samedi 20 avril 2024

Revue de presse du samedi 10 novembre 2012

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L’essentiel de l’actualité nationale telle qu’elle a été relatée par les quotidiens marocains du samedi 10 novembre 2012 :

 

 

LE MATIN DU SAHARA ET DU MAGHREB

 

-El Hossein El Ouardi met fin au cumul d’exercice de la médecine. Désormais, les médecins fonctionnaires (secteur public) ne peuvent plus exercer la profession à titre privé. Autrement dit, le cumul de l’exercice dans le public et le privé est interdit. Il s’agit là, d’une décision approuvée par le conseil du gouvernement, réuni jeudi dernier. Le ministre de la Santé, s’exprimant lors du point de presse tenu à l’issue de ce conseil, a été on ne peut plus catégorique. « Il s’agit d’une décision politique irrévocable ». Pour lui, cette décision vise à mettre fin à l’anarchie qui règne dans le secteur. Car d’après lui, « il n’est plus acceptable que les médecins fonctionnaires s’adonnent à l’exercice de la profession à titre privé. Surtout que la majeure partie des médecins fonctionnaires exercent dans les cliniques, alors que dans les hôpitaux, on ne cesse de pointer du doigt le manque de l’offre de soins ».

 

LIBERATION+:.

 

 

-Les médecins du secteur public interdits d’exercer dans le privé: Décision « populiste » ou simple application de la loi? La décision du gouvernement d’interdire aux médecins du secteur public d’exercer dans le privé ne fait pas l’unanimité au sein des professionnels du secteur de la santé. Mohamed Dahmani, SG du Syndicat national de la santé publique (affilié à la FDT) a qualifié cette décision prise lors du Conseil de gouvernement de « populiste » et de « comparable » à celle prise dernièrement par le ministre de l’Education nationale. La position du Syndicat national des médecins du secteur libéral est diamétralement opposée à celle de Dahmani. Le SG de ce syndicat, Mohamed Bennani Naciri, s’est montré favorable à la décision car le Syndicat exige depuis plusieurs années l’application de la loi 10/94 qui interdit aux médecins du secteur public de pratiquer dans le secteur privé.

 

-Exclus du processus de réforme de la justice: Les greffiers poursuivent leur « intifada » contre Ramid. Les greffiers ont dit leur mot concernant le processus de réforme de la justice. Vendredi à Fès, les premiers concernés ont été au rendez-vous. Mais pas comme ils l’espéraient. L’approche qu’ils jugent « inappropriée et non participative » les a poussé à réagir. Non, disent-ils à l’exclusion. Ainsi, une centaine de fonctionnaires se sont massés devant l’hôtel où le ministre de la Justice organisait une rencontre qui s’inscrit dans le cadre du processus de réforme de la justice. Les slogans scandés lors de cette forme de protestation avaient trait au refus de toute forme d’exclusion et appelaient à une participation effective et non formelle au processus de réforme de la justice.

 

AL BAYANE

 

-Réforme du secteur de la santé: Le Pr Louardi à l’Âœuvre. Les médecins du secteur public n’ont plus le droit d’exercer dans le privé, en vertu d’une décision prise en Conseil de gouvernement. Cette annonce aux journalistes a été faite à l’issue de cette réunion par le ministre de Santé qui a indiqué que des sanctions sont prévues contre les médecins et cliniques privées qui ne respecteront pas cette décision. Le département d’El Ouardi poursuit donc la mise en œuvre de son plan d’action visant à mettre de l’ordre dans le secteur, à mettre fin à l’anarchie qui y règne et à travailler dans la transparence et la légalité pour améliorer les services offerts aux citoyens en matière de santé.

 

ASSABAH

 

-Le ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser réagit aux critiques de Abdellah Bouanou, président du groupe du PJD à la Chambre des représentants, sur le projet de loi de Finances 2013 qui selon, le député pjdiste, ne contient aucune indication concernant les prochaines échéances électorales car le gouvernement n’a pas alloué de fonds pour leur financement. A cet égard, M. Laenser a réagi en précisant que jamais auparavant un projet de budget a évoqué la question des élections ou alloué des fonds pour leur financement.

 

-Affaire du CIH: La défense de Khalid Alioua et des autres détenus déclare, lors d’une conférence de presse jeudi à Rabat, que l’arrestation de Alioua est « illégale », et critique vivement les dépassements ayant entaché l’incarcération des personnes poursuivies dans le cadre de cette affaire. La défense a aussi souligné qu’il s’agit là d’une arrestation « arbitraire » au regard des garanties présentées par les détenus pour les placer sous contrôle judiciaire au lieu de les mettre derrières les verrous, ajoutant que l’arrestation de Khalid Alioua et Co pose plusieurs interrogations quant au recours excessif à la détention préventive.

