Le métal jaune est considéré comme le métal le plus précieux de tous les temps. Les experts estiment que l’or a historiquement prouvé sa capacité à accroître sa valeur et son prix, sans jamais diminuer malgré les défis mondiaux.
En 2005, les bracelets traditionnels marocains en or « sertla », pesant 100 grammes et arborés par les femmes, coûtaient 10.000 dirhams. En 2023, leur coût a atteint 60.000 dirhams, ce qui représente une augmentation de la valeur d’investissement de 500%, comme l’explique notre interlocuteur.
En outre, le bijoutier a annoncé que les professionnels de ce secteur au Maroc se concentrent que sur le carat 18. « En 2005, le prix de l’or 18Kt était 80 dirhams le gramme, tandis qu’aujourd’hui, le gramme a atteint 513 dirhams« .
De son côté, Selma Sidki, économiste et professeur à l’Université Ibn Tofail de Kénitra, considère, dans une déclaration, que l’or est un refuge financier. « En période d’instabilité autour des prix du pétrole et du dollar, l’or devient un refuge pour les investissements« , explique-t-elle.
Les Marocains considèrent avoir de l’or comme équivalent à avoir de l’argent de côté, en faisant ainsi une forme d’épargne. Dans ce sillage, l’économiste affirme que pour les femmes, au-delà de son aspect accessoire, l’or est un investissement, particulièrement pour celles qui ne peuvent accéder à d’autres types d’investissements et n’ont pas d’esprit entrepreneurial.
En outre, Selma Sidki souligne également la mobilité de l’épargne liée à l’investissement dans l’or, en faisant de ce métal précieux une option attractive pour certaines catégories d’investisseurs.
Que ce soit en tant que bijou porté avec élégance ou en tant qu’épargne mobile, l’or reste un choix apprécié. Dans ce monde en mouvement constant, sa valeur stable en fait simplement une constante rassurante.