mercredi 24 avril 2024

Casablanca : Le plan d’autonomie est en conformité avec les traités internationaux

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Des experts en droit ont affirmé, mardi à Casablanca, que le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 est en conformité avec les conventions et traités internationaux relatifs aux droits de l’Homme.

Lors d’une conférence organisée à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) Aïn Chock sur le plan d’autonomie comme solution au conflit artificiel autour du Sahara marocain, ils ont estimé que ce plan favorisera la consolidation des droits humains et l’amélioration des conditions de vie des populations des provinces du sud.

Les participants ont également souligné que le plan d’autonomie s’inscrit dans un cadre global visant à consacrer la démocratie et à renforcer les fondements d’une société garante des libertés individuelles et collectives, ainsi que le développement socio-économique, notant qu’il garantit, entre autres, la protection des droits de l’Homme (politiques, économiques, sociaux et culturels).

A cette occasion, Qasim El Arab, représentant de l’Organisation internationale des droits de l’Homme et de la défense des libertés publiques en Afrique, a soutenu que le plan marocain d’autonomie s’inscrit en conformité avec les conventions internationales des droits humains.

« En tant qu’organisation des droits de l’homme, nous soutenons, de manière impartiale et indépendante, le plan d’autonomie puisqu’il est conforme aux principes de la légitimité internationale et aux obligations internationales en matière des droits de l’homme ainsi qu’aux règles fondamentales en vigueur », a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP, soulignant que ce plan consacre les principes du dialogue et de la paix pour résoudre définitivement le conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Dans ce sillage, il a relevé que l’organisation internationale des droits de l’homme et de défense des libertés, basée aux États-Unis, a déjà réalisé, à la demande de l’ONU, des visites de terrain dans les villes de Dakhla et Laâyoune, et a pu constater, de visu, les droits dont jouissent les citoyens au Sahara marocain (droits politiques, économiques, culturels et sociaux), affirmant que le niveau de développement observé dans les provinces du sud du Maroc bat en brèche de manière concrète les mensonges véhiculés par les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume.

Par ailleurs, M. El Arab a indiqué que l’organisation, par le biais de sa branche en Algérie, a tenté d’accéder aux camps de Tindouf afin d’évaluer la situation qui y prévaut, mais s’est vue interdire l’accès.

De son côté, Abdellatif Komat, doyen de la FSJES Aïn Chock, a souligné que la conférence s’inscrit dans le cadre des missions dévolues aux établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ajoutant qu’il est de leur devoir de défendre les positions du Maroc et son approche visant à défendre la justesse de sa première cause nationale, à travers des idées, des opinions et des débats productifs et fructueux.

Il a, dans ce sens, expliqué que cette conférence vise à offrir aux étudiants-chercheurs l’opportunité de rencontrer des experts et des enseignants, d’échanger les opinions et d’approfondir le débat autour des efforts menés par le Royaume en vue de consolider les droits de l’homme dans leur ensemble.

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