 

-Abdelhadi Khairat, membre du bureau politique de l’USFP, chamboule les calculs des candidats potentiels pour le poste de Premier secrétaire du parti. Des sources partisanes ont indiqué que des contacts ont eu lieu avec Khairat en vue de le convaincre de haranguer les militants pour qu’ils soutiennent l’un des candidats en lice, ajoutant que même si Khairat ne sera pas candidat pour présider aux destinées du parti, ses mouvements auront un grand impact et pourraient chambouler les calculs de certains candidats eu égard à sa position au sein du parti et des rapports qu’il entretient avec les bases du parti et ses organisations parallèles.

 

AL MASSAE.

 

-Abdellah Bouanou, président du groupe PJD à la Chambre des représentants, tire à boulets rouges sur les « walis et les gouverneurs corrompus » et accuse Ilias El Omari, l’un des dirigeants du PAM, de « contrôler les services de sécurité ». Le député pjdiste a également critiqué la lettre adressée par Abdellah Chibani, membre du cercle politique du Mouvement Al Adl Wal Ihsane, au Chef du gouvernement.

 

-Le gouvernement interdit aux médecins du secteur public d’exercer dans le privé et le ministre de la Santé, El Houssein El Ouardi affirme que toutes les mesures nécessaires seront prises à l’encontre aussi bien des médecins que des cliniques qui ne vont pas respecter cette décision.

 

-L’Espagne prive le Maroc d’abriter le plus grand projet de production de l’énergie solaire au monde à la suite de son refus de signer un mémorandum d’entente relatif au projet « Desertec » qui aurait permis au Royaume, dans une première étape, de construire la plus grande station de production de l’énergie solaire au monde pour un coût de 600 millions d’euros.

 

-Prolongation de la détention de Khalid Alioua, poursuivi dans l’affaire de dilapidation des deniers publics au CIH, et l’avocat de Alioua, Driss Lachgar, l’un des dirigeants de l’USFP, déclare sur un ton coléreux que cette décision est « arbitraire » et « illégale ».

 

-Le flou entoure le rapport pointant du doigt le ministre Abdellatif Maâzouz et Ali Qayyouh, l’un des dirigeants de l’Istiqlal dans l’affaire de l’Office de commercialisation et d’exportation (OCE) et Hakim Benchemmas, l’un des dirigeants du PAM fait allusion à l’éventualité que le Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane serait revenu sur la décision de renvoyer ce dossier devant la justice pour éviter toute scission au sein de la coalition gouvernementale.

 

-Le ministère de l’Intérieur refuse l’approbation du budget du Conseil communal de Marrakech jusqu’à ce qu’il s’acquitte de l’ensemble de ses dettes qui s’élèvent à des milliards de centimes: Le conseil doit payer près de 19 MDH pour une société délégataire de collecte des déchets ménagères.

 

AL KHABAR

 

-El Houssein El Ouardi, ministre de la Santé, annonce que le gouvernement a décidé d’interdire aux médecins du secteur public de pratiquer dans le privé, soulignant qu’il s’agit d’une décision gouvernementale politique « irréversible ». Le ministre a par ailleurs déclaré que les médecins et les cliniques qui ne respecteront pas cette décision feront l’objet de sanctions et annoncé avoir charger des commissions d’inspection de veiller à l’application stricte de cette décision.

 

-Après la publication de la liste des personnes qui continuent d’occuper illégalement les logements de fonction, Mohamed El Ouafa, ministre de l’Education nationale se prépare à dévoiler, dans les semaines à venir, les détails de la dilapidation par des responsables de 54 MMDH consacrés au plan d’urgence pour l’éducation depuis son lancement en 2009, et ce dans le cadre d’une opération d’évaluation et d’audit visant à définir les responsabilités administratives, pédagogiques et financières de l’ensemble des intervenants dans la mise en Âœuvre de ce programme.

 

-Le comité de défense de Khalid Alioua, critique vivement, jeudi à Rabat, la décision du juge d’instruction de prolonger de deux mois la détention préventive de l’ancien PDG du CIH et décrie le recours abusif et arbitraire à ce procédé.

 

-Les prélèvements sur les salaires des grévistes dans le secteur de la justice font monter au créneau l’Union syndicale des fonctionnaires affiliée à l’UMT, qui a considéré que la note présentée par Mustapha Ramid, relative aux prélèvements sur les salaires des grévistes est « une simple jurisprudence vide de tout sens » alors que Saïd Safsafi, SG de l’Union syndicale a indiqué que la note du ministère de la Justice est « déplacée » puisque les prélèvements sur les salaires s’appliquent seulement aux jours d’absence non justifiée car la grève est un droit constitutionnel.

 

ANNAHAR AL MAGHRIBIA

 

-Les coordinations et les groupes des cadres supérieurs au chômage proposent au gouvernement Benkirane le renvoi de 90.000 fonctionnaires fantômes de la fonction publique, ajoutant que cette mesure est de nature à permettre à l’Exécutif de trouver une solution au problème du chômage de ces diplômés. Ils ont par ailleurs souligné qu’une année après l’installation de l’actuel gouvernement, ce dernier n’a pas honoré ses promesses électorales.

