samedi 27 juillet 2024

Royaume-Uni : une employée d’un hôpital soupçonnée d’avoir tué huit bébés

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Une employée d’un hôpital de Chester, dans le nord de l’Angleterre, est soupçonnée d’avoir tué huit nouveau-nés et tenté d’en tuer six autres.

 

La police anglaise a annoncé avoir arrêté mardi matin une femme, membre de l’équipe soignante d’un hôpital de Chester, dans le nord-ouest du pays, qui est soupçonnée d’avoir tué huit nouveau-nés et tenté d’en tuer six autres. Elle ne précise pas s’il s’agit d’une infirmière, d’un médecin ou d’une autre profession.

Une enquête avait été lancée en mai 2017 sur la mort de 15 bébés entre juin 2015 et juin 2016 dans une unité néonatale du Countess of Chester Hospital. L’enquête a depuis été élargie et s’intéresse désormais à la mort de 17 bébés et à 15 malaises de bébés survenus entre mars 2015 et juin 2016.

Selon un rapport publié en juillet 2016 par le Collège royal de pédiatrie et de santé infantile (RCPCH), des consultants en pédiatrie s’étaient inquiétés depuis juin 2015 d’un nombre plus élevé que d’habitude de décès dans le service, dont plusieurs étaient qualifiés d’« inexpliqués » ou « inattendus ».

Une enquête complexe et très sensible

« C’est une enquête extrêmement complexe et très sensible, et nous devons nous assurer que nous faisons tout ce qui est possible pour essayer d’établir en détail ce qui s’est passé ayant conduit à la mort de ces bébés ou à leurs pertes de connaissance », a déclaré Paul Hughes, inspecteur de police en charge de l’enquête.

L’arrestation de cette femme est « une étape importante » mais « les investigations continuent », a-t-il précisé, reconnaissant que cette enquête « a un impact énorme sur les familles, le personnel et les patients de l’hôpital ainsi que sur le public ».

Le directeur médical de l’hôpital, Ian Harvey, a déclaré « continuer à soutenir la police de Cheshire dans leur enquête ». « Demander à la police de s’intéresser à ça n’est pas une chose que nous avons faite à la légère », a-t-il ajouté dans un communiqué, « mais nous devons faire tout ce que nous pouvons pour comprendre ce qui s’est passé ici et obtenir les réponses que nous et les familles recherchons si ardemment ».

Il s’est dit «convaincu» que l’unité néonatale concernée «peut continuer de fonctionner en toute sécurité dans sa forme actuelle».

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