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Au 22e jour de la traversée de l’Atlantique à la rame, Bouvet-Guyane, le Marocain Said Ben Amar se maintient dans la compétition et s’accroche malgré des difficultés de logistique qu’il aura à affronter au beau milieu de l’océan et un difficile redressement de cap sur le sud contre un vent nord tenace.
Depuis le départ de la course au large de Dakar, six skippers, dont des favoris, ont dû abandonner l’aventure après des difficultés dues essentiellement aux intempéries et à la houle.
Ailerons de gouvernail cassés, cockpit submergé par l’eau, matériels de navigation endommagés, chavirages endommageant la coque des monotypes ou blessures sont autant de problèmes qui ont poussé des skippers à renoncer.
Contacté par radio par un grand voilier abritant le PC de la course, Said informe qu’il s’accroche bien malgré des difficultés qu’il aura à gérer.
“Hier je viens de découvrir l’altération de mes aliments frais et secs. Il ne me reste que les produits lyophilisés comme repas. Après avoir gagné deux positions au classement de la course, le moral va mieux. Mais j’éprouve de la peine pour ceux qui ont dû abandonner.”
Said devra dans les prochains jours ramer contre le vent pour redresser son cap sur le Sud pour une meilleure trajectoire par rapport à la destination.
La course Bouvet-Guyane est une traversée de l’océan sur une distance de 4.700 km. Le Marocain Said Ben Amar est le premier Arabe et Africain à tenter cet exploit. La durée de la traversée est prévue en 45 jours pour les plus véloces et jusqu’à 60 jours pour les moins rapides.