 

-L’Istiqlal rejoindra les rangs de l’opposition en cas de rejet du remaniement ministériel et Adil Benhamza, député istiqlalien, tire à boulets rouges sur Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, qui a exprimé le mécontentement du gouvernement à l’égard des députés qui ont critiqué le projet de loi de Finances.

 

-Des dizaines de voyageurs, qui font la navette en train entre Rabat et Casablanca, s’apprêtent à intenter une action en référé contre le DG de l’ONCF, Rabii Lakhlie, pour les retards récurrents des trains, la recrudescence des acte de vol et l’apparition de nouvelles formes de mendicité à leur bord, outre le non-respect de la capacité des trains en places offertes.

 

-Marche nationale, dimanche à Rabat à l’initiative de l’ODT sous le signe « Y en a marre de Benkirane, y en a marre du gouvernement! ». Pour Addi Bouarfa, secrétaire général adjoint de la centrale syndicale, cette marche devra connaître la participation de plus de 20.000 personnes et de plusieurs instances et organisations de la société civile et des droits de l’Homme pour protester contre la flambée des prix, la prolifération de la corruption et l’impopularité du gouvernement.

 

AL AHDATH AL MAGHRIBIA

 

-Sur décision du gouvernement: Les médecins du public seront obligés d’exercer uniquement dans le secteur public et le ministre de l’Intérieur Mohand Laenser rend public une décision interdisant le versement d’une quelconque somme d’argent supplémentaire lors du renouvellement du contrat entre le détenteur de l’agrément de taxis et le chauffeur.

 

-Le comité de défense de Khalid Alioua critique avec vigueur la prolongation de la détention préventive de l’ancien PDG du CIH pour deux autres mois et qualifie la décision du juge d’ »arbitraire ».

 

AL ALAM

 

-Colère gouvernementale contre les tirs nourris de députés PJDistes et Istiqlaliens à l’égard du projet de loi de finances 2013: Des milieux gouvernementaux ont exprimé leur consternation à l’égard des « fortes » interventions de députés de la majorité lors de l’examen en commission du projet de loi de Finances

 

AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI

 

-L’Espagne absente de la rencontre consacrée au projet de production de l’énergie solaire, mercredi et jeudi à Berlin, bien qu’il soit le pays de transit des exportations de la production de l’énergie solaire vers des pays européens et la Chine exprime son souhait de la remplacer dans ce projet soutenu par l’Allemagne.

 

-Le gouvernement surpris par des interventions de députés de la majorité contre le projet de loi de Finances 2013 lors de son examen en commission à la Chambre des représentants. Dans un communiqué rendu public à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement tenue jeudi, l’Exécutif a souligné la nécessité de faire montre de la responsabilité requise au cours du débat d’un projet qui contient plusieurs mesures qualitatives et pertinentes.

 

RISSALAT AL OUMMA

 

-Driss Lachgar, membre du comité de défense de l’ancien PDG du CIH, en détention préventive à la prison Oukacha, déclare, lors d’une conférence de presse à Rabat, que la poursuite de la détention préventive de son client bien qu’il ait présenté des garanties pour se présenter le jour de son procès constitue une « violation flagrante » des dispositions de la constitution et des conventions internationales.

 

-Suite à la décision du gouvernement d’interdire aux médecins du secteur public d’exercer dans le privé, El Houssein El Ouardi reproduira-t-il le scénario de Mohamed El Ouafa relatif à l’enseignement dans les écoles privées et ce en n’accordant aucune phase de transition pour permettre aux cliniques privées de palier au manque des médecins? Des sources ont indiqué dans ce cadre que le ministère de la Santé est, pour éviter ce scénario, en cours d’élaboration d’accords de partenariat en coordination avec les cliniques du secteur privé qui souffrent d’un manque en personnel médical en vue d’autoriser à certains médecins du public d’exercer dans le privé à condition que cela soit en dehors des horaires du travail dans les hôpitaux publics.

 

ASSAHRAE AL MAGHRIBIA

 

-Le gouvernement ferme la porte des cliniques privées devant les médecins du secteur public sous peine de sanctions contre ceux qui ne respecteront pas cette décision. Des syndicalistes soutiennent avec réserve la décision à cause des craintes quant au manque des cadres médicaux dans certaines spécialités telles que l’anesthésie et la réanimation.

 

BAYANE AL YAOUM

 

-Le gouvernement interdit le cumul d’exercice dans les hôpitaux publics et les cliniques privées et prévoit des sanctions à l’encontre de ceux qui vont enfreindre cette décision prise lors de la réunion du Conseil de gouvernement. Pour le ministre de la Santé, El Houssein El Ouardi, cette décision est « irréversible », soulignant que des commissions d’inspection veilleront, à partir des trois prochaines semaines, au suivi de la mise en application de cette mesure

 

 

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