Retour sous tension pour Kylian Mbappé ce lundi 17 juillet. Le Français fait son grand retour au centre d’entraînement et va découvrir les toutes nouvelles installations à Poissy dans une ambiance qui s’annonce tendue. Si la plupart des Parisiens avaient repris le 10 juillet, les internationaux bénéficiaient d’une semaine off supplémentaire. Ce lundi à Poissy, des tests physiques sont au programme, avant une reprise progressive de l’entraînement. Les Parisiens doivent prendre la direction du Japon le 22 juillet pour une tournée de préparation.
L’ultimatum du PSG
Le 13 juin, le club parisien recevait une lettre du joueur dans laquelle il indiquait ne pas vouloir lever son année de prolongation. Pour autant, il ne compte pas quitter le PSG cette année, et pourrait partir gratuitement en 2024. Le Paris Saint-Germain a répondu dans une lettre de trois pages, datée du 3 juillet, que s’est procuré L’Équipe. Le club pointe « d’énormes préjudices« et « des dommages causés« par la star parisienne après sa sortie : « Comment voulez-vous qu’un club se positionne dès cet été en sachant que le joueur ne veut pas prolonger dans un an ? S’il a changé d’avis, pas de problème, mais ça aurait dû rester en privé et on aurait pu régler ça, entre nous, dès cet été. »
La veille déjà, lors de la présentation de Luis Enrique, le nouvel entraîneur du club, Nasser Al-Khelaïfi avait évoqué le cas Mbappé : « Ma position est très claire, on veut qu’il reste. Mais il a besoin de signer un nouveau contrat. On ne veut pas perdre gratuitement le meilleur joueur du monde. C’est impossible. » Le président avait même fixé une date limite pour que le Français rende sa décision, « une dizaine de jours ». Un délai dépassé
Mbappé dans un loft ?
Si la situation n’évolue pas dans les prochains jours, le PSG pourrait décider de placer Kylian Mbappé dans un « loft » avec d’autres joueurs jugés indésirables. Cette procédure est règlementée par la convention collective des footballeurs. Du 1er juillet au 1er septembre, tout club peut créer un deuxième groupe d’entraînement de joueurs professionnels. Dès le 2 septembre, l’exclusion doit être temporaire et motivée par une justification sportive. Il resterait alors la « simple » privatisation de match…