samedi 27 juillet 2024

Revue de presse de ce vendredi 12 janvier 2024

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi 12 janvier 2024:

L’Économiste

Le réseau d’agences urbaines est appelé à connaître une profonde mutation. En effet, un projet de loi du ministère de tutelle prévoit la création de nouvelles structures à vocation plus régionale. L’objectif étant de coller au découpage administratif du Royaume. Certaines structures majeures devraient donc être érigées en une douzaine d’agences urbaines régionales. Les autres requalifiées en succursales. Les défis sont immenses au regard du nouveau mandat de ces agences nouvelle génération.

Le Maroc a tout intérêt à investir le marché lucratif du démantèlement d’avions. Il y avait, il y a quelques années, un ambitieux projet dans ce sens, mais qui n’a finalement pas abouti. Aujourd’hui, le temps presse et la filière aéronautique n’a d’autres choix que de saisir cette opportunité unique qui l’érigera en plateforme mondiale non seulement du démantèlement et de casse d’appareils, mais aussi de recyclage de composants et de récupération de métaux précieux. «L’activité du démantèlement est passée d’un business model de casseur à celui de MRO. Elle se caractérise par une sous-capacité de production par rapport à la demande mondiale existante, qui est de l’ordre de 600 appareils par an. Cette demande est appelée à passer à 1.000 avions à horizon 2040», confie un spécialiste du démantèlement à L’Economiste.

Alerte sur l’eau

La période 2019/2022 aura été la plus sèche depuis les quarante années écoulées. Les dernières décennies ont été marquées, au Maroc, par une diminution constante des ressources hydriques, une tendance qui s’est fortement intensifiée en raison des effets bouleversants du changement climatique et qui n’est pas près de s’améliorer puisque les projections à long terme de la situation hydrique du Maroc vont dans le sens de l’aggravation de ce stress, avec une diminution très importante des disponibilités hydriques par habitant. Il faut dire que le pays est passé de 2.570 mètres cubes par habitant en 1960 à 620 mètres cubes en 2020. Le seuil critique des 500 mètres cubes par habitant pourrait être atteint d’ici 2030. Ce diagnostic sur la configuration hydrique du Maroc, pour le moins alarmant a été dressé par Nadia Fettah, la ministre de l’Economie et des Finances, lors d’une intervention à Rabat, inaugurant un cycle de conférences organisé par l’École nationale supérieure de l’administration (ENSA) dans le cadre de la célébration du 75e anniversaire de cette institution, qui forme les cadres pour l’administration publique.

Al Akhbar

Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb, a révélé à la Chambre des conseillers que chaque année, 600 nouveaux médecins quittent le Maroc peu après l’obtention de leurs diplômes, créant ainsi un déficit majeur en ressources humaines dans le secteur de la santé. Cette tendance à l’exode représente un sérieux défi pour le système de santé marocain, accentué par la récente loi-cadre n°06.22 relative au système national de santé, promulguée en décembre 2022, visant à résoudre cette problématique. Afin de faire face à cette crise, le gouvernement a pris des mesures significatives, notamment la réduction de la durée de formation de six à cinq années, l’augmentation du nombre de centres de formation, et l’encouragement des médecins à rester au Maroc après leur formation.

Une grève nationale de trois jours est prévue les 16, 17 et 18 janvier 2024, ralliant les professionnels de la santé. Cette décision découle des accords signés par le ministère de la Santé, qui n’ont toujours pas abouti à l’amélioration des conditions des infirmiers et des techniciens de santé. Le corps des infirmiers et assistants médicaux envisagent de descendre dans les rues de la capitale du Royaume pour contester contre « l’absence d’équité en matière d’indemnisation des risques professionnels’, entre autres demandes revendiquées par cette catégorie de professionnels.

