samedi 27 juillet 2024

Revue de presse de ce vendredi 9 février 2024

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi 9 février 2024:

L’Economiste

Certes la destination Maroc a réalisé une performance de 14,5 millions d’arrivées en 2023. Mais la progression des arrivées de touristes n’a de sens que si elle se traduit par un cercle vertueux de création d’emplois, de richesses et de valeur… sur l’ensemble de l’écosystème. Or, sur l’activité de l’hôtellerie, le Maroc a réalisé des résultats assez contrastés en 2023. Globalement, tous les territoires ont subi une baisse de l’occupation, allant de -9 jusqu’à -16%. De plus, même si le revenu moyen par chambre louée est resté en augmentation à Agadir, Tanger et Rabat (de 1% à 8%)… les établissements de Marrakech et de Casablanca ont enregistré une baisse de leurs revenus moyens par chambre.

Le ministère de l’Industrie et du Commerce met la main à la poche pour soutenir la décarbonation des PME industrielles. L’opération vient de démarrer à travers un programme dénommé «Tatwir croissance verte», qui vise à accompagner les entreprises dans leurs démarches de développement de process et produits décarbonés. De même appuyer l’émergence de nouvelles filières industrielles vertes compétitives et la réduction de la pollution industrielle. Déployé via Maroc PME et l’AMEE, «Tatwir croissance verte» propose une offre intégrée portant sur le soutien à l’investissement, l’appui à l’innovation et à la créativité et le conseil et l’expertise pour la transformation verte des PME industrielles.

La nouvelle campagne de régularisation du cash thésaurisé chez soi a pour objectif de permettre aux opérateurs concernés de revenir dans la sphère de l’économie formelle. Un mécanisme qui s’inscrit dans la lignée des pratiques internationales et qui est connu sous la dénomination de «dispositif de régularisation fiscale volontaire». Il consiste à offrir aux opérateurs concernés l’opportunité de régulariser leur situation fiscale moyennant une incitation préférentielle. Les banques sont encore une fois au cœur du dispositif. Elles sont appelées à recevoir les fonds destinés à être régularisés et à percevoir le montant de la contribution libératoire correspondante.

Le Matin

Les présidents des groupes parlementaires des quatre partis de l’opposition (USFP, MP, PPS et PJD) ont vivement critiqué jeudi le manque d’interaction du gouvernement avec les initiatives de l’opposition. Intervenant dans le cadre d’une conférence de presse organisée à la Chambre des représentants, les parlementaires des quatre formations politiques n’ont par ailleurs pas manqué de fustiger le bilan gouvernemental à mi-mandat, notant que l’Exécutif n’a que très peu respecté les engagements pris dans son programme. Visiblement remontée contre la majorité gouvernementale, la coordination de l’opposition n’a toutefois pas évoqué la question d’un éventuel recours à la motion de censure en vue de faire pression sur l’Exécutif. Elle s’est contentée de déclarer que ce sujet n’a pas encore été abordé entre les chefs de file des quatre partis formant l’opposition.

La Banque européenne d’investissement (BEI) renforce son partenariat avec MedZ, filiale du Groupe CDG, en octroyant un financement supplémentaire de 115 millions d’euros pour étendre et moderniser dix Technopoles stratégiques à travers cinq régions. Ce soutien s’inscrit dans une vision commune de développement durable et de promotion de l’industrie décarbonée, tout en contribuant à la reprise économique et à la réduction des disparités régionales. «Nous nous réjouissons du renforcement de notre partenariat avec la BEI qui ne cesse de se consolider depuis plusieurs années déjà. Nous partageons les mêmes objectifs visant le rayonnement économique et social de nos régions marocaines et la réduction des disparités territoriales», souligne le directeur général de la CDG, Kalid Safir.

La quatrième Commission nationale des investissements, réunie sous la présidence du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a approuvé 4 projets de convention et 1 avenant à une convention d’un montant global de 36,4 milliards de dirhams, dans le cadre du dispositif principal instauré par la nouvelle Charte de l’investissement. Ces projets, parmi lesquels deux grands projets d’investissement portés par le groupe OCP et réalisés dans le cadre du programme d’investissement vert du groupe, présenté devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI en décembre 2022, devraient permettre la création de plus 14.500 emplois, 1.900 directs et 12.600 indirects, indique un communiqué du département du Chef du gouvernement. Les principaux secteurs concernés par les projets approuvés sont la chimie-parachimie et les mines, qui représentent respectivement 60 et 38% du montant total approuvé. Les autres projets portent sur les secteurs de l’automobile et de l’enseignement supérieur.

