La directrice de Roland-Garros, Amélie Mauresmo, a déclaré jeudi qu’un statut de tête de série attribué à la Wimbledon n’est « pas sur la table » pour Rafael Nadal
Ala traditionnelle grand-messe médiatique un mois avant l’ouverture du tournoi de Roland-Garros 2024 (le 20 mai pour les qualifs), il n’a pas fallu trop attendre avant qu’un confrère espagnol n’aborde l’épineux cas Rafael Nadal. Première question : « le possible forfait de Nadal vous inquiète-t-il ? » Pan.
« On croise les doigts parce qu’on a envie de l’accueillir à RG, il est chez lui et il le sait, a répondu Amélie Mauresmo, directrice des Internationaux de France. On suit attentivement ce qu’il se passe pour lui sur le terrain. On a les mêmes infos que vous, même si on est sérieusement en contact avec son équipe. »
« On suivra ses souhaits »
Quant à la question d’un éventuel hommage au roi des lieux, pour ce qui est de savoir « si ça aura lieu cette année ou l’année prochaine, c’est dépendant de lui. On attend de voir. On suivra ses souhaits. »
La dernière phrase vaudra probablement pour la programmation des matchs de sa majesté, « un sujet qui suscitera le débat », anticipe Mauresmo avec le sourire. « On verra ce qui est le mieux pour le tournoi et pour Rafa », a-t-elle ajouté, tout en précisant que la programmation dans son ensemble sera gérée de la même manière que les années précédentes.
Le privilège nadalien s’arrête néanmoins à la frontière des têtes de série. La question, qui s’était déjà posée en 2013 et 2015, devrait connaître la même réponse cette année, à savoir que le classement ATP restera le seul maître. « On avait soulevé la question il y a quelques mois mais ce n’est pas d’actualité, a coupé Mauresmo. Wimbledon l’a fait, oui, il y a des avantages mais il y a aussi des inconvénients. A ce jour ce n’est pas sur la table. » Nadal s’expose donc à un tableau difficile. S’il joue, évidemment.