Le tout se joue à plus de 1 000  de notre Terre, et c’est grâce à une part de  que les astronomes ont pu mettre en évidence le phénomène. Lorsque le rayonnement  (UV) émis par des  massives détruit une  d’eau (H2O), une molécule d’hydroxyle (OH) est libérée. Elle tourne de manière vertigineuse et émet elle-même des  dans l’ moyen, une  captée par le JWST. Les chercheurs sont même en mesure d’estimer aujourd’hui la quantité d’eau ainsi détruite : l’équivalent d’un océan terrestre chaque mois.

   De l’eau disparaît, mais réapparaît

En outre, les images — de l’infrarouge proche, cette fois — toujours renvoyées par le télescope spatial James-Webb, révèlent comment l’hydroxyle est par ailleurs produit en abondance à partir d’ atomique (O) et d’ (H2). Or l’hydroxyle est un élément clé dans la formation de l’eau… De quoi boucler la boucle de destruction/formation de l’eau dans la nébuleuse d’Orion. Et envisager plus sérieusement qu’une partie de l’eau de nos océans ait vécu la même aventure.