Six membres de l’encadrement de la sélection féminine espagnole de football ont annoncé samedi avoir présenté leur démission, après le baiser forcé du président de la fédération espagnole Luis Rubiales sur la joueuse Jenni Hermoso, laissant le sélectionneur Jorge Vilda sans adjoints.
Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, les signataires, dont l’adjointe de Vilda Montse Tomé, affirment « avoir pris la décision de présenter leur démission » à la RFEF et expriment « leur condamnation ferme et catégorique du comportement de Luis Rubiales à l’égard de Jennifer Hermoso ».
Grève des championnes du monde
Vendredi soir, c’est l’intégralité de l’équipe nationale féminine qui annonçait se mettre en grève. Les 23 joueuses sacrées championnes du monde dimanche en Australie ont annoncé dans un communiqué du syndicat Futpro qu’elles refusaient de rejouer avec la Roja « si les dirigeants actuels [étaient] maintenus ». Le texte, déjà signé par 81 joueuses, reste ouvert à d’autres signatures, a précisé le syndicat.
Dans le même communiqué, Jenni Hermoso a indiqué qu’elle n’avait « à aucun moment consenti à ce baiser » : « Je ne tolère pas qu’on mette en doute ma parole et encore moins que l’on invente des propos que je n’ai pas dits ».