mercredi 8 mai 2024

Revue de presse quotidienne de ce vendredi 20 janvier 2023

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi 20 janvier 2023:

L’Opinion

  • Un vrai dilemme va se poser, le mois prochain, au Maroc dans un contexte de chamboulement de la donne concernant les produits pétroliers russes, que l’Union Européenne (UE) a décidé de placer sous embargo à partir du 5 février 2023. Avant cette échéance, plusieurs pays ont multiplié leur approvisionnement en produits pétroliers en provenance de Russie, surtout le diesel. Le Maroc a importé 150.000 tonnes de Russie en décembre 2022 en plus d’un lot de 140.000 en janvier 2023, alors que le total des importations de diesel en 2022 montait à 735.000 tonnes. Une montée en flèche inédite pour ce type d’approvisionnement, mais le Maroc ne saurait se dispenser de diversifier ses fournisseurs, particulièrement auprès de l’Inde, grand producteur de diesel et kérosène.
  • Des vallées et des oasis verdoyantes, des palmeraies et des villages ocre à couper le souffle, des montagnes et des plaines arides et des kasbahs qui racontent l’Histoire de l’Afrique du Nord et celle des peuples qui ont habitée, la région de Drâa-Tafilalt est une terre dévasion authentique, grâce à sa beauté naturelle hors du commun. Bordée à l’Ouest par la région Souss-Massa et au Nord par Marrakech-Safi, la région, qui constituait dans l’Histoire un point de passage des caravanes de commerce, se transforme aujourd’ hui en une destination touristique à fort potentiel d’investissement, grâce à des projets d’envergure. Doté d’une enveloppe de 1,4 milliard de dirhams (MMDH), le programme touristico-culturel baptisé «Oasis Trésor du Maroc», est un exemple de ces projets qui métamorphose la destination.
  • La Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de Casablanca-Settat (CCISCS) et l’Ambassade du Pakistan au Maroc ont tenu, au siège de la Chambre à Casablanca, le Forum d’affaires maroco-pakistanais. Présidés par Hassane Berkani, Président de la CCISCS, et Ishtiaq Baig, Consul honoraire du Maroc au Pakistan, les travaux de ce forum ont été marqués par la signature d’un accord de coopération entre la CCISCS et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Sialkot. Dans une déclaration à la presse, Berkani a souligné que les hommes d’affaires marocains attachent une grande importance à plusieurs secteurs au Pakistan (textile, agriculture…), soutenant que le forum vise à ouvrir la voie aux entreprises marocaines souhaitant investir au Pakistan et vice versa.

Le Matin

  • Le Conseil national de la presse (CNP) est toujours dans une situation d’impasse, malgré l’adoption, en septembre (intersession parlementaire), d’un décret-loi proposant de prolonger de six mois le mandat de ses instances dirigeantes. Enlisement qui est en train d’être réglé après le dépôt d’une proposition de loi visant à amender et compléter la loi numéro 90.13 portant création du CNP. Des députés qui ont suivi de très près ce dossier affirment que cette proposition de loi a été déposée, au départ, par le groupe PAM, parti auquel appartient le ministre dont relève le département de la Communication. Or ce texte, enregistré depuis le 10 janvier auprès du bureau de la Chambre des représentants, a changé de cap. En effet, le même texte a été déposé au nom des groupes de la majorité et de l’opposition (RNI, PAM, Istiqlal, USFP, MP, UC- MDS, PPS et PJD).
  • La Princesse Lalla Meryem a reçu, jeudi à Rabat, Deborah F. Rutter, présidente du « John Fitzgerald Kennedy Center for the Performing Arts », accompagnée de Natalia Cobo De Bulgheroni, présidente de son Comité international. Les deux personnalités culturelles américaines sont en visite dans le Royaume pour assister à la cérémonie de remise des grands prix internationaux « Arts Gold Medals », prévue à Marrakech le lundi 23 janvier. Organisée par le Kennedy Center, cette cérémonie sera l’occasion de décerner des médailles d’or à des personnalités artistiques marocaines en reconnaissance de leurs efforts et leurs contributions aux arts à l’échelle mondiale.
  • La Banque centrale sort de son silence pour expliquer son opération structurelle d’achat de bons du Trésor sur le marché secondaire. Hier, le directeur des Opérations monétaires et de change à Bank Al-Maghrib, Younes Issami, indique que l’opération n’a rien de spectaculaire puisqu’elle constitue un instrument d’open-market aux côtés d’autres. Son objectif est de répondre aux besoins de liquidité du secteur bancaire et de ramener la demande sur le marché secondaire suite à sa stagnation.
  • L’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif a reçu environ 64,9 millions de dollars américains de dons au cours des 25 dernières années, a indiqué le directeur chargé de la gestion de l’Agence, Mohamed Salem Cherkaoui. Lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan de l’Agence au cours des 25 dernières années (1998-2022) et du programme de célébration de son jubilé d’argent, M. Cherkaoui a précisé que ce montant comprend 22,3 millions de dollars de dons d’États dont la contribution du Maroc s’élève à 75%, 27,1 millions de dollars de dons institutionnels et 15,5 millions de dollars de dons de particuliers. Grâce à ces fonds, l’Agence, qui relève du Comité Al-Qods que préside SM le Roi Mohammed VI, a réalisé 200 projets qui ont bénéficié à toutes les catégories de la société maqdessie.

