Avec cette puissance de calcul, le superordinateur devrait permettre d’accélérer le traitement de données autour d’ comme la biomédecine, la robotique, la recherche spatiale et les intelligences artificielles. Dans tous les cas, son fonctionnement contrastera avec les supercalculateurs actuels qui, lorsqu’ils simulent des réseaux neuronaux avec des unités de traitement graphique (GPU) et autres puces multicœurs, sont lents et énergivores.

Le nom de DeepSouph est à la fois un clin d’ au supercalculateur TrueNorth d’ qui visait à construire une machine capable de simuler de grands réseaux neuronaux et à DeepBlue qui fut le premier ordinateur à battre l’Homme aux échecs. L’avantage de DeepSouth, c’est qu’il est également évolutif. Il sera donc possible de l’adapter et de le reconfigurer pour augmenter ou réduire ses capacités selon la demande. Si DeepSouth répond aux attentes des scientifiques, en se développant et en se miniaturisant, ce genre de technologie pourrait encore accélérer le développement des IA, tout en réduisant considérablement leur consommation en énergie.