Moins affectés, les métiers tournant autour de l’architecture et de l’ingénierie verront leurs effectifs réduits de 10 %. Les métiers du commerce et de la finance s’en sortent bien avec 4 % de suppression de postes. Plus étonnamment, ceux liés aux arts, au design, au divertissement, aux sports et aux médias ne seront impactés qu’à hauteur de 3 %. Voilà pour le côté sombre.

Mais, de façon plus positive, ces intelligences artificielles devraient engendrer de nouveaux emplois avec une productivité plus élevée. En revanche, le coût de cette main-d’œuvre devrait être plus faible qu’aujourd’hui. Toujours selon le rapport, si les IA étaient généralisées, elles pourraient augmenter la croissance annuelle de la productivité du travail. L’IA serait alors capable d’accroître le produit intérieur brut (PIB) mondial annuel de 7 %. Selon le rapport, ce même chiffre de 7 % devrait correspondre au nombre de travailleurs américains qui seront licenciés à cause d’une intelligence artificielle. Si les chiffres de ce rapport ont de quoi effrayer, l’étude ne précise pas à quelle échéance cela pourrait arriver.