L’Économiste

  • Le nouveau dispositif juridique encadrant les opérations d’appel à la générosité publique sera bientôt opérationnel. La nouvelle loi relative à ce domaine, adoptée par les deux Chambres du Parlement, a été publiée dans le dernier Bulletin officiel. Néanmoins, son application reste tributaire de la publication des décrets d’application prévus. Cette nouvelle réglementation remplace le dispositif actuellement en vigueur, datant de 1971. Celui-ci, qui avait atteint ses limites, souffrait d’une série de lacunes. Cela concerne notamment le manque de mesures pour régir les activités d’appel à la générosité publique, la non-prise en compte des nouvelles technologies, l’absence d’une définition des responsabilités concernant les dégâts causés à autrui, en plus de la faiblesse des règles de contrôle des dépenses des fonds collectés.
  • En élaborant un projet de loi sur les délais de paiement dédié aux structures à partir de 2 millions de DH de chiffre d’affaires, le législateur veut-il écarter délibérément les PME et les TPE? En tout cas, de nombreux experts se demandent a quoi rime un projet de loi ciblant uniquement la « première division de l’économie nationale ». En l’occurrence, celles qui réalisent au moins un chiffre d’affaires de 2 millions de DH H.T. «Le législateur a certainement écarté les TPE qui réalisent moins de 2.000.000 DH de chiffre d’affaires en raison de leurs difficultés de trésorerie plus que les PME et les grandes entreprises. De plus, le poumon financier est plus fragile chez ces TPE», indique Mohamed Lahyani, expert-comptable associé au cabinet Audit & Analyse et président de la commission fiscale et juridique de l’OEC Tanger-Tétouan- Al Hoceima. Quid des autres?
  • Le nombre d’entreprises créées au Maroc a atteint 85.971 sociétés durant les 11 premiers mois de l’année 2022, selon les données de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC). Ces entreprises se répartissent sur les personnes morales avec 58.642 unités et les personnes physiques (27.329). Le secteur du commerce domine les créations d’entreprises avec une part de 36,31%, suivi des services divers (17,62%), du bâtiment et travaux publics (BTP) et activités immobilières (17,57%), des transports (8,72%), des industries (7,26%)… Casa-Settat accapare 22.134 créations, devant Tanger-Tétouan-Al Hoceima (11.189), Rabat-Salé-Kénitra (10.187), Marrakech-Safi (7.716) et Fès-Meknès (5.964).

