dimanche 8 septembre 2024

Revue de presse de ce vendredi 26 juillet 2024

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale ce vendredi 26 juillet 2024 :

Le Matin

Comme il fallait s’y attendre, les étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie ont boycotté en grand nombre les examens de rattrapage qui ont démarré depuis lundi dernier et se poursuivent jusqu’à la fin de cette semaine. Selon une source relevant de la Commission nationale des étudiants, le taux de boycott a atteint 100% dans certaines Facultés, notamment celle de Laâyoune, et plus de 90% dans d’autres. Si les futurs médecins semblent résignés à l’idée de l’année blanche, désormais inévitable avec le boycott de quatre échéances, à savoir les deux sessions principales et les deux sessions de rattrapage, ils demeurent optimistes quant à une possible reprise du dialogue et son aboutissement à une solution qui pourrait sauver l’année universitaire à la dernière minute.

L’Economiste

La séance plénière à la Chambre des conseillers a été une excellente tribune pour le ministre en charge du Budget de décliner les contours de la réforme de la Loi organique des finances (LOF), « la constitution des finances publiques ». Les parlementaires des commissions des finances des deux Chambres du Parlement sont sensibilisés à la nécessité de revoir ce dispositif. Fouzi Lekjaâ a déjà tenu des réunions pour les sensibiliser à la nécessité de faire des propositions en vue d’enrichir la vision du gouvernement pour cette réforme. Leurs suggestions sont attendues pour septembre prochain afin de programmer la nouvelle version de la réforme dans un conseil des ministres. Cette vision s’articule autour de plusieurs axes dont l’un porte l’élargissement du champ d’application de la LOF pour couvrir les établissements publics qui n’exercent pas une activité commerciale et les personnes morales de droit public.

En 2025, le taux de croissance devra atteindre 5,4%, selon le Centre marocain de conjoncture (CMC). Pour cet observatoire spécialisé dans l’analyse et le suivi de la conjoncture nationale, 2025 constituera un nouveau cap pour l’économie marocaine. Le CMC accompagne ces anticipations, issues de son scénario exploratoire, de quelques réflexions. Le contexte dans lequel évoluent les économies est incertain. Il est donc probable que ces anticipations de croissance soient influencées par des facteurs imprévisibles en dehors de la sphère économique. Dans l’autre cas, et si celles-ci se réalisent, 2025 serait-elle considéré comme un exercice de préparation d’une véritable reprise? Ou constituerait-elle un simple nivelage de croissance pour retrouver les capacités productives d’avant les crises?

L’Opinion

Les petits commerçants jouent un rôle important dans le circuit économique, notamment en facilitant la vie au consommateur, grâce aux facilités de paiement. Pour garantir la continuité de cette catégorie de professionnels et leur assurer la couverture sociale, le ministère de l’Industrie et du Commerce a scellé une convention avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la Direction générale des impôts (DGI) et les associations professionnelles. Il a, dans ce sens, révélé que le programme de généralisation de la couverture sociale pour les commerçants a bénéficié à 380.000 personnes exerçant ce métier. Le gouvernement a, également, lancé la plateforme de digitalisation du secteur du commerce, dénommée « Moroccan Retail Tech Builder », et qui est dédiée à la numérisation du commerce. Elle a pour objectif d’accompagner une centaine de porteurs de projets dans le développement de solutions digitales innovantes au profit des commerçants.

Al Akhbar

La Chambre des représentants a clôturé la deuxième session de l’année législative 2023-2024 de la 11ème législature (2021-2026), sur fond de vifs désaccords entre l’opposition et la majorité parlementaire, ayant abouti au retrait de l’opposition de deux séances parlementaires, en protestation contre ce qu’elle a qualifié de « violations du règlement intérieur de l’institution législative », tandis que la majorité a estimé que les agissements de l’opposition étaient « populistes et sans fondement juridique ou politique ». La clôture de la deuxième session de l’année législative intervient à l’heure où plusieurs projets de loi sont encore en discussion au sein des Commissions parlementaires, dont le projet de loi n°22.24 modifiant et complétant la loi n°47.18 portant réforme des centres régionaux d’investissement (CRI) et création des commissions régionales unifiées d’investissement.

L’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) a tenu, mercredi à Rabat, son Conseil d’administration, sous la présidence du ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki. Le Directeur Général de l’ANCFCC, Karim Tajmouati, a présenté les points inscrits à l’ordre du jour, en mettant en avant les principaux indicateurs de l’exercice 2023, à savoir l’établissement de 462.509 titres Fonciers, dont 193.315 issus de l’immatriculation foncière d’ensemble en milieu rural, soit une hausse de 2,4% par rapport à l’année 2022, la couverture par l’immatriculation foncière d’une surface de 1.109.234 hectares, la réalisation d’un chiffre d’affaires de 8,47 milliards de dirhams (MMDH), le versement de 5 MMDH au profit de l’État et la réalisation d’un bénéfice net comptable hors amortissement de 1,672 MMDH.

Al Ahdath Almaghribia

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est heurté aux représentants de l’opposition lors de la séance d’approbation du projet de loi sur la procédure civile, après avoir exigé que les députés retirent le nom de leurs partis politiques du procès-verbal de la séance. Ouahbi, qui a soulevé un débat constitutionnel, et dans le cadre de son explication des raisons du refus du gouvernement de supprimer la stipulation du procureur judiciaire dans la procédure civile et de ne conserver que l’avocat, a critiqué l’invocation par les représentants de l’opposition d’un communiqué publié par les avocats, réclamant la suppression des références qui mentionnent les partis politiques auxquels appartiennent les députés.

Assabah

Bank Al-Maghrib (BAM) a décidé d’imposer des sanctions aux banques et sociétés de financement, en raison du non-respect des mesures préventives et des précautions nécessaires en vigueur dans le secteur bancaire. À l’issue des contrôles et vérifications opérés, 12 sanctions disciplinaires et 4 sanctions pécuniaires ont été prononcées par Bank Al-Maghrib à l’encontre de 6 banques et 7 sociétés de financement, selon l’adjoint au directeur de la direction de la Supervision Bancaire chez BAM, Nabil Badr, notant que ces sanctions ont porté notamment sur des lacunes au niveau du dispositif de contrôle interne, de la gouvernance et de la gestion de la relation banque-client.

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