samedi 27 juillet 2024

Duel républicain en Caroline du Sud: Trump grand favori

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Les républicains de Caroline du Sud tiennent samedi leur primaire pour départager les deux aspirants à la Maison-Blanche.

Très tôt, dès l’ouverture du scrutin à 07h00, des électeurs de tous âges sont venus en flux régulier dans des bureaux de vote de Charleston.

La veille, les deux candidats avaient battu le rappel de leurs troupes dans cet État du sud-est, lui espérant écraser son ancienne ambassadrice à l’ONU, elle rêvant de faire mentir les sondages.

«Nous avons besoin de votre vote pour sauver l’Amérique», a affirmé l’ancien président.

«Tout le monde doit aller voter», a de son côté lancé Nikki Haley. «Assurez-vous de le dire à vos voisins, à votre famille. Traînez-les de votre mieux vers les urnes!».

En dépit de ses ennuis judiciaires, Donald Trump, 77 ans, est ultra-favori dans la course à l’investiture républicaine, qui doit désigner le candidat du parti pour la présidentielle de novembre.

L’ex-homme d’affaires a déjà remporté les premières primaires de son parti et, ce faisant, écrémé une grande partie de la concurrence.

   L’ENJEU DE CETTE PRIMAIRE EST CLAIR

«Si Trump est en mesure de battre l’ancienne gouverneure Nikki Haley dans son État d’origine, cela ferait probablement de lui un candidat quasi assuré de l’investiture du Parti républicain», explique David Darmofal, politologue à l’Université de Caroline du Sud.

Nikki Haley a toutefois écarté l’idée de jeter l’éponge dans la foulée de la primaire, estimant que cela «serait la solution de facilité».

Après samedi, Donald Trump et Nikki Haley devraient donc s’affronter mardi dans le Michigan.

Les républicains de l’Idaho, du Missouri, du Dakota du Nord voteront ensuite chacun leur tour, un ballet bien orchestré qui mènera les candidats jusqu’à l’un des plus grands rendez-vous politique de l’année, le Super Tuesday.

Le 5 mars, une quinzaine d’États, dont le Texas, la Californie, le Colorado et la Virginie organiseront simultanément leurs scrutins lors d’une grande journée électorale scrutée par le monde entier.

Les primaires peuvent en théorie s’étirer jusqu’en juillet. Mais l’équipe de Donald Trump prévoit une victoire «le 19 mars» au plus tard.

L’ancien président veut se projeter dès que possible dans son match retour avec Joe Biden, président démocrate candidat à sa réélection, avant d’être aspiré par ses tracas judiciaires en série.

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