Libération

  • L’assemblée générale constitutive du Réseau Africain pour la Mobilité Scientifique des Étudiants Sud-Sud « RAMSESS » a eu lieu avec la participation d’un parterre d’universitaires, d’enseignants chercheurs et experts de plusieurs pays africains. Ce nouveau réseau académique, qui comprend de nombreuses universités et des écoles supérieures africaines, tend à hisser le niveau de qualification des lauréats aux standards internationaux, selon les principes et les valeurs décrits dans le préambule de ses statuts. Le Réseau, en tant qu’association internationale non gouvernementale, se veut le moyen idoine permettant de renforcer les liens et d’établir les reconnaissances mutuelles entre les écosystèmes africains de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
  • Les ports marocains ont enregistré une évolution positive du trafic portuaire global qui est passé de 192,1 millions de tonnes en 2021 à 195 millions de tonnes en 2022, soit une hausse de 1,5%. Selon un communiqué du ministère de l’Équipement et de l’Eau, le trafic domestique a enregistré un volume de 110,1 millions de tonnes (-1,2%) tandis que le transbordement a atteint un volume de 84,8 millions de tonnes, soit une croissance de 5,3% par rapport à 2021. Selon les données dévoilées par le ministère, la répartition du trafic en 2022 a connu une prédominance de l’activité de transbordement, représentant ainsi une part de 43,5% du trafic global, suivi des importations avec 33,8%, des exportations avec 17,8%, du cabotage avec 3,9% et du soutage avec 0,9%, note le ministère.

Al Bayane

  • Le Maroc aborde, grâce au leadership du Roi Mohammed VI, une nouvelle phase de son développement caractérisée par l’édification d’un État Social, a souligné, à Davos, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. En un an, le gouvernement a respecté l’Agenda Royal en mettant en place le cadre réglementaire pour l’assurance maladie obligatoire et en ouvrant les droits pour les deux tiers de la population qui n’en bénéficiaient pas jusque-là, a indiqué le chef du gouvernement, qui intervenait dans le cadre du Forum de Davos. Cette année, le gouvernement veut aller plus loin et généraliser également les allocations familiales, grâce à un système de ciblage efficace des aides sociales, a-t-il assuré.
  • L’expérience marocaine représente un modèle local en matière de revalorisation du patrimoine culturel et linguistique, a souligné le recteur de l’Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM), Ahmed Boukous. S’exprimant lors d’une conférence sous le thème « La standardisation de l’amazighe (langue et écriture), un enjeu local », tenue dans le cadre du colloque international sur « l’invention des écritures et l’état du narratif en langues africaines », Boukous a déclaré que le Maroc a pu revitaliser les cultures précarisées à travers l’adoption de méthodes et démarches spécifiques. « La revitalisation et la revalorisation des langues et des cultures de notre continent est une entreprise possible si l’on a la volonté politique, la vision stratégique et la maîtrise de l’expertise technologique », a-t-il affirmé.
  • Le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, n’a de cesse de souligner l’importance de préserver le statut juridique, civilisationnel et religieux de la ville sainte, a affirmé, à New York, le représentant permanent adjoint du Maroc auprès de l’ONU, Omar Kadiri. Intervenant lors du débat ouvert au Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, Kadiri a relevé que le Roi suit de près et avec un grand intérêt tous les développements concernant la cause palestinienne et ne cesse de souligner la nécessité de préserver le statut juridique, historique, civilisationnel, religieux et démographique d’Al Qods Acharif en tant que patrimoine commun de l’humanité, symbole du vivre ensemble pour les adeptes des religions monothéistes et centre des valeurs de respect mutuel et de dialogue.

Al Massae

  • Bank Al-Maghrib (BAM) a démenti catégoriquement l’information circulant sur certains sites, selon laquelle l’euro vaut actuellement 18 dirhams. Dans un communiqué, la banque centrale assure que le cours de change de référence pour la journée du 18 janvier 2023 s’est établi à près de 11 DH pour un euro. Et de souligner que la seule source fiable pour les cours de change du dirham est le portail de Bank Al Maghrb ainsi que Bloomberg et Refinitiv pendant les heures d’ouverture du marché de change marocain.
  • Hassan Oumribet, député PPS à la Chambre des représentants, a adressé une question écrite au ministre de la Santé et de la Protection sociale, pour avoir des éclaircissements sur ce qu’il a qualifié d’irrégularités en matière de gestion des affaires financières, de santé publique et de surveillance épidémiologique dans la Direction Régionale de la Santé à Souss-Massa. Il a expliqué que les habitants de la région de Souss-Massa espèrent vivement améliorer la situation de santé dans la région, surtout après le changement intervenu au niveau de la Direction régionale de la santé et de la protection sociale, notant que « la persistance de certaines anomalies peuvent être un obstacle à la réalisation de ces aspirations”.

