La Confédération Africaine de Football a officiellement lancé une enquête sur les “incidents survenus à la fin de la rencontre entre le Maroc et la République Démocratique du Congo”, dimanche dernier au stade Laurent Pokou de San Pedro.
A la veille de la conférence de presse d’avant-match de Walid Regragui, prévue ce mardi pour évoquer la confrontation face à la Zambie mercredi, la CAF a décidé d’ouvrir une enquête sur l’échauffourée qui a éclaté en fin de match face aux Léopards de la RDC.
Les événements qui ont marqué le match opposant dimanche dernier le Maroc à la RD Congo ont suscité de nombreuses réactions. Pour mettre fin à la polémique, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) vient de publier un communiqué pour apporter des clarifications à ce sujet.
“La CAF a ouvert une enquête contre la Fédération Royale Marocaine de Football (« FRMF ») et la Fédération Congolaise de Football (« FECOFA ») suite aux incidents survenus à la fin de la rencontre entre le Maroc et la République Démocratique du Congo, lors de la neuvième journée de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023”, pouvait-on lire sur une missive de la CAF.
La rencontre entre le Maroc et la République Démocratique du Congo s’est terminée sur une échauffourée entre Walid Regragui et le capitaine de la RDC, Chancel Mbemba, dimanche à San Pedro. Le coach national et le joueur de l’OM se sont échangés quelques mots, avant que cela ne dégénère. Les joueurs des deux camps ont failli en venir aux mains, si ce n’était l’intervention de Yassine Bounou et du capitaine Saïss, en plus de Sébastien Desabre et du président de la FRMF Fouzi Lakjaâ.
La confédération a indiqué, en outre, qu’elle ne fera “aucun autre commentaire sur cette affaire” jusqu’à ce que l’enquête soit terminée. La question qui se pose désormais est de savoir pourquoi la CAF a-t-elle attendu plus de 24 heures avant de lancer ladite enquête.