lundi 13 mai 2024

Grève des étudiants en médecine: le gouvernement annonce de nouvelles mesures

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Lors d’une conférence tenue, ce jeudi 22 février, au siège du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation à Rabat, le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures relatives à la grève des étudiants en médecine.

Cette conférence, organisée par Abdelatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, et Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, portait sur les dernières évolutions concernant les facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire au Maroc.

Le ministre de l’Enseignement supérieur a signalé qu’après les tentatives de dialogue restées sans suite de la part des étudiants, le gouvernement a pris des décisions ce jeudi 22 février 2024, concernant l’année universitaire en cours.

A cet effet, le gouvernement a décidé de publier immédiatement les résultats des examens écrits et des stages hospitaliers du premier semestre, après la fin de ces évaluations. Cette décision fait suite à la programmation à deux reprises des examens par les facultés, perturbée par environ deux mois d’inactivité académique. Il a également été annoncé que les sessions de rattrapage auront lieu en fin d’année universitaire.

Quant au second semestre, le ministre a annoncé que les cours et stages hospitaliers reprendront immédiatement après la fin des examens du premier semestre.

Abdelatif Miraoui a, en outre, indiqué que les étudiants sont tenus de reprendre leur travaux dirigés et pratiques, soulignant que leur stage peut être considéré comme non validé après trois absences.

Selon le ministre, ces décisions sont justifiées par l’échec des tentatives de dialogue avec les étudiants, qui ont refusé de participer aux discussions proposées par le gouvernement.

De plus, le ministre a discuté de la réforme du cursus médical, confirmant le passage de sept à six années d’études pour l’obtention du diplôme. Cette modification, selon lui, n’altérera ni la valeur morale ni la qualité scientifique du diplôme, tant au niveau national qu’international.

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