Rissalat Al Oumma

Il était inévitable que les taux d’intérêt augmentent suite aux annonces successives du taux directeur par la banque centrale afin de juguler l’inflation. Sauf qu’à la grande surprise, une stabilité des taux immobilier persiste sur le marché. C’est ce qui ressort du baromètre du mois de décembre 2023, effectué par Afdal.ma. Ainsi, les futurs acquéreurs peuvent bénéficier de conditions avantageuses. L’analyse du comparateur de crédit immobilier en ligne fait ressortir que les banques octroient des prêts à un taux de 4,50% sur des périodes de 8 à 15 ans pour les emprunteurs aux profils les plus solides et dont le montant n’excède pas 250.000 DH, et de 4,75% pour des durées plus longues.

Les Etats-Unis ont félicité le Maroc pour son élection, à Genève, à la présidence du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies (CDH), tout en s’engageant à renforcer la coopération bilatérale au service de la promotion des droits humains dans le monde. « Je présente mes sincères félicitations au Maroc et à l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU à Genève, Omar Zniber, après l’élection à la présidence du CDH de l’ONU en 2024 », a indiqué l’ambassadrice, représentante permanente des Etats-Unis à l’ONU à Genève, Michèle Taylor sur le réseau X (anciennement Twitter).

Assabah

Sur les 389 recommandations formulées par la Cour des comptes, seules 62 ont été exécutées. Une situation qui interpelle les organismes concernés, selon cette haute juridiction. Ceux-ci doivent redoubler d’efforts pour activer l’exécution. Plusieurs arguments sont mis en avant par ces organismes pour justifier le retard d’implémentation de ces chantiers. Pour améliorer le suivi de la mise en œuvre de ses propositions, la Cour des comptes a également digitalisé le processus, en 2022, en mettant en place une plateforme électronique dédiée. Celle-ci génère une série d’indicateurs relatifs à l’exécution de ces pistes de réforme.

Abdallah El Fergui, président de la Confédération marocaine des très petites entreprises et petites et moyennes entreprises, a indiqué que la loi de finances pour 2024 a « ignoré » ces catégories d’entreprises malgré leur importance majeure dans le tissu productif. Dans un entretien accordé au journal, El Fergui a expliqué que la loi de finances pour l’année en cours ne contient aucune mesure particulière permettant d’aider et de sauver ce genre d’entreprises, dont « plusieurs sont menacées de faillite ». Pour résoudre la problématique du chômage, il faudrait résoudre les problèmes de ce genre d’entreprises, a-t-il estimé, proposant d’augmenter la valeur du financement dans les programmes “Forsa” et “Intilaka” à 200 000 ou 250 000 DH par projet, de mettre en œuvre la disposition prévoyant d’accorder 20% des marchés publics aux très petites entreprises et d’appliquer le décret qui accorde également 10% des marchés publics aux auto-entrepreneurs et aux coopératives.

Al Ahdath almaghribia

Le Réseau marocain de défense du droit à la santé et du droit à la vie a constaté que, malgré la suppression de la taxe sur la valeur ajoutée, les prix des médicaments demeurent élevés au Maroc, en raison de la «cupidité» de certaines sociétés et du manque de contrôle. Face à cette situation, le réseau a appelé le gouvernement et le ministère de tutelle à revoir le décret relatif aux conditions et aux modalités de fixation du prix public de vente des médicaments fabriqués localement ou importés,qui, selon le réseau, a ouvert les portes aux sociétés multinationales pour engranger des profits astronomiques. Dans son suivi de l’évolution des prix des médicaments, le réseau a affirmé dans un communiqué qu’après plusieurs années de revendications pour une exonération des médicaments, dispositifs et matériel médicaux et paramédicaux de la taxe sur la valeur ajoutée, le gouvernement a certes répondu favorablement, mais que cette suppression à elle seule “n’est pas suffisante”.

Maroc: 800 avortements par jour

Le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, a indiqué que son département demeurait intransigeant à l’égard des professionnels de santé qui pratiquent des avortements clandestins. L’interruption volontaire de grossesse (IVG) clandestine représente un danger pour les femmes entraînant parfois des complications tragiques. Les estimations des associations qui travaillent dans ce domaine soulignent qu’entre 600 et 800 avortements seraient pratiqués illégalement chaque jour au Maroc, les chiffres officiels évoquant la pratique de 200 IVG chaque jour dans des cabinets médicaux.

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