Bayane Al Yaoum

  • Le Programme « Emploi » financement basé sur les résultats (FBR), présenté mercredi à Rabat lors du séminaire international sur le FBR, est doté de 10 millions de dollars (M$) pour cibler les populations difficilement insérables sur le marché de l’emploi. Ce programme d’emploi inclusif, qui s’inscrit dans le cadre du « Compact II », conclu entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement des États-Unis, représenté par Millenium Challenge Corporation (MCC), et dont la mise en œuvre a été confiée à l’Agence MCA-Morocco, vise à faciliter et à améliorer l’insertion des populations en difficulté d’insertion sur le marché de l’emploi et leur maintien en emploi.

Al Ittihad Al Ichtiraki

  • Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a récemment reçu de nouveaux ambassadeurs venus lui présenter les copies figurées de leurs lettres de créance en qualité de représentants de leurs pays au Maroc. Il s’agit de Carlos José de Pinho e Melo Pereira Marques, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République portugaise, Christophe Lecourtier, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française et Serhiy Sayenko, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Ukraine. Il s’agit également de Mme Nathalie Fustier, Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies pour le Développement au Maroc.
  • Les prix de la viande rouge sur le marché de gros à Casablanca ont grimpé à 80 DH/kg pour le veau et 90 DH/kg pour l’agneau, tandis que les prix au détail varient entre 90 et 110 DH/kg pour le veau et entre 100 et 120 DH/kg pour la viande du mouton. Réagissant à cette montée des prix, Hicham Jouabri, secrétaire régional des grossistes de viandes rouges à Casablanca, a déclaré que “la situation du marché de la viande rouge est devenue préoccupante, d’autant plus que nous approchons du mois de Ramadan, connu comme le pic de la demande en viande ». Il estimé que les mesures prises par le gouvernement pour sauver le marché sont tardives et n’ont, jusqu’à présent, aucun effet sur la flambée des prix dans les marchés de gros et du détail.

Al Ahdath Al Maghribia

  • La ville de Marrakech occupe la première place du classement des destinations les plus plébiscitées par les touristes français en 2022, et ce pour la deuxième année consécutive, révèle le site d’actualité du transport aérien « Air Journal », qui cite le moteur de recherche des voyages, Liligo. Avec un billet aller-retour à 207 euros en moyenne, la ville ocre affiche une baisse de prix de 35% en 2022 par rapport à 2019 et une augmentation de 9% par rapport à l’année dernière, rapporte « Air Journal », relayant le classement du comparateur de voyage Liligo.
  • Le Maroc et le Sénégal ont signé, mercredi à Rabat, un mémorandum d’entente visant à renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de l’eau et de l’assainissement. Ce mémorandum vise également à favoriser l’échange d’expertises et d’expériences dans les domaines de l’eau et de l’assainissement entre les deux parties. Baraka a souligné l’importance de consolider la coopération bilatérale entre le Royaume du Maroc et la République du Sénégal dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, en plus de promouvoir l’échange d’expériences et la recherche scientifique et le transfert de technologies dans ces domaines.

Assahra Al Maghribia

  • La mobilisation de l’ensemble des composantes du secteur privé est « capitale » pour le développement économique du Maroc, a affirmé à Casablanca, la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah. « Nous vous attendons pour davantage d’innovation, de valorisation du capital humain et de sa formation, de création d’emploi et de richesse, d’investissement massif dans toutes les régions du Royaume », a indiqué la ministre qui s’exprimait lors du Conseil National de l’Entreprise (CNE) de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM). Fettah a salué, à cette occasion, les propositions et l’implication de la Confédération dans l’élaboration de la Loi de Finances (LF) de 2023, qui se veut « ambitieuse », à l’image des « objectifs que nous avons pour notre pays sur tous les plans, économique, social et environnemental ».
  • Le programme « pont vers l’enseignement collégial », initié conjointement par le ministère l’Education nationale, du préscolaire et des sports et l’Agence américaine pour le développement international (USAID), en collaboration avec des partenaires nationaux et étrangers, a été lancé mercredi à Rabat. Ce programme, qui s’étend sur la période 2022-2027, vise à accompagner le ministère de l’Education nationale, du préscolaire et des sports dans la mise en oeuvre de nouveaux programmes d’études mettant l’apprenant au centre des priorités, et ce dans les langues arabe et anglaise et des sciences au cycle collégial et à la fin du cycle d’enseignement primaire.
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