samedi 27 juillet 2024

Gaza:Netanyahu veut poursuivre les discussions en vue d’une trêve dans le territoire palestinien de Gaza

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a donné vendredi son feu vert à de nouveaux pourparlers en vue d’une trêve dans le territoire palestinien de Gaza, assiégé et bombardé sans cesse depuis bientôt six mois et où la population est menacée d’une «famine imminente».

Près de six mois après le début de la guerre déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, l’armée israélienne a mené de nouveaux raids sur la bande de Gaza dévastée, faisant au moins 71 morts ces dernières 24 heures selon le ministère de la Santé du Hamas.

Alors que les négociations indirectes entre le Hamas et Israël en vue d’une trêve semblaient dans l’impasse, M. Netanyahu a, selon son bureau, «approuvé un prochain cycle de négociations, dans les jours à venir, à Doha et au Caire  pour aller de l’avant», après s’être entretenu avec les directeurs des services de renseignements, Mossad et Shin Bet.

Ces derniers mois, plusieurs sessions de négociations ont eu lieu via les médiateurs internationaux -Égypte, Qatar, États-Unis-, mais sans résultat, les protagonistes s’accusant mutuellement de les bloquer.

Depuis le début de la guerre, une seule trêve d’une semaine a été instaurée fin novembre. Elle avait permis la libération d’une centaine d’otages enlevés pendant l’attaque du 7 octobre en échange de prisonniers palestiniens incarcérés par Israël.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés de Gaza ont mené une attaque dans le sud d’Israël qui a entraîné la mort d’au moins 1 160 personnes, essentiellement des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

D’après Israël, environ 250 personnes ont également été enlevées et 130 d’entre elles sont toujours otages dont 34 sont mortes, à Gaza.

Après cette attaque, Israël a juré de détruire le Hamas, qu’il considère comme une organisation terroriste au même titre que les États-Unis et l’Union européenne.

Au total, plus de 32 623 Palestiniens ont été tués dans l’offensive israélienne de représailles, d’après le ministère de la Santé du Hamas.

Outre le bilan humain et les destructions, la guerre a provoqué une catastrophe humanitaire et un risque de famine pour la majorité des 2,4 millions d’habitants, selon l’ONU.

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