations politiques n’ont pas présenté leurs bilans financiers annuel au moment où 56 MDH de dépenses n’ont pas justifiées.

 

-Le ministre de la Justice et des Libertés, Mustafa Ramid, évoque 17 obstacles qui entravent la réforme du secteur de la justice, dont la carte judiciaire qui n’est pas rationalisée, la qualité des prestations en faveur des justiciables, le budget alloué au secteur, la formation et les débrayages qui affectent les prestations des tribunaux.

 

-Six problèmes menacent la cohésion de la majorité gouvernementale: La répartition des prérogatives et des pouvoirs, la publication de la liste des bénéficiaires des agréments du transport, la polémique sur les festivals, l’annulation de l’impôt relatif à la promotion du paysage audiovisuel, les différends sur la date de la tenue des élections communales et les batailles imprévues entre les sections estudiantines de ces partis.

 

ANNAHAR AL MAGHRIBIA

 

-Des parlementaires accusent Abdelaziz Rebbah d’adopter la politique du Maroc utile et du Maroc inutile à la suite de l’absence de plans pour le développement du réseau routier et ferroviaire dans la région du sud du Royaume ainsi que de l’absence d’indicateurs pour la réfection du réseau routier dans cette région.

 

-Abdelilah Benkirane dirige le Maroc vers « un nouveau programme d’ajustement structurel »: La sécheresse et la mauvaise gestion des secteurs publics constituent un signe avant coureur d’une éventuelle catastrophe nationale.

 

AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI

 

-La Cour des comptes dévoile des scandales au sein d’établissements publics que les précédents rapports de cette institution n’ont pas cité auparavant: Des données « choquantes » en matière de gestion administrative et financière dans plusieurs établissements, dont le FEC qui s’est taillé la part du lion dans les conclusions du rapport.

 

 

ATTAJDID

 

-Le ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid dévoile des chiffres alarmants sur la situation du secteur de la justice. il a qualifié de « choquants » ces chiffres: 12 juges pour chaque 100.000 habitants, 20 pc des jugements n’ont pas été exécutés, outre 4415 affaires de corruption en 2011.

 

-La Banque européenne d’investissement (BEI) menace de retirer les fonds alloués à plusieurs établissements hospitaliers marocains en raison de la mauvaise gouvernance.

 

 

AL ALAM

 

-Imposition fiscale sur les recettes des clubs sportifs: Les clubs de football de première et de deuxième division acceptent avec amertume le paiement des impô ts comme prévu dans le projet de loi des Finances 2012, mais selon des dispositions juridiques prenant en compte les intérêts de ces clubs.

 

 

AL MOUNAATAF

 

-Le rapport de la Cour des comptes dévoile de flagrants dysfonctionnements dans des établissements publics: La RAM et l’ONEP en tête de ces établissements.

 

-Les employés de l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie appellent la Cour des comptes à procéder à un audit de l’agence depuis 2003, particulièrement dans le domaine des appels d’offres, des recrutements et de la dilapidation des deniers publics.

 

BAYANE AL YAOUM

 

-Le rapport de la Cour des comptes met à nu des dysfonctionnements dans la gestion de plusieurs établissements publics: la RAM « se détériore » sur le plan financier, la Direction des Douanes « vulnérable » sur le plan organique, l’Office des changes « faible » sur la plan du contrôle et les sociétés de la gestion déléguée transfèrent leur argent vers l’étranger sans aucun contrôle.

 

 

ASSAHRAE AL MAGHRIBIA

 

-Des syndicats appellent le gouvernement à les impliquer dans l’élaboration de la loi sur la grève et à la formation d’une commission pour la cristallisation d’une politique globale pour le traitement de ce dossier.

 

 

LE SOIR ECHOS

 

-Du rififi à l’UMT : exclus, il y a une semaine du secrétariat national de l’UMT, Abdelhamid Amine, Khadija Rhamiri et Abderrazzak Drissi s’insurgent et crient au scandale. Ils qualifient leur exclusion de la centrale syndicale de « mesure inique » et dénoncent une dérive anti-démocratique de leur syndicat.

 

-Transparence: Choubani à la chasse des Caisses noires des ONG. Le ministre chargé des relations avec le parlement et la société civile, El Habib Choubani veut remettre de l’ordre dans un univers aussi large qu’opaque, celui des ONG. Il se dit scandalisé par le manque de transparence. La quête d’une remise à niveau n’aboutira pas dans les prochains jours, mais ce sera le premier pas décisif d’un long chemin où la qualité et le rendement seront désormais prioritaires.

 

AUJOURD’HUI LE MAROC

 

-Malgré la crise, les banques marocaines ont fait du bon businesse en 2011. Le système bancaire marocain sort son épingle du jeu. Bien que les réalisations restent relativement moyennes par rapport aux années précédentes, les indicateurs s’annoncent positifs sauvant encore une fois la scène financière nationale. Si la plupart des banques ont réalisé des progressions notables et des stratégies solides leur assurant pérennité et parts de marchés, d’autres se contentent de tenir bon en picorant les restes.

 

LE MATIN DU SAHARA ET DU MAGHREB

 

-Budget 2012 : Les nouvelles mesures fiscales au centre des débats. Les discussions autour du projet de loi de finances 2012 se poursuivent au sein de la commission des finances de la Chambre des représentants. La présentation et le vote des amendements sont prévus à partir de lundi prochain. C’est une étape décisive pour le gouvernement qui doit savoir tirer son épingle du jeu. Les débats sont on ne peut plus sereins et profonds au point que l’on pense même présenter bon nombre d’amendements groupés de l’opposition et de la majorité.

 

 

L’ECONOMISTE

 

 

-Croissance : El Azami tacle Jouahri. Le gouvernement est encore une fois interpellé sur les prévisions de croissance, après la sortie, mardi, du Wali Bank Al-Maghrib. Cette fois-ci, mercredi soir à la Commission des finances à la Chambre des Représentants, c’était au tour des députés d’interpeller le ministre des finances, Nizar Baraka, et son homologue du budget, Driss El Azami : « Sur quelles données faut-il se baser? Sur celles de Bank Al-Maghrib ou celles du gouvernement? ». Si Baraka a été conciliant, El Azami, en revanche, a taclé Jouahri, défendant un quasi-monopole sur les indications économiques. Pour El Azami, chaque établissement public joue son rô le de manière autonome: « Bank Al Maghrib est chargée de la politique monétaire. La seule institution qui assume la responsabilité des chiffres et des indicateurs économiques reste le gouvernement ».

 

 

L’OPINION

 

-Rapport de la Cour des comptes : De grands établissements publics épinglés et 13 affaires soumises au ministre de la Justice en 2010 pour gestion défaillante et abus de fonction! C’est un rapport accablant puisque les magistrats de la Cour des comptes, après 120 missions effectuées, ont dévoilé l’existence de plusieurs dysfonctionnements dans la gestion des finances publiques au sein de ces entités et souligné un relâchement dans la gestion du budget, ce qui se justifie par un déficit continu du déficit des comptes publics.

 

 

AL BAYANE

 

-La Cour des comptes met en cause la gestion de nombre de collectivités locales et d’établissements publics : Des anomalies qui aggravent le déficit des finances publiques. Ledit rapport dénonce de même la faiblesse du contrôle interne au sein de certaines administrations publiques, l’absence de la culture du résultat et l’insuffisance de coordination entre les différents intervenants dans la gestion publique et de concertation en matière de gestion des services publics, causant des pertes regrettables aux finances publiques.

- Advertisment -