La mise à jour d’un logiciel produit par cette entreprise américaine, poids lourd dans le domaine de la cybersécurité, a provoqué le chaos ce vendredi
Son nom n’était pas franchement connu du grand public avant ce vendredi matin. CrowdStrike est désormais sous les feux des projecteurs après la panne mondiale qui a touché Microsoft ce vendredi. Un mauvais coup de pub qu’aurait sûrement préféré éviter cette entreprise américaine de cybersécurité fondée en 2011 et basée au Texas, qui fait pourtant partie des acteurs les plus reconnus dans le secteur. Selon Le Figaro, elle se place même comme le numéro deux mondial dans le domaine, derrière son concurrent Palo Alto Networks.
Il faut dire que son logiciel phare, utilisé à des fins de pare-feu et d’anti-virus, aurait déjà été adopté par plusieurs dizaines de milliers d’entreprises. Baptisé Falcon, il est censé protéger ses clients des menaces d’intrusion et tentatives de piratage. Un logiciel « nouvelle génération » qui permettrait par exemple d’obtenir « des indicateurs d’attaque en temps réel » ou encore « des renseignements sur les menaces concernant l’évolution des pratiques des adversaires », se targue l’entreprise sur son site Internet.
Par le passé, l’entreprise s’est pourtant illustrée dans plusieurs affaires de cyberattaques très médiatisées. Selon le Huffington Post, c’est par exemple à elle que Sony doit la résolution d’une vaste affaire de piratage, orchestrée par des hackers nord-coréens. L’entreprise se serait aussi fait remarquer après le hacking par la Russie des serveurs du parti démocrate américain, ou encore en identifiant des pirates chinois attaquant des entreprises technologiques et pharmaceutiques américaines.
