samedi 27 juillet 2024

Hosni Moubarak déclaré cliniquement mort

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Lareleve.ma-Agences

 

  Hosni Moubarak, emprisonné depuis un peu plus de deux semaines, a été victime d’une attaque cérébrale mardi après une rapide dégradation de son état de santé. Selon l’agence officielle Mena, il est «cliniquement mort». «Son cœur a arrêté de battre et il a été soumis à un défibrillateur plus d’une fois mais il n’a pas réagi», selon l’agence, citant une source médicale.

 

  L’ancien président, contraint à la démission en février 2011 par un soulèvement populaire sans précédent, avait auparavant été transféré de la prison de Tora dans le sud du Caire vers l’hôpital militaire de Maadi, à quelques kilomètres de là, à la suite d’une attaque cérébrale, avaient annoncé les médias officiels.

 

  Plus tôt, l’agence avait indiqué que l’ancien chef d’Etat, contraint à la démission par un soulèvement populaire sans précédent en février 2011, avait de nouveau subi une défibrillation cardiaque. «Le cœur de l’ancien président Hosni Moubarak (…) s’est arrêté et il a été soigné à l’aide d’un défibrillateur», a dit l’agence, en citant des sources de sécurité. «L’état de santé de Moubarak est entré dans une phase grave», a-t-elle ajouté. Hosni Moubarak avait déjà été soumis le 11 juin à une défibrillation à deux reprises après des arrêts cardiaques.

 

Dépression aiguë

 

  Hosni Moubarak est détenu dans une aile médicalisée de la prison de Tora, dans le sud du Caire, depuis sa condamnation à perpétuité le 2 juin, date à laquelle sa santé aurait commencé à décliner. Des sources de sécurité avaient fait état de dépression aiguë, de difficultés respiratoires et d’hypertension. Un responsable du ministère de l’Intérieur a confirmé mardi que l’état de santé de Hosni Moubarak s’était dégradé «ces deux dernières heures».

 

  Ses fils Alaa et Gamal, emprisonnés en attendant un procès pour corruption boursière le 9 juillet, avaient été transférés dans la même prison que leur père pour être près de lui.

 

  L’ancien chef d’Etat a été condamné à la prison à vie pour la répression de la révolte contre son régime au début de l’année 2011, qui a fait quelque 850 morts. Le tribunal ne l’a pas accusé d’avoir une responsabilité directe, mais de ne pas avoir pris les dispositions nécessaires pour empêcher ces morts.

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