Les Inspirations éco

Du nouveau pour les entreprises ayant droit d’importer temporairement des marchandises en exonération de droits de douane et de taxes. L’Administration des douanes et impôts indirects (ADII) vient de publier une circulaire les concernant. Dans la circulaire n°6538/313 publiée le 6 février 2024, elle annonce la réinstauration provisoire de l’autorisation préalable pour les opérateurs souhaitant opérer sous les régimes de l’admission temporaire pour perfectionnement actif (ATPA), de la transformation sous douane (TSD) et de l’entrepôt industriel franc (EIF). Cette mesure vise à garantir l’éligibilité des opérateurs à ces régimes et à simplifier les procédures douanières.

“L’Instruction générale des opérations de change 2024 est le reflet des attentes du tissu économique national dans son large spectre et dans ses différentes variantes”, a affirmé Hassan Boulaknadal, directeur général de l’Office des changes. “Elle intègre un ensemble de dispositions orientées dans une large mesure vers l’instauration de la confiance, l’amélioration du climat des affaires et la contribution à l’effort de relance de l’économie nationale en offrant plus de flexibilité réglementaire, en parfaite concertation avec les différents partenaires”, a-t-il expliqué dans un entretien accordé au journal. S’inscrivant pleinement dans le cadre de la politique économique du Royaume visant le soutien de l’acte d’investir, d’entreprendre et d’exporter, les nouvelles dispositions de la réglementation des changes accompagnent la dynamique de reprise économique en permettant aux opérateurs économiques de saisir les opportunités qui se profilent au niveau national et international, a-t-il dit.

L’activité Takaful s’avère prometteuse. C’est ce qui ressort de la dernière note de BMCE Capital global research. Preuve en est les réalisations générées par l’activité après une année de lancement. Les chiffres indiquent que le volume des primes émises s’est élevé à 11,8 millions de dirhams, réparti entre l’assurance décès (84%), l’assurance incendie (10%) et l’assurance investissement Takaful individuel (5%). Par ailleurs, au terme du premier semestre 2023, elle a drainé un volume global de primes de 29 MDH, soit une évolution de 168%. Les analyses montrent que cette forte progression est principalement tirée par la catégorie Takaful Famille qui représente la quote-part la plus importante du total des primes (90%), s’établissant à 26 MDH. Les autres comptes Takaful s’élèvent, quant à eux, à 3 MDH. Notons que l’assurance incendie constitue près de 9,6% des primes alors que la couverture contre les conséquences d’évènements catastrophiques contribue pour près de 0,8% seulement au chiffre d’affaires.

L’Opinion

Appréciées des Marocains, les légumineuses sont traditionnellement connues pour leur accessibilité et pour leurs vertus nutritionnelles. Le constat dénote d’une perte vertigineuse des acquis de la filière marocaine des légumineuses qui souffre de problématiques d’accès à la main-d’œuvre et aux ressources hydriques, tout en faisant face à la concurrence féroce et impitoyable de produits importés. Pour ces raisons, notre pays, qui était parmi les grands exportateurs de légumineuses il y a quelques décennies, doit actuellement dépendre des importations pour satisfaire sa demande locale. «Le nombre d’agriculteurs qui continuent à cultiver des légumineuses est actuellement extrêmement bas. Cela s’explique simplement par le fait qu’en optant pour cette culture, ils ne s’en sortent pas! », s’exclame Rachid Benali, président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER).

Le parlement brésilien vient d’approuver un accord facilitant les investissements entre le Brésil et le Maroc. Lesquels peuvent porter sur des actions, des obligations et des biens mobiliers ou immobiliers. Mardi, le parlement brésilien a approuvé le projet de décret législatif qui prévoit un accord de coopération et de facilitation des investissements entre le Brésil et le Maroc. Selon ce texte, les deux parties suivront un cadre institutionnel pour faciliter les investissements et un mécanisme de dialogue, d’atténuation des risques et de prévention des différends. Les investissements peuvent porter sur des actions, des obligations (à l’exception de la dette du pays) et des biens meubles ou immeubles.

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