Le Parlement des Etats-Unis se prépare à examiner dans les prochains jours l’accord de vente au Maroc de quatre drones «MQ-9B Sea Guardian», fabriqués par la compagnie General Atomics, rapporte un média ibérique.
Le Département d’Etat américain a déjà donné son feu vert au contrat, conclu sous l’administration Trump, ajoute la même source. Une annonce faite, d’ailleurs, le jour même de la reconnaissance par l’ancien président des Etats-Unis de la marocanité du Sahara.
Sous la présidence de Joe Biden, la commande des Forces armées royales (FAR) avait subi un blocage par la majorité des députés démocrates à la Chambre des représentants, avait indiqué en juillet 2021 un journal espagnol.
A l’issue des élections de mi-mandat du 8 novembre 2022, la Chambre basse a connu l’arrivée d’une majorité du parti républicain, dominée par les partisans de Donald Trump.
Les drones SeaGuardian MQ-9B ont une portée de 1 200 miles marins (environ 2 200 km) pouvant inspecter d’immenses étendues en mer ou au-dessus du désert.
Le contrat du 10 décembre 2020, estimé à 1 milliard de dollars, comprend également différentes munitions guidées ainsi que les missiles Hellfire, qui peuvent être équipés de ces mêmes drones, tous produits par des entreprises du pays, comme Lockheed Martin ou Boeing.
Ces drones auraient une portée de plus de 11 000 kilomètres, ce qui leur permettrait de couvrir de grandes étendues de mer ou de désert, ce qui intéresse particulièrement le Maroc.
Ce modèle naval du drone MQ-9 Reaper, se serait spécialisé dans des scénarios tels que la guerre anti-surface et la lutte anti-sous-marine, en plus des scénarios classiques liés à l’obtention de renseignements pour lutter contre la piraterie, le trafic de drogue, l’immigration illégale, et les informations nécessaires à d’autres types d’opérations.
Le Maroc avait déjà le modèle précédent de cette Faucheuse MQ-9, bien que ce dernier accord lui ait permis d’accéder au modèle